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Tag: Ville durable

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Château-Thierry accueillera les 23 et 24 novembre 2024 la seconde édition de l’Urban Thinkers Campus, une conférence internationale dédiée aux solutions écologiques et durables pour les villes de demain. Rendez-vous pour échanger, s’inspirer et créer un avenir plus vert et inclusif.

Pour sa deuxième édition, l’Urban Thinkers Campus s’installe à Château-Thierry, transformant la ville en un centre de réflexion et d’innovation. L’événement, organisé les 23 et 24 novembre 2024, promet des discussions profondes sur la construction d’éco-villes durables et met l’accent sur des solutions concrètes pour les défis environnementaux urbains.

La première journée, le 23 novembre, réunira des experts et des passionnés de la ville durable à la Maison de l’Amitié France-Amérique. De 10h à 17h, ils aborderont des sujets cruciaux tels que l’accès équitable à l’eau, l’agriculture écologique, les énergies renouvelables et les constructions durables. Des ateliers interactifs sont également prévus pour approfondir les thèmes et permettre aux participants de dialoguer avec des spécialistes et potentiels financeurs.

Le 24 novembre, sur inscription, une journée de découverte écoresponsable sera organisée dans le Sud de l’Aisne. Les participants auront l’opportunité unique de visiter des maisons écologiques, des vignobles de champagne engagés dans la durabilité et des exploitations agricoles adoptant des pratiques écologiques exemplaires. Cette immersion permettra de voir concrètement comment allier respect des traditions et pratiques modernes au service de l’écologie.

Modalités de participation

Pour assister à cet événement, l’inscription est obligatoire. La participation aux conférences du premier jour est libre, tandis que celle du 24 novembre, réservée aux inscrits, peut se faire par e-mail à : contact@fondation-eboko.org.

L’Urban Thinkers Campus est une opportunité unique de contribuer à la transformation durable des villes, de rencontrer des acteurs de la ville résiliente et de s’engager pour un avenir plus respectueux de notre environnement.

Boris Ngounou

Du 8 au 12 juillet 2024, Lagos sera l’épicentre de la lutte contre la pollution de l’air en Afrique. C’est à la faveur du forum CLEAN-Air qui réunira plus de 300 experts de 40 pays dans la capitale économique du Nigéria. Cet événement crucial vise à partager des connaissances, établir des collaborations et promouvoir des interventions durables pour améliorer la qualité de l’air dans les villes africaines.

Organisé par AirQo, une initiative de recherche panafricaine basée à l’Université de Makerere en Ouganda, en collaboration avec l’Air Quality Monitoring Research Group (AQMRG) de l’Université de Lagos, l’Agence de protection de l’environnement de l’État de Lagos (LASEPA) et UrbanBetter, ce forum vise à partager des connaissances, établir des collaborations transdisciplinaires et promouvoir des interventions durables en faveur de l’air pur dans les villes africaines.

L’événement devrait attirer des représentants de diverses parties prenantes, y compris des décideurs politiques, des représentants des organisations de la société civile, le secteur privé, des partenaires de développement et des communautés scientifiques. Ces acteurs de la qualité de l’air en Afrique discuteront des stratégies pour réduire la pollution de l’air, un problème critique qui cause environ 1,1 million de décès par an sur le continent, selon une étude du Global Burden of Disease. En Afrique, la pollution de l’air est devenue la deuxième cause de mortalité, exacerbée par l’urbanisation rapide et le manque de ressources pour mettre en œuvre des mesures efficaces.

Les sessions du forum

Le forum de Lagos s’appuie sur le succès de son événement inaugural tenu à Kampala, en Ouganda, en 2023, qui avait rassemblé des participants de plus de 31 villes du monde entier. Cette année, l’objectif est de renforcer les réseaux multirégionaux et de promouvoir des politiques fondées sur des données probantes pour une gestion efficace de la qualité de l’air.

Lors de ce forum, plusieurs sessions plénières aborderont des sujets cruciaux tels que l’élaboration de politiques basées sur des données probantes pour la gestion de la qualité de l’air, les impacts sanitaires de la pollution atmosphérique en Afrique, et des séances de partage de connaissances pour sensibiliser le public et faire progresser l’interface science-politique.

