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Tag: Greenpeace Afrique

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After giving the green light to the population to kill elephants that ravage plantations or break up houses, Gabon’s President of the Transition is reversing his decision. Giving pride of place to the human element, General Brice Clotaire Oligui Nguema acknowledges that human-elephant conflicts must be settled in strict compliance with the law. This clarification was backed up by a press release from the Gabonese Ministry of Justice on the conditions governing the slaughter of elephant pests.
The transitional Gabonese government has reviewed its decision on the slaughter of crop-raiding elephants. At the New Year’s Eve ceremony on 4 January 2024 at the presidential palace in Libreville, the head of state pointed out that the man-elephant conflict in Gabon must be settled in strict compliance with the law. « Yes, we must protect people from elephants. But protecting people whose flesh or property is attacked does not mean slaughtering elephants, which are a fundamental part of our environment. Everything must therefore be done in accordance with our laws and regulations on the subject », declared General Brice Clotaire Oligui Nguema.
Only shoot pachyderms in self-defence
On the same day, a press release from the Ministry of Justice provided further details of this warning from the Gabonese President of the Transition. According to the Ministry, the measures taken by the President of the Transition are based on article 172 of law no. 016/01 of 31 December 2001 on the Forestry Code in the Gabonese Republic, which stipulates that « legitimate defence is understood to mean the prohibited act of hunting carried out in the immediate need to defend oneself, others or one’s harvest ».
The Ministry of Justice press release also points out that « apart from legitimate self-defence, fully protected animal species, in particular the elephant, may not be hunted or captured. Those responsible for poaching are therefore liable to prosecution and penalties ranging from 15 years’ imprisonment to 3 to 6 months’ ritual imprisonment, in addition to a fine of between one million and 10 million CFA francs ».
At least 4 elephants have already been slaughtered
The Gabonese government’s new stance on the slaughter of elephants was prompted by the controversy surrounding the announcement made by the President of the Transition at the beginning of December 2023. During a tour of the interior of the country, he met and exchanged views with the local population, who presented him with their concerns, including the horrors of the human-elephant conflict. In no uncertain terms, the Head of State called for the killing of elephants that attack crops and the release of all those imprisoned for killing a pachyderm.
Since Oligui Nguema’s announcement, local media have reported that at least four elephants have already been killed.
Fanta Mabo

GABON: transitional government readjusts its decision on the slaughter of elephants

After giving the green light to the population to kill elephants that ravage plantations or break up houses, Gabon’s President of the Transition is reversing his decision. Giving pride of place to the human element, General Brice Clotaire Oligui Nguema acknowledges that human-elephant conflicts must be settled in strict compliance with the law. This clarification was backed up by a press release from the Gabonese Ministry of Justice on the conditions governing the slaughter of elephant pests.

Dans un communiqué signé le 22 décembre 2023, le ministre camerounais des Mines, de l’Industrie et du Développement technologique par intérim, interdit toute activité minière artisanale et artisanale semi-mécanisée, pratiquée au-delà de 30 mètres de profondeur. La mesure vise à protéger non seulement l’environnement, mais aussi les vies humaines. Entre 2015 et 2022, 205 décès ont été enregistrés dans les sites miniers des régions de l’Est et de l’Adamaoua.
Au Cameroun, les activités minières laissent des trous béants qui se transforment en lacs artificiels, dégradant l’environnement et mettant les populations riveraines en danger de mort. Selon un recensement effectué par l’organisation non gouvernementale Foder (Forêts et développement rural) entre 2015 et 2022, 205 décès ont été enregistrés dans les sites miniers des régions de l’Est et de l’Adamaoua, dont 12 cas de noyades dans des lacs artificiels. Les 193 autres décès étaient dus aux éboulements et glissements de terrain causés par des trous béants abandonnés.
La législation camerounaise oblige pourtant les artisans et les sociétés minières à refermer les trous miniers après exploitation. Mais cette mesure est foulée au pied par bon nombre d’opérateurs, en raison de manquements liés à l’applicabilité de la loi. C’est sans doute pour combler cette faille qu’intervient la décision prise le 22 décembre 2023 par le ministre camerounais des Mines, de l’Industrie et du Développement technologique par intérim. Fuh Calistus Gentry a publié un communiqué « interdisant désormais toute activité minière artisanale et artisanale semi-mécanisée au-delà de 30 m de profondeur ».
Le ministre invite tous les opérateurs dont les profondeurs des sites d’exploitation vont au-delà de la profondeur susmentionnée à « suspendre immédiatement leurs activités, à évacuer leurs machines et équipements de production, à restaurer et à fermer lesdits sites ». Pour les semi-mécanisées, seuls feront exception les exploitants miniers qui auront « préalablement présenter un plan d’exploitation et une étude géotechnique sur la stabilité des talus, avec pour objectif de migrer vers la petite mine », précise Fuh Calistus Gentry.
Le gouvernement camerounais n’est pas à sa première action contre l’exploitation non-conforme des sites miniers. Dans une correspondance datant du 18 août 2023, Fuh Calistus Gentry, a saisi les responsables régionaux et départementaux de son département ministériel pour leur rappeler de formaliser les activités d’exploitation minière artisanale semi-mécanisée. En d’autres termes, le ministre demandait à ces collaborateurs de procéder sans délai à la fermeture de tous les sites des exploitants qui ne se sont pas conformés au code minier en vigueur.
Boris Ngounou

