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Category: Economie verte

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The Board of Directors of the African Development Bank (AfDB) Group has approved a $10 million equity investment in the Alliance for Green Infrastructure in Africa-Project Development Fund (AGIA-PD). Led by the AfDB, the AGIA-PD fund is a $10 billion initiative designed to help accelerate Africa’s green transition.
A new contribution to the capital of the Alliance for Green Infrastructure in Africa-Project Development Fund (AGIA-PD) is announced. On January 24, 2024 in Abidjan, members of the African Development Bank (AfDB) Group Board of Directors adopted the proposal for a $10 million equity investment in the AGIA-PD fund. This is the first tranche of a $40 million equity investment to which the bank committed at the 28th United Nations Climate Conference (COP28) in Dubai in December 2023.
A component of the Alliance for Green Infrastructure in Africa (AGIA), the AGIA-PD Fund is a $10 billion initiative led by the AfDB and created jointly with the African Union Commission (AUC), the pan-African investment platform Africa50 and several other partners. The aim is to help accelerate the continent’s green transition by working with African countries and the international and local private sector to prepare and develop transformative green and resilient infrastructure projects and programs on a very rapid and large scale.
The projects targeted by AGIA-PD are aligned with recipient countries’ Nationally Determined Contributions (NDCs), as well as with the AfDB’s High 5 strategic priorities of Lighting up and Powering Africa, Feeding Africa, Industrializing Africa, Integrating Africa and Improving People’s Quality of Life, and the Bank’s Climate Change and Green Growth Framework 2021-2030.
To achieve its objectives, AGIA will be implemented through three pillars, the first of which is project preparation, aimed at mobilizing $100 million in grants for targeted activities. The second pillar, with AGIA-PD as its instrument, is project development, aiming to mobilize $400 million in mixed capital to transform green infrastructure project concepts into bankable opportunities. Finally, the third pillar, Investment and Financing, consists of putting in place a framework to facilitate the mobilization of ten billion dollars of financing (equity, loans and risk mitigation instruments) to enable the large-scale financing of green infrastructure projects prepared and developed under the first two pillars.
Fanta Mabo

Uganda takes the first step towards integrating the circular economy model into its national strategy. The East African country launched its circular economy roadmap on January 31, 2023 in the capital Kampala. The document aims to stimulate sustainable growth and green industrialization, in line with Uganda’s national « Vision 2040 » program.

The process of creating a circular economy in Uganda now has a roadmap. The official launch ceremony for this document was held on January 31, 2023 in the Ugandan capital, Kampala. The document’s provisions guarantee socio-economic development and inclusive growth, including job creation, while protecting the country’s natural capital and combating the effects of climate change.
This initiative jointly supported by the African Circular Economy Alliance (ACEA) and the African Circular Economy Facility (ACEF) of the African Development Bank (AfDB), will mobilize government decision-makers, businesses and civil society organizations in efforts to fully harness the potential of circularity to accelerate progress towards the Sustainable Development Goals (SDGs) and climate action.
« Circular economy roadmaps are policy tools to direct investments towards the efficient use of Africa’s natural assets, generating dividends for nature and people, » explains Anthony Nyong, the AfDB’s Director of Climate Change and Green Growth.
The circular economy and green jobs
The circular economy is a model of production and consumption that involves sharing, reusing, repairing, renovating and recycling existing products and materials for as long as possible, so that they retain their value. According to the Ugandan authorities, in addition to boosting household incomes, the country’s seven million young people are among those expected to benefit most from the circular economy, through the creation of green jobs. « Uganda, which is in the early stages of its industrialization, has the privilege of following the path of a sustainable transition that allows us to avoid the consequences of resource-inefficient industrialization, » said Joshua Mutambi, Commissioner at Uganda’s Ministry of Trade, Industry and Cooperatives.
The green economy implementation process also meets the objectives of Uganda’s Nationally Determined Contribution (NDC). In the document, updated in September 2022, Uganda pledges to reduce its net greenhouse gas emissions by 24.7% from business-as-usual levels by 2030, totaling an absolute reduction in CO2 emissions of around 36.75 million tonnes in key sectors such as energy, agriculture, forestry and other land uses, industrial processes and product use, transport and waste.
Fanta Mabo