« Le Forum offrira des voies vers la gestion de la qualité de l’air pour les villes africaines et sensibilisera davantage aux problèmes de qualité de l’air et de pollution de l’air pour de meilleurs résultats en matière de santé en Afrique », explique le professeur Bainomugisha, responsable du projet AirQo.

À Lagos, 39 moniteurs de qualité de l’air ont été installés pour fournir des données en temps réel sur la qualité de l’air. Rose Alani, responsable du groupe de recherche sur la surveillance de la qualité de l’air à l’Université de Lagos, a noté que ces données sont cruciales pour élaborer des stratégies efficaces d’atténuation de la pollution atmosphérique.

Boris Ngounou

NIGERIA : Lagos accueille un forum CLEAN-Air pour lutter contre la pollution de l’air

Du 8 au 12 juillet 2024, Lagos sera l’épicentre de la lutte contre la pollution de l’air en Afrique. C’est à la faveur du forum CLEAN-Air qui réunira plus de 300 experts de 40 pays dans la capitale économique du Nigéria. Cet événement crucial vise à partager des connaissances, établir des collaborations et promouvoir des interventions durables pour améliorer la qualité de l’air dans les villes africaines.

Dans le cadre des préparatifs de la deuxième édition de la Conférence Internationale sur les villes et territoires engagés, qui se tiendra à Château-Thierry à Paris en France le 23 novembre 2024, un appel à contribution est lancé. Cet appel vise à solliciter des idées, des projets et des expériences innovantes dans le domaine du développement urbain durable, avec une attention particulière portée aux défis rencontrés en Afrique.

Avec plus d’une personne sur deux vivant désormais en milieu urbain, l’Afrique est le continent connaissant la tendance d’urbanisation la plus rapide au monde. Selon Africapolis, une base de données recensant les dynamiques d’urbanisation du continent, l’Afrique urbaine est passée de 27 millions à 587 millions d’habitants entre 1950 et 2020. Il s’agit toutefois une urbanisation rapide et non planifiée qui entraîne une série de problèmes environnementaux et sociaux. Les villes africaines, sont confrontées à des défis majeurs tels que la déforestation, la pollution atmosphérique et les difficultés d’accès à l’eau et à l’énergie.
Cette situation précaire nécessite une action urgente et concertée pour promouvoir un développement urbain durable et résilient. C’est à cela que tente de répondre la Conférence Internationale sur les villes et territoires engagés, dont la deuxième édition est prévue le 23 novembre 2024 à Château-Thierry, à Paris en France. La conférence offre une plateforme pour discuter des défis actuels et proposer des solutions innovantes.
La Fondation EBOKO, organisatrice de la conférence, est engagée dans la promotion du développement durable en Afrique, avec un accent particulier sur la construction de villes durables. En recueillant des contributions en amont, les organisateurs souhaitent enrichir les discussions et mettre en avant les initiatives les plus inspirantes.
Boris Ngounou

2e Conférence internationale sur les villes et territoires engagés, l’appel à contributions est lancé

Dans le cadre des préparatifs de la deuxième édition de la Conférence Internationale sur les villes et territoires engagés, qui se tiendra à Château-Thierry à Paris en France le 23 novembre 2024, un appel à contribution est lancé. Cet appel vise à solliciter des idées, des projets et des expériences innovantes dans le domaine du développement urbain durable, avec une attention particulière portée aux défis rencontrés en Afrique.