CAMEROUN : les artisans miniers ne creuseront plus au-delà de 30 m de profondeur

Dans un communiqué signé le 22 décembre 2023, le ministre camerounais des Mines, de l’Industrie et du Développement technologique par intérim, interdit toute activité minière artisanale et artisanale semi-mécanisée, pratiquée au-delà de 30 mètres de profondeur. La mesure vise à protéger non seulement l’environnement, mais aussi les vies humaines. Entre 2015 et 2022, 205 décès ont été enregistrés dans les sites miniers des régions de l’Est et de l’Adamaoua.

Fondation EBOKO : »Nous sommes ravis de vous annoncer la publication de notre Appel à l’action de la société civile !
Avant le récent Sommet des 3 Bassins qui s’est tenu à Brazzaville en octobre dernier, nous avions organisé un appel à l’action percutant pour attirer l’attention des autorités et faire entendre nos préoccupations.
Nous sommes heureux de vous informer que le document de l’Appel à l’action est désormais disponible en français et en anglais sur notre site internet. Il offre un aperçu complet des problématiques essentielles tout en mettant en évidence les mesures urgentes à prendre pour y faire face.
Nous vous invitons tous à visiter notre site web et à télécharger le document pour approfondir votre compréhension et sensibiliser les autres aux défis auxquels nous sommes confrontés. Ensemble, nous pouvons susciter le changement et créer un avenir durable pour nos communautés et notre planète. ».

La Fondation Eboko est une organisation engagée envers l’Agenda 2030 pour le développement durable. Notre mission est de mener des actions concrètes pour contribuer à la réalisation des objectifs de développement durable d’ici à 2030, en mettant l’accent sur plusieurs axes d’action essentiels.

fondationeboko@gmail.com / foundationeboko@gmail.com
+33 7 81 25 14 40

La société civile dit « NON » au pillage des trois plus grands bassins forestiers de la planète

Nous sommes ravis de vous annoncer la publication de notre Appel à l’action de la société civile !
Avant le récent Sommet des 3 Bassins qui s’est tenu à Brazzaville en octobre dernier, nous avions organisé un appel à l’action percutant pour attirer l’attention des autorités et faire entendre nos préoccupations.
Nous sommes heureux de vous informer que le document de l’Appel à l’action est désormais disponible en français et en anglais sur notre site internet. Il offre un aperçu complet des problématiques essentielles tout en mettant en évidence les mesures urgentes à prendre pour y faire face.
Nous vous invitons tous à visiter notre site web et à télécharger le document pour approfondir votre compréhension et sensibiliser les autres aux défis auxquels nous sommes confrontés. Ensemble, nous pouvons susciter le changement et créer un avenir durable pour nos communautés et notre planète.