Portée par la loi no 16-01 du 31 décembre 2001 portant code forestier en République gabonaise la notion de foret communautaire est introduite dans nos communautés. En effet, avec la mise en place des forêts communautaires sur l’étendue du territoire nationale, les communautés peuvent désormais améliorer leurs conditions de vie et assurer le développement des villages en gérant durablement leurs forêts et en créant des activités génératrices de revenus.
Grace à ce modèle de gestion, elles peuvent désormais être autonome et, avec les retombées de l’exploitation de la forêt communautaire, la communauté peut développer plusieurs projets d’utilité communautaire tel, l’électrification des villages, l’hydraulique villageoise, les dispensaires, les écoles, les AGRs etc.).
Mais, qu’est-ce qu’une forêt communautaire ?
D’après l’article 156 du code forestier, « La forêt communautaire est une portion du domaine forestier rural affectée à une communauté villageoise en vue de mener des activités ou d’entreprendre des processus dynamiques pour une gestion durable des ressources naturelles à partir d’un plan de gestion simplifié ». Ce plan simple de gestion consiste à faire l’étude sociaux économique et de déterminer les différents types d’activités à mener en fonction des ressources disponible dans les quatre blocs dont chacun sera exploité pendant cinq ans.
Aux termes de l’article 157 du code forestier, les forêts, les forêts communautaires sont créés dans les conditions fixées par voies réglementaires dans le domaine forestier rural, a la demande d’un village, d’un regroupement de village, d’un caton dans l’intérêt général de communautés villageoises concernées. De plus, l’administration des Eaux et Forêts doit apporter une aide gratuite aux communautés pour la création et la gestion de cette forêt. Les revenus issus de la forêt communautaire ne sont pas taxés.
Dans le Département de la Mvoung, on enregistre deux forêts communautaires en convention définitive à savoir, la forêt communautaire du regroupement des villages Koumameyong et Ekarlong (AVOLE-NLAME) et celle de NGOKOELA (Ovan). La création de ses forêts communautaires s’est faite avec l’assistance de l’administration des Eaux et Forêts, du projet DACEFI et de la FAO.
Malgré l’engouement de plus en plus fort pour la foresterie communautaire manifesté par les populations villageoises, il est à déplorer, le non-respect du plan simple de gestion par les associations villageoises ; la majorité des communautés bénéficiaires d’une FC choisissent comme activités unique que l’exploitation du bois d’œuvre, qui génère plus et rapidement de revenus. Malheureusement, c’est cette activité qui est à l’origine des divisions au sein des communautés.
Dans la plupart des villages, les communautés se plaignent essentiellement de n’avoir pas été formé avant l’attribution de la convention définitive pour mieux appréhender les mécanismes de gestion de leur forêt communautaire, toute chose qui retarde le développement des activités. C’est dans le but de soutenir ses associations que l’ONG Conservation Justice intervient auprès des communautés pour les formés et les appuyés pour une meilleure gestion de la forêt communautaire car, il reste encore bien de points d’ombre à résoudre afin que le concept de forêt communautaire ne soit pas perverti ou détourné de son but premier qui est de servir la communauté villageoise.

                                                              Dieu-Donné KUMBAHT, Responsable de la communication à Conservation Justice

GABON : L’exploitation des forêts communautaires comme concept de développement des communautés villageoises et de gestion durable des ressources naturelles

Portée par la loi no 16-01 du 31 décembre 2001 portant code forestier en République gabonaise la notion de foret communautaire est introduite dans nos communautés. En effet, avec la mise en place des forêts communautaires sur l’étendue du territoire nationale, les communautés peuvent désormais améliorer leurs conditions de vie et assurer le développement des villages en gérant durablement

Journaliste environnementaliste et littéraire, LEONEL AKOSSO a lu pour notre média, l’exhortation apostolique du Pape François, LAUDATE DEUM, publié le jour de la fête de Saint François d’Assise, le 04 octobre 2023. Cette production littéraire fait suite à l’encyclique écologique LAUDATO SI, paru en 2015 et longtemps resté une référence en matière de discours officiel de L’Eglise catholique Romaine sur la protection de l’environnement.