La recrudescence des éboulements de terrain inquiète au Cameroun. Une situation qui pousse à s’interroger sur la mise en œuvre par les pouvoirs publics d’une planification urbaine. C’est l’objet de cette tribune.
Par Leonel Akosso
Ce dimanche 08 octobre 2023, la forte pluie qui s’est abattue sur la ville de Yaoundé a causé un éboulement de terrain au quartier MBANKOLO, entraînant plusieurs dégâts matériels et humains. Cette tragédie vient compléter la liste noire des catastrophes naturelles qui se répètent presque au même moment de l’année depuis bientôt cinq ans. Il faut évoquer notamment aux éboulements de terrain de NGOUACHE à Bafoussam qui avaient fait 43 morts en octobre 2019. Et dans la même période, au quartier NGOUSSO à Yaoundé, le même phénomène avait entraîné une perte en vie humaine. Une telle récurrence ne peut être que le fait d’une situation de chaos urbain en contexte camerounais.
L’urbanisme au Cameroun est régi par des règles générales d’urbanisme et de construction et mis en œuvre par des documents de planification urbaine qui sont bien mentionnés à l’article 26 de la loi n° 2004/003 du 21 avril 2004, complétée par le décret n°2008/0735/PM du 23 avril 2008 dans son article 2. Il y est stipulé que les documents d’utilisation et de maîtrise de l’espace urbain sont:
– Plan Directeur d’urbanisme (PDU)
-Plan d’Occupation des Sols (POS)
– Plan de Secteur (PS)
-Plan Sommaire d’Urbanisme (PSU)
La loi du 21 avril 2004 dit en sa section 2, Article 9, alinéa 1  » Sont inconstructibles, sauf prescription spéciale, les terrains exposés à un risque naturel (inondation, érosion, éboulement, séisme etc…) les parties du domaine public classées comme telles et les aires écologiquement protégées telles que définies par la législation environnementale. (2) Sont impropres à l’habitat les terrains exposés à un risque industriel ou à des nuisances graves (pollution industrielle, acoustique…) et ceux de nature à porter atteinte à la santé publique et aux valeurs culturelles locales…
On relève donc de ce fait dans nos grands centres urbains tels que la ville de Douala, les constructions anarchiques occupant parfois la voie publique et les zones marécageuses comme MAKEPE ou MABANDA.
Tout compte fait, la sensibilisation et l’éducation sont nécessaires pour éviter le pire. Par exemple, le jeune public doit être informé sur la nécessité de mener des études d’impact environnemental avant tout projet de construction. La nécessité des bureaux de mairies où sont délivrés les permis de bâtir. Un locataire en vie vaut mieux qu’un propriétaire enseveli.
L’éducateur quant à elle doit se mener à travers des campagnes mobiles de porte-à-porte à effectuer par des agents communaux et des experts en géotechniques pour se rassurer de la viabilité des constructions dans nos villes. Ceci pour mieux anticiper l’évacuation des zones à risques par les populations déjà installées et pour procéder au balisage des zones à risques avec la collaboration des chefs de quartier et de village au moyen de plaques signalétiques.

The 2023 report on the development goals (SDGs) in Africa notes that the proportion of people living in shanty towns has fallen. This is an indicator of the continent’s progress on SDG11, which concerns sustainable cities and communities.
Africa still has a long way to go when it comes to the eleventh Sustainable Development Goal (SDG11), the theme of which is « sustainable cities and communities ». However, as far as the sustainable habitat component is concerned, the 2023 report on the SDGs in Africa notes a reduction in the proportion of people living in shanty towns.
According to the United Nations Development Programme (UNDP), a shanty town is a disadvantaged part of a city characterised by very unhealthy housing built by the inhabitants from salvaged materials, extreme poverty and no rights or security of tenure. According to the World Bank, over 60% of Africa’s urban population now lives in shanty towns. These almost 285 million urban dwellers represent 60% of Africa’s urban population. In 2003, Africans living in shanty towns made up 71.9% of the urban population.
The reduction in the proportion of Africans living in shanty towns is mainly due to the efforts of North African countries. This is the only sub-region in Africa and the developing world where the number (8.7 million) and proportion of slum dwellers have fallen steadily (from 20% to 13%), according to the United Nations Habitat Organization (UN-Habitat). Egypt, Morocco and Tunisia have been the most successful countries in this respect. In sub-Saharan Africa, however, the total proportion of the urban population living in shanty towns has fallen by just 5%, or 17 million people.
To improve Africa’s progress on SDG11, the report recommends greater investment in infrastructure to improve access to public transport, waste management and air quality in African cities.
Entitled « Accelerating recovery from the coronavirus pandemic (Covid-19) and the full implementation of the 2030 Agenda for Sustainable Development and the African Union’s Agenda 2063 at all levels », The 2023 Report on the MDGs in Africa was published on the sidelines of the 78th General Assembly of the United Nations by the UNDP, the African Union Commission (AUC), the United Nations Economic Commission for Africa (UNECA) and the African Development Bank (AfDB).
Fanta Mabo