In an open letter to African heads of state and government, scientists have denounced a new scramble for oil, gas and coal on the continent, led by former colonial and neo-colonial powers. The letter, published on 27 November 2023 on the eve of the 28th United Nations Climate Change Conference (COP28), calls on African leaders to reject investment in the oil sector and focus instead on developing modern, decentralised renewable energy sources for the continent.
From Mozambique to Uganda, from Senegal to Nigeria and South Africa, via Namibia, the Republic of Congo, the Democratic Republic of Congo (DRC) and Cameroon, nearly 50 African scientists and more than 4,000 young people from 30 African countries are raising their voices. In a joint letter sent to the continent’s heads of state on 27 November 2023, they began by deploring the fact that new investments are being made in fossil fuels that are incompatible with the Paris Agreement and its 1.5°C warming limit.
These scientists and young African ecologists note that Africa has already warmed by 2°C in some regions since 1900. The letter warns that if current emissions trends continue, the continent could experience an average annual temperature increase of up to 6°C by the end of the 21st century. In the run-up to the 28th United Nations Climate Change Conference (COP), which opens on 30 November 2023 in Dubai, United Arab Emirates, they call on African governments to reject the diversion of real climate and biodiversity solutions promoted by the extractive industries, including carbon markets and biodiversity credit markets. For the latter, only the development of modern, decentralised renewable energy sources can help the continent mitigate and adapt to the effects of climate change.
« I hope that by the end of COP28, resolutions will have been passed to ensure that the United Nations Fund for Loss and Damage and national adaptation plans will be financed by the revenues of those who bear the greatest responsibility for the climate crisis and who have the greatest capacity to do so », says environmentalist Ekokinya. Ekokinya, who teaches at the University of Kisangani in the north-east of the DRC, is one of 50 climatologists, researchers in the fields of forests, oceans, renewable energies and socio-economic scientists who have signed the open letter.
                                                                                                                                                                                      Boris Ngounou

COP28: African scientists call for rejection of fossil fuels

In an open letter to African heads of state and government, scientists have denounced a new scramble for oil, gas and coal on the continent, led by former colonial and neo-colonial powers. The letter, published on 27 November 2023 on the eve of the 28th United Nations Climate Change Conference (COP28), calls on African leaders to reject investment in the oil sector and focus instead on developing modern, decentralised renewable energy sources for the continent.

La République du Congo accueille à Brazzaville, du 26 au 28 octobre, le Sommet des Trois Bassins, un événement historique coïncidant avec le début de la Décennie des Nations Unies pour la restauration des écosystèmes. Ce sommet réunira des dirigeants des régions de l’Amazonie, du Bassin du Congo et de Bornéo-Mékong-Asie du Sud-Est, marquant une initiative sans précédent visant à créer une alliance mondiale engagée dans la revitalisation de 350 millions d’hectares d’écosystèmes terrestres et aquatiques. Cette initiative sera guidée par les principes fondamentaux de la coopération Sud-Sud.

Les nations forestières tropicales jouent un rôle central dans la lutte contre la déforestation tropicale et dans l’élaboration d’une gouvernance mondiale en matière de climat et de biodiversité. Et pour cause : les trois bassins (Amazonie, Congo, Bornéo-Mékong-Asie du Sud-Est) abritent collectivement 80 % des forêts tropicales du monde et deux tiers de la biodiversité terrestre.

« L’Amazonie, le bassin du Congo et les forêts tropicales indonésiennes ont besoin d’une véritable protection contre les menaces énormes auxquelles elles sont confrontées, telles que l’empiètement de l’agro-industrie, des infrastructures, de l’exploitation forestière, de l’exploitation minière, des compensations de carbone et de biodiversité et de l’exploration pétrolière. Face aux crises du climat et de la biodiversité et aux injustices sociales persistantes dans ces régions, l’amélioration de la protection des forêts primaires et la restauration écologique des forêts naturelles dégradées peuvent améliorer les perspectives de la biodiversité, augmenter le stockage du carbone et améliorer la résilience et la stabilité des écosystèmes forestiers », a déclaré Irène Wabiwa, responsable du projet international pour le Bassin du Congo à Greenpeace Afrique. « Cela peut également réduire le risque d’émissions et de points de basculement. Par conséquent, la résolution de la crise du climat et de la biodiversité exige des plans et des solutions intégrés, car il existe des dépendances fonctionnelles entre la biodiversité, l’intégrité des écosystèmes et l’atténuation et l’adaptation au climat », a-t-elle ajouté.