Le 04 octobre 2023, le Pape François a publié l’exhortation apostolique LAUDATE DEUM (Louez Dieu). Ce même 04 octobre était jour de fête de Saint François d’Assise et marquait l’ouverture du Synode sur l’avenir de L’Eglise catholique Romaine. Dans cette exhortation apostolique présentée comme une suite à l’encyclique phare sur l’écologie intégrale LAUDATO SI paru en 2015, le Pape François place à nouveau l’écologie au centre de son pontificat en alertant sur la dégradation accélérée de la planète, l’indifférence des puissants face à cette catastrophe et les dangers liés aux récents progrès scientifiques et techniques réalisés ces huit dernières années.
Le Pape commence son exhortation en ces termes :  » Huit années se sont écoulées depuis que j’ai publié la lettre encyclique LAUDATO SI, voulant partager avec vous tous, frères et sœurs de notre planète éprouvée, nos profondes préoccupations concernant la sauvegarde de la Maison Commune. Mais je me rends compte au fil du temps que nos réactions sont insuffisantes alors que le Monde qui nous accueille s’effrite et s’approche peut-être d’un point de rupture. Quoiqu’il en soit de cette éventualité, il ne fait aucun doute que l’impact du changement climatique sera de plus en plus préjudiciable à la vie et aux familles de nombreuses personnes. Nous en ressentirons les effets dans les domaines de la santé, de l’emploi, de l’accès aux ressources, du logement, des migrations forcées… »
A travers ces propos, le Saint Père fait le constat d’un échec à retarder le compte à rebours de la dégradation de l’environnement par l’Homme, malgré les alertes lancées par le Successeur de Saint Pierre en personne. Alors, faut-il arrêter de parler? Pas du tout. Car si nous arrêtions d’être vigilants sur la dégradation de l’environnement, le pire, en plus de ne plus être combattu, serait accéléré et toutes les forces du profit se déchaineraient comme un seul Homme pour donner le coup de grâce à Notre environnement et à Notre Terre déjà en pleine agonie. Comme le Pape qui malgré la gravité de la situation continue de réfléchir, d’écrire et d’alerter avec notamment ce nouveau et précieux document, nous devons continuer à mener ce merveilleux combat.
Outre cet aveu d’impuissance, le Pape continue avec la prose qu’on lui reconnaît, de dénoncer le capitalisme. En fustigeant à maintes reprises la recherche débridée du profit, il rend visible ce que tout le monde sait: que notre modèle économique ne cherche qu’une chose : s’agiter toujours plus, détruire, produire encore et encore au nom d’une approche consumériste de la prospérité. En reprenant des arguments classiques de l’anticapitalisme, le Pape se fait l’écho de divers militants écologistes, condamnant comme eux les faux progrès miroités par le marketing pour voiler la propre décadence des élites mondialisées. Il est clair que le Saint Père reprend à son compte, avec un supplément spirituel et théologique la vieille théorie de la lutte des classes. Le Pape parle de la responsabilité des plus riches et des pays occidentaux, considérés en partie comme responsables de la crise climatique. En dénonçant leur manque d’engagement pour l’inversion de la courbe de l’effondrement climatique tel que relevé par le Secrétaire Général de l’Organisation des Nations Unies, Antonio Gutterez, le Pape François aborde également la question des nouvelles technologies, les dangers de l’intelligence artificielle et les conséquences des grands projets à impact environnemental négatif. Il rappelle enfin l’utilité d’un choix radical en faveur de l’écologie et l’importance des petits gestes quotidiens en faveur de la protection de l’environnement.
Ce second plaidoyer pour la protection de l’environnement doit rappeler à l’Occident qu’il compte actuellement les pays les plus exposés aux conséquences de la crise climatique en termes de pollution de l’air et des sols, et de pénurie d’eau et d’énergie de toute sorte. L’Afrique quant à elle, pour le bonheur de ses propres enfants piégés de la misère depuis longtemps; doit envisager avec sérénité sa marche vers la prospérité économique et l’exploitation de ses richesses pour devenir elle aussi une puissance économique digne et fière. Mais la ruine de l’Occident devra lui permettre dans cette quête légitime de prospérité, d’éviter de commettre les mêmes erreurs.
Leonel Akosso

