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Boris Ngounou

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Greenpeace exige la transition vers les énergies renouvelables

C’est la plus grande mobilisation de ces 10 dernières années. Des centaines de militants climatiques, déployés et harangués par Greenpeace à travers plus de 550 manifestations menées dans 60 pays dont le Cameroun, et la République Démocratique du Congo. Les militants de Greenpeace expriment ainsi leur soutien à l’appel lancé par le Secrétaire des Nations Unies. Les 20 septembre dernier lors des travaux de 78eme Assemblée générale des Nations Unies, Antonio Guterres a exhorté les chefs d’Etats à la prise d’engagements ambitieux, pour l’élimination progressive des combustibles fossiles, notamment le pétrole et charbon.

Infrastructure énergétique : Une nouvelle société de développement hydroélectrique voit le jour au Cameroun

L’Assemblée générale constitutive de la Kikot Hydro Power Company (KHPC) a lieu ce 25 septembre 2023 à Yaoundé. Constituée par l’État du Cameroun et la société publique française Électricité de France (EDF), la KHPC a pour mission, la construction et l’exploitation d’un projet hydroélectrique de 550 Kilowatts (le plus puissant du Cameroun), à Kikot, localité située dans la région du Littoral.

AFRIQUE : Greenpeace soutient António Guterres pour l’abandon des énergies fossiles

À l’invitation du secrétaire général de l’Organisation des Nations unies (ONU), un Sommet mondial sur l’Ambition climatique se tient le 20 septembre 2023 à New York aux États unis d’Amérique. António Guterres saisit cette occasion pour lancer un appel pour l’abandon des combustibles fossiles. Pour apporter son soutien à cet appel du patron de l’ONU, Greenpeace a mobilisé des centaines de militants à travers plus de 550 actions organisées dans 60 pays dont le Cameroun, et la République démocratique du Congo (RDC).

Gabon : un camerounais interpelé avec 120 kg d’ivoire

Dans le cadre d’une vaste opération de lutte contre le trafic d’ivoire au Gabon, une opération d’envergure a permis d’intercepter une cargaison importante d’ivoire qui devait être acheminé depuis le Gabon vers le Cameroun par un vaste réseau organisé de trafic d’ivoire. Plusieurs personnes ont été interpellées dont au moins deux des protagonistes importants de ce trafic international.

GABON : quand la biodiversité marine permet de réduire la dette extérieure, de 450 M$

Le Gabon verra ses créances s’alléger de 450 millions de dollars, grâce au mécanisme novateur dette-nature. Piloté pour le compte du Gabon par Bank of America (BofA), le mécanisme dette-nature permet aux pays en développement de diminuer leur dette extérieure en contrepartie d’un financement de leur biodiversité. La contrepartie du Gabon consiste à protéger une partie de son écosystème marin. C’est le deuxième cas en Afrique après les Seychelles.

Les conséquences de la pêche illicite au Cameroun

La pêche industrielle est en procès au Cameroun. Les violations commises par cette catégories de pêche dont les prises à la fois massives et excessives mettent en mal la biodiversité marine et les moyens de subsistance des communautés côtières, ont valu au Cameroun d’écoper d’un carton rouge de la part de la commission européenne. Par cette sanction, les produits de pêche camerounais sont interdits d’entrée sur le marché européen. Car les ressources halieutiques du Cameroun sont pour ainsi dire, capturées de manière illicite, non déclarée et non réglementée. L’on parle ici de pêche INN. Un fléau qui coute à l’économie camerounaise, un manque à gagner de l’ordre de 20 milliards de Fcfa par an, selon des chiffres officiels.

CAMEROUN : des pratiques hors la loi du ministère des forêts, dénoncées à Ebo

Le ministre camerounais des Forêts et de la Faune vient d’octroyer un certificat d’assiette annuelle de coupe à l’entreprise Sextransbois, déjà bénéficiaire d’une concession forestière en convention provisoire. Mais pour la société civile, le processus d’octroi de ce certificat qui concerne une zone du massif forestier d’Ebo, situé à cheval entre les régions du Centre et du littoral, ne s’est pas déroulée comme le veulent la législation et la réglementation forestières, en vigueur au Cameroun. Une décision qui constitue une menace sur les droits des communautés Banen qui ont toujours revendiqué un retour sur leurs terres ancestrales, ainsi que sur la biodiversité de cette forêt.

CAMEROUN: les pêcheurs artisanaux accusent les chalutiers, de pêche INN

Les chalutiers restent muets face aux ravages de la pêche illicite dans la région du Golfe de Guinée, mais pas les pêcheurs artisanaux. Ces derniers pointent un doigt accusateur sur la pêche industrielle. Les chalutiers seraient les principaux responsables d’un phénomène qui menace la biodiversité marine et la sécurité alimentaire des communautés côtières. Et pourtant la communauté internationale semble être passée à la phase répressive, avec notamment le Cameroun, dont le cas sert d’exemple aux autres pays de la région. Avec un peu plus de 33 millions de dollars de manque à gagner annuel causé par la pêche illicite, le pays d’Afrique centrale est tombé sous le coup d’un carton rouge de la Commission européenne le 5 janvier 2023, et s’est vu octroyer le statut de « pays non coopérant dans la lutte contre la pêche illicite, non déclarée et non réglementée (pêche INN, Ndlr)».

Pierre Cailleteau et Hamouda Chekir: « « le swap dette contre nature » … adapté pour le bassin du Congo »

La banque Lazard vient d’assister l’Équateur dans le cadre d’un montage financier bénéfique à la fois pour la nature et l’économie du pays. Concrètement, l’Équateur a échangé sa dette actuelle de 1,63 milliard de dollars contre une dette de 656 millions dollars, une transaction qui correspond à 3 % de la dette extérieure totale du pays d’Amérique du sud, soit 48,129 milliards de dollars en février 2023. En contrepartie de l’annulation de cette dette extérieure, l’Équateur assurera le financement des mesures de protection des Galápagos, un archipel classé au patrimoine de l’humanité. La rédaction d’Afrik21 s’est entretenue avec Pierre Cailleteau, associé gérant et Hamouda Chekir, gérant, qui sont tous deux, des membres de l’équipe Conseil aux gouvernements de la banque d’affaires pour décrypter ce mécanisme financier et questionner sa faisabilité dans les pays du bassin du Congo.