Dans ce contexte, la reconnaissance du rôle fondamental des peuples autochtones, des communautés locales et d’autres groupes détenteurs de droits dans la protection et la restauration de ces forêts est de la plus haute importance. Toute proposition de conservation de ces forêts qui n’intègre pas la reconnaissance et la protection des droits des peuples autochtones et des communautés locales d’Afrique, d’Amérique latine et d’Indonésie ne peut aboutir. Plus de 75 % des forêts sont protégées par les peuples autochtones et les communautés locales, mais leur rôle et leurs connaissances en matière de protection de la nature et de la biodiversité n’ont pas encore été suffisamment reconnus. Cela devient évident lorsque nous observons leur représentation minimale ou inexistante dans les arènes politiques, tant au niveau national qu’international.

En outre, seuls 17 % des fonds alloués au cours des dix dernières années incluent la participation des peuples autochtones ou des organisations de communautés locales. Les voix des peuples autochtones et des communautés locales doivent être entendues et amplifiées. Ils doivent également avoir accès aux ressources pour maintenir leurs actions autodéterminées en matière de protection de la biodiversité et de lutte contre le changement climatique.

Cependant, si l’on examine l’agenda du sommet des trois bassins, il est évident que les marchés du carbone joueront un rôle central dans les discussions, étant perçus comme un outil majeur pour financer la protection et la restauration de la nature. “Nous savons que la marchandisation de la nature et les violations des droits de l’homme vont proliférer si les marchés du carbone deviennent le principal mécanisme de financement de la protection et de la restauration de la nature », a déclaré Arie Rompas, chef d’équipe de la campagne sur les forêts à Greenpeace Indonésie. “Il est essentiel d’accentuer les approches non marchandes, conformément à l’Accord de Paris, pour financer la protection et la restauration de la nature, plutôt que de s’appuyer sur des marchés du carbone non réglementés. De plus, il convient de repérer et de promouvoir les initiatives de financement basées sur les droits, qui visent à soutenir les peuples autochtones et les communautés locales engagés dans la préservation et la restauration de leurs forêts et ressources naturelles », poursuit-il.

Dans la perspective de la CDB 16 et de la COP 30, il est impératif de développer une voie alternative pour aborder les questions liées aux forêts et aux terres. Cette voie devrait comprendre des demandes spécifiques adressées aux dirigeants mondiaux pour protéger et restaurer les forêts. Cela devrait inclure un financement prévisible et accessible tout en garantissant la reconnaissance des droits et du rôle des peuples autochtones et des communautés locales dans cet effort de protection et de restauration des forêts.

Pour Romulo Batista, Responsable de Campagne à Greenpeace Brésil : “Le sommet des trois bassins offre une opportunité unique de renforcer la coopération Sud-Sud et de construire une voie de gouvernance alternative. Cet objectif ne pourra être réalisé que si les dirigeants s’éloignent résolument des industries extractives et d’autres initiatives nuisibles qui accélèrent la destruction de la biodiversité et menacent les peuples autochtones et les communautés locales”.

“Nous exhortons les gouvernements des pays des trois bassins à protéger et à restaurer les forêts, en particulier en garantissant la reconnaissance des droits et du rôle des peuples autochtones et des communautés locales. Ces gouvernements devraient se concentrer sur la mise en œuvre d’approches alternatives, durables et non marchandes de financement de la biodiversité et encourager l’action collective », conclut Victorine Che Thoener, Responsable de Portefeuille Senior chez Greenpeace International et cheffe de délégation pour le compte de Greenpeace à Brazzaville.
Greenpeace International

SOMMET DES TROIS BASSINS : Greenpeace plaide pour une meilleure prise en compte des droits des Communautés

Journaliste environnementaliste et littéraire, LEONEL AKOSSO a lu pour notre média, l’exhortation apostolique du Pape François, LAUDATE DEUM, publié le jour de la fête de Saint François d’Assise, le 04 octobre 2023. Cette production littéraire fait suite à l’encyclique écologique LAUDATO SI, paru en 2015 et longtemps resté une référence en matière de discours officiel de L’Eglise catholique Romaine sur la protection de l’environnement.