LAUDATE DEUM, deuxième plaidoyer écologique du Pape François

Journaliste environnementaliste et littéraire, LEONEL AKOSSO a lu pour notre média, l’exhortation apostolique du Pape François, LAUDATE DEUM, publié le jour de la fête de Saint François d’Assise, le 04 octobre 2023. Cette production littéraire fait suite à l’encyclique écologique LAUDATO SI, paru en 2015 et longtemps resté une référence en matière de discours officiel de L’Eglise catholique Romaine sur la protection de l’environnement.

L’Assemblée générale constitutive de la Kikot Hydro Power Company (KHPC) a lieu ce 25 septembre 2023 à Yaoundé. Constituée par l’État du Cameroun et la société publique française Électricité de France (EDF), la KHPC a pour mission, la construction et l’exploitation d’un projet hydroélectrique de 550 Kilowatts (le plus puissant du Cameroun), à Kikot, localité située dans la région du Littoral.

Kikot Hydro Power Company (KHPC), est une sorte de joint-venture. Une Coentreprise, dont les actions sont détenues à la fois par le gouvernement camerounais à travers son ministère de l’économie, et celui de France, à travers l’entreprise publique française, Électricité de France.

Ces deux entités se mettent ensemble dans le cadre d’une entreprise commune. La KHPC voit le jour, quatre ans, après la signature du protocole d’accord y relatif. Elle a pour objectifs principaux, la construction et l’exploitation du projet hydroélectrique de Kikot, prévu sur le fleuve Sanaga, dans le département de la Sanaga-Maritime, région du Littoral.

Le projet énergétique situé à 60 kilomètres de Yaoundé aura une capacité maximale de production estimée à 550 kilowatts d’électricité, soit la plus puissante du Cameroun. Le coût du projet s’élève à environ 650 milliards de FCFA. La mobilisation de ce financement est annoncée pour l’année prochaine. Le démarrage des travaux sur le terrain est prévu pour 2025,  alors que la mise en service du barrage interviendra en 2030.

Le modèle de gestion du projet hydroélectrique de Kikot s’inscrit dans le domaine des Partenariats Public Privé (PPP) identifiés dans la Stratégie Nationale de développement (SND30) du Cameroun. Ce mode de partenariat est d’ailleurs celui qui a permis le lancement des travaux de l’aménagement hydroélectrique de Nachtigal dans la région du centre. Un barrage d’une capacité de 420 MW, dont la mise en service intégrale est prévue pour l’année prochaine.  

L’orientation du gouvernement camerounais vers les Partenariats Public Privé, est en effet, une correction aux précédents échecs  rencontrés dans la construction des infrastructures hydroélectriques au Cameroun. Il s’agit entre autres des projets Mekin et de Mêmve ELe dans la région du sud, et du barrage de Bini à Warrak, dans la région de l’Adamaoua. 

Boris Ngounou

Infrastructure énergétique : Une nouvelle société de développement hydroélectrique voit le jour au Cameroun

L’Assemblée générale constitutive de la Kikot Hydro Power Company (KHPC) a lieu ce 25 septembre 2023 à Yaoundé. Constituée par l’État du Cameroun et la société publique française Électricité de France (EDF), la KHPC a pour mission, la construction et l’exploitation d’un projet hydroélectrique de 550 Kilowatts (le plus puissant du Cameroun), à Kikot, localité située dans la région du Littoral.

Long ignored and plundered by essentially capitalist exploitation, Africa’s natural capital is now emerging as a guarantee of a green economy and an opportunity for global climate action. Studied, quantified and sustainably developed, the potential of Africa’s natural capital offers opportunities that complement private capital flows and official development assistance.
Today, Africa is at a crossroads in terms of mobilising the financial resources needed to achieve its sustainable development ambitions, and to combat and adapt to climate change. The continent must choose between nature-based financing approaches and traditional financing models that have become obsolete.
According to estimates by the Organisation for Economic Co-operation and Development (OECD), official development assistance has stagnated significantly since 2010, even falling to its lowest level in Africa, reaching 34 billion dollars in 2022. Access to international capital markets, meanwhile, has remained fairly restrictive and very costly due to investors’ high perception of risk. However, Africa, which needs $33 billion a year to adapt to climate change, is currently receiving only around $6 billion, according to data from the African Development Bank (AfDB).
Yet Africa is not short of options. As well as mobilising the private sector, it could take advantage of its enormous potential in terms of natural capital. This asset represents between 30% and 50% of the total wealth of African countries, although it is not often taken into account in economic measures such as the calculation of gross domestic product (GDP). Yet this capital offers essential assets for promoting inclusive, green growth in the face of climate change.
A rich and varied potential
Natural capital is made up of everything in ecosystems, with the exception of people and their property. It includes all the natural resources that are directly useful to humans or that they can develop technically and economically, such as water, energy, forests, mineral deposits, agricultural land and fisheries. It also includes hidden ecosystem services, such as air and water quality, protection against natural disasters, pollution control, pollution elimination and wildlife habitat.
Data compiled by the AfDB demonstrate the wealth of Africa’s natural capital. Around 30% of all the world’s mineral reserves are found on the continent, including 60% of cobalt reserves and 90% of platinum group metal reserves. The continent makes a substantial contribution to the world’s annual production of six key minerals: 80% of platinum, 77% of cobalt, 51% of manganese, 46% of diamonds, 39% of chromium and 22% of gold.
The continent also holds 7% of the world’s natural gas and oil reserves. In addition, Africa has over 60% of the world’s undeveloped arable land and is home to 13% of the world’s population, 60% of whom are under the age of 25, making it the world’s youngest population. Around 75% of African countries have access to the sea, offering huge opportunities in the blue economy, whose global potential, if managed sustainably, is estimated at around 1,500 billion dollars.
The climate component
In Central Africa, for example, natural capital offers many more opportunities. This means making sustainable use of the potential of the Congo Basin, which covers 530 million hectares, 70% of Africa’s forest cover, 6% of the world’s forest area and 91% of Africa’s dense rainforests. In terms of energy, the Congo Basin represents 17 million megawatts of renewable energy potential and almost 125,000 megawatts of hydroelectricity.
As the world’s second largest forest (after the Amazon), the Congo Basin absorbs 750 million tonnes of CO2 every year, according to the Central African Forest Commission (COMIFAC). This decisive role in global climate regulation can be used by countries in the sub-region to negotiate debt-for-nature contracts. This technique, invented by the American biologist Thomas Lovejoy, considered to be the godfather of biodiversity, ultimately consists of exchanging part of the foreign debt for local investments aimed at protecting the environment. The debt-for-nature swap is often presented as a debt relief technique for developing countries. It involves extending payment terms, reducing interest rates, granting new loans at lower rates than conventional, and even cancelling debts.
The debt-for-nature mechanism has been expanding in Africa for some time. In June 2023, Portugal announced that it would swap $153 million of Cape Verde’s debt for investments in nature. At the beginning of August 2023, Gabon concluded its own agreement, worth 450 million dollars with the Bank of America (BofA), for the protection of part of its marine ecosystem. This is the second operation of its kind on the continent after the Seychelles.
The AfDB Initiative
To improve the way natural capital is taken into account on the continent, on 9 September 2021 the AfDB launched a new initiative on integrating natural capital into development finance in Africa (Natural Capital for African Development Finance, NC4-ADF).
This 2-year programme promotes best practices for integrating natural capital into the development finance architecture. Another focus is on how to get rating agencies to integrate green growth and natural capital considerations into sovereign risk and credit ratings for African countries.
NC4-ADF is supported by the World-Wide Fund for Nature (WWF), the German Federal Ministry for Economic Cooperation and Development (BMZ) through its dedicated agency (Deutsche Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit, GIZ), the United Nations Environment Programme (UNEP), the Mava Foundation, the International Institute for Sustainable Development (IISD) and the Economics for Nature (E4N) partnership, which aims to put natural capital at the heart of economies.
Fanta Mabo

AFRICA: natural capital is gradually being taken into account

Long ignored and plundered by essentially capitalist exploitation, Africa’s natural capital is now emerging as a guarantee of a green economy and an opportunity for global climate action. Studied, quantified and sustainably developed, the potential of Africa’s natural capital offers opportunities that complement private capital flows and official development assistance.

With Africa in need of more than $300 billion a year for climate adaptation, policymakers and government officials gathered at a high-level event on the sidelines of the African Climate Summit in Nairobi called for innovative mechanisms to unlock climate finance. The event, co-organised by AfriCatalyst and Open Society Foundations (OSF), explored how the continent can successfully leverage debt-for-nature swaps to finance climate action.


This year, AfriCatalyst has played a leading role in shaping the climate change debate on the African continent. The pan-African development consultancy, based in Dakar, Senegal, publishes weekly analyses of climate-related policies that offer guidance to investors, policy-makers and media professionals. At a high-level event co-organised with the Open Society Foundations on the sidelines of the African Climate Summit in Nairobi, Kenya, AfriCatalyst launched its flagship policy paper entitled « Scaling up debt swaps for climate and nature in Africa ».
The paper explains how the continent can restructure its debt to align with the Sustainable Development Goals (SDGs) and climate resilience, presenting a win-win situation for both foreign creditors and African nations. The Executive Vice President of Finance and Banking at the African Export-Import Bank (Afrexim Bank), however, emphasised the key role played by multilateral development institutions in providing guarantees, attracting foreign investors and financing the early stages of implementing debt-for-nature mechanisms. Denys Denya emphasised the bank’s commitment to working with relevant stakeholders to address the climate issue.
« The African Export-Import Bank has set aside $500 million to help with climate projects. The private sector considers certain climate projects to be risky. The public sector cannot finance these projects on its own. By providing concessional finance, grant finance and guarantees to investors to look at projects differently », he said.
The debt-for-nature mechanism was cited as one of the climate financing models on which agreements would be reached at the first African Climate Summit. The organisers announced agreements worth several hundred million dollars.
The debt-for-nature swap is often presented as a technique for relieving the debt of developing countries. It involves extending payment terms, reducing interest rates, granting new loans at lower rates than conventional and even cancelling debts. This technique, invented by the American biologist Thomas Lovejoy, considered to be the godfather of biodiversity, ultimately consists of exchanging part of the foreign debt for local investments aimed at protecting the environment.
The debt-for-nature swap is one of the innovative mechanisms that experts are recommending to unblock climate financing in Africa. « It can’t be business as usual – we have to innovate. We need to create a Triple A of climate finance: Adaptability, Affordability and Accessibility of climate finance. I believe that adaptation and mitigation can go hand in hand », said Ibrahima Cheick Diong, Under-Secretary-General of the United Nations and Director General of the African Risk Capacity Group (ARCG).
According to AfriCatalyst, Africa needs more than 300 billion dollars a year for climate adaptation.
Fanta Mabo

AFRICA: debt-for-climate swaps once again recommended

With Africa in need of more than $300 billion a year for climate adaptation, policymakers and government officials gathered at a high-level event on the sidelines of the African Climate Summit in Nairobi called for innovative mechanisms to unlock climate finance. The event, co-organised by AfriCatalyst and Open Society Foundations (OSF), explored how the continent can successfully leverage debt-for-nature swaps to finance climate action.

National roadmaps could play an important role in creating a favourable environment for the adoption of the circular economy in Africa. The African Development Bank (AfDB) has made the circular economy its priority in order to popularise it on the continent. The financial institution reaffirmed its commitment at the Global Circular Economy Forum 2023, organised by the Finnish Sitra Innovation Fund in Helsinki, Finland from 30 May to 2 June 2023.

The circular economy is a model of production and consumption that involves sharing, renting, reusing, repairing, refurbishing and recycling existing materials and products for as long as possible. It represents an enormous advantage for environmental protection, in that it reduces our impact on nature and cuts down on the exploitation of natural resources. Hence the interest of the African Development Bank (AfDB).

To promote the transition of African economies to this model, the pan-African financial institution is banking on a regulatory framework developed in a consensual and inclusive manner in each of its member states. "National governments need to create the right legal and policy foundations to encourage financial flows to move towards circular economy solutions," said Anthony Nyong, the AfDB's Director of Climate Change and Green Growth, at the Circular Economy Global Forum 2023, organised by the Finnish Sitra Innovation Fund in Helsinki, Finland from 30 May to 2 June 2023.

Through the African Circular Economy Facility (ACEF), a multi-donor trust fund, the African Development Bank is supporting five African countries in developing national roadmaps to enable the transition to a circular model. "It is important that the process of developing the roadmaps is inclusive in order to achieve sustainable, locally-owned results," added Anthony Nyong.

A study cited by the World Economic Forum indicates that the circular economy represents a $4500 billion opportunity by 2030.

Fanta Mabo

AFRICA: the AfDB’s commitment to the transition to the circular economy

National roadmaps could play an important role in creating a favourable environment for the adoption of the circular economy in Africa. The African Development Bank (AfDB) has made the circular economy its priority in order to popularise it on the continent. The financial institution reaffirmed its commitment at the Global Circular Economy Forum 2023, organised by the Finnish Sitra Innovation Fund in Helsinki, Finland from 30 May to 2 June 2023.

Environnementales 10

Environnementales, le plus grand magazine radiophonique de contribution à la protection de l’environnement, célèbre ses 10 ans.

Yaoundé, esplanade de la Radio Tiemeni Siantou, du 27 au 31 mars 2023.

Partenaires, mécènes, sponsors, prenez contact au 674 03 39 89

Environnementales, 10 ans de radio au service de la nature. Egalement disponible  sur environnementales.com.

Environnementales 10

Environnementales, le plus grand magazine radiophonique de contribution à la protection de l’environnement, célèbre ses 10 ans.
Yaoundé, esplanade de la Radio Tiemeni Siantou, du 27 au 31 mars 2023.
Partenaires, mécènes, sponsors, prenez contact au 674 03 39 89
Environnementales, 10 ans de radio au service de la nature. Egalement disponible sur environnementales.com.

Gabon has just been certified for carbon credit by the United Nations Framework Convention on Climate Change (UNFCCC). The government welcomes a step forward for the marketing of carbon credits in Gabon.

On Friday 7 October 2022, the United Nations Framework Convention on Climate Change (UNFCCC) published́ its report on the technical analysis of Gabon’s activities over the period 2010-2018 on reducing emissions from deforestation, forest degradation, as well as conservation of forest carbon stocks, sustainable management of forests and enhancement of forest carbon stocks (REDD+).

The findings of the UNFCCC report indicate that over the period 2010-2018, Gabon has reduced its CO2 emissions by 90.6 million tonnes compared to the average emissions between 2000-2009. Based on its status as a High Forest Cover Low Deforestation (HFLD) country, the UNFCCC validated́ 187,104,289 tonnes of REDD+ credits for Gabon. They further attest that the data and information provided by the country are « consistent with the guidelines » in force and « transparent ». Based on these findings, Gabon is certified for REDD+ credits for the period 2010-2018.

For Gabon, obtaining this certification is a major turning point. From now on, Gabon, a country committed to climate and biodiversity protectioń, will be able to enhance its determined action in favour of climate preservation by drawing a significant share of its resources from the protection and sustainable management of the forest, and thus accelerate the preparation of the post-oil era. « This is an important step that paves the way for their commercialisation. For our country, which will now be able to draw part of its resources from the protection of the forest, this is a historic moment, » said Gabonese President Ali Bongo Ondimba on social networks.

Carbon credits « will benefit all Gabonese

Reacting to his country’s certification for carbon credits by the UNFCCC, the Gabonese Minister of Water and Forests announced that the revenue from the sale of carbon credits would benefit all sectors of the country.

« Assuming $30 per tonne, I expect that in the post-Glasgow world, Gabon will generate 100 million tonnes of net carbon sequestration credits per year and sell them for $20 to $30, » explains Minister Lee White, before specifying that « these funds will be distributed as follows: 10% reinvested in forest management; 15% for rural communities; 25% for the private sector; and 25% for the public sector; 15% for rural communities; 25% for the Sovereign Wealth Fund to be reinvested for future generations; 25% to service Gabon’s debt; 25% in the national budget for education, health and climate resilience… ».

Fanta Mabo