The Wild Africa Fund, a wildlife protection organisation based in South Africa, is experimenting with a number of repellents to protect elephants from conflict with humans. In Africa, human-wildlife conflicts are one of the causes of the disappearance of African elephants. The species now numbers around 415,000, compared with 3 to 5 million at the beginning of the 20th century.
Le ministre camerounais des Forêts et de la Faune vient d’octroyer un certificat d’assiette annuelle de coupe à l’entreprise Sextransbois, déjà bénéficiaire d’une concession forestière en convention provisoire. Mais pour la société civile, le processus d’octroi de ce certificat qui concerne une zone du massif forestier d’Ebo, situé à cheval entre les régions du Centre et du littoral, ne s’est pas déroulée comme le veulent la législation et la réglementation forestières, en vigueur au Cameroun. Une décision qui constitue une menace sur les droits des communautés Banen qui ont toujours revendiqué un retour sur leurs terres ancestrales, ainsi que sur la biodiversité de cette forêt.
A decree signed by the Prime Minister on 27 April 2023, reclassifying part of the Ebo forest so that it will be easier for its timber to be exploited, has been in circulation for several days. This document plunges the Banen communities back into the 2020 episode that deprived them of their land. Greenpeace is calling on the government to reverse this decision as a matter of urgency, as it jeopardises the well-being and future of these communities as well as the rich biodiversity of this forest.
Quelques jours après la célébration de la journée mondiale de l’Environnement, Greenpeace Afrique remet sur la table la problématique du conflit homme-faune qui prévaut dans plusieurs régions du Cameroun. L’organisation interpelle le gouvernement camerounais à prendre plus au sérieux la gestion de ces pachydermes et pointe du doigt la déforestation accrue dans le Sud Cameroun comme étant l’une des causes de l’expansion de ce phénomène.
Une sortie inopinée des éléphants a fait un mort récemment dans la ville de Garoua, région du Nord Cameroun. Ces quatre pachydermes venus du parc national de Waza ont fait visiter plusieurs points de la capitale régionale de l’Extrême-Nord le 24 mai 2023. « Si cette sortie a suscité la curiosité et de l’enthousiasme des populations sorties nombreuses assister à ce spectacle désolant, elle interpelle. Les animaux comme les éléphants ne devraient pas cohabiter avec les hommes. Quand cela arrive, c’est que leur habitat a été détruit et leur corridor certainement pertubé. » Affirme Sylvie Djacbou, Chargée de la Campagne Forêt Bassin du Congo chez Greenpeace Afrique.
La sortie de ces éléphants dans le Nord vient se greffer ainsi aux multiples sorties similaires enregistrées à Campo, dans la région du Sud, ces derniers mois. “Le défrichage de la forêt par la société Camvert affecte malheureusement le corridor pour la faune présente dans le parc national de Campo Ma’an. Les conséquences sont désastreuses: les plantations de communautés constamment dévastées et les animaux continuent de semer la terreur dans le village. Il est temps pour le Gouvernement Camerounais de porter une attention particulière pour résoudre ce conflit homme-faune devenu très fréquent dans les cadres des exploitations forestières à grande échelle tel qu’observé avec CAMVERT,” ajoute Sylvie.
Le Gouvernement s’apprête à recevoir près de 20 millions d’euros pour la protection des forêts par le Gouvernement Allemand, suite à un accord signé à la fin du mois de mai à Berlin.
« Il est plus qu’important pour lui de diriger ces fonds premièrement dans la réparation des dommages causés dans la zone de Campo et du Nord, ensuite à la protection de sa biodiversité et la sécurisation des moyens de substances des communautés locales et autochtones. Et ceci passe par la suspension immédiate des activités de défrichage de la forêt et de mettre tous les acteurs autour de la table, notamment les communautés afin de trouver un modèle de développement économique viable et respectueuse de l’environnement différent du modèle actuel, enraciné dans la déforestation et la destruction de la biodiversité et qui reste opposé à la protection des droits des communautés. » ajoute Sylvie Djacbou.
Boris Ngounou
Quelques jours après la célébration de la journée mondiale de l’Environnement, Greenpeace Afrique remet sur la table la problématique du conflit homme-faune qui prévaut dans plusieurs régions du Cameroun. L’organisation interpelle le gouvernement camerounais à prendre plus au sérieux la gestion de ces pachydermes et pointe du doigt la déforestation accrue dans le Sud Cameroun comme étant l’une des causes de l’expansion de ce phénomène.
Des pluies diluviennes ont entraîné des inondations et des coulées de boue dans la ville de Buea, région du Sud-Ouest, faisant deux morts, des blessés et de nombreux dégâts matériels. Greenpeace adresse ses condoléances aux familles durement éprouvées et invite le gouvernement camerounais à plus d’actions et de proactivité.
Le weekend du 18 au 19 mars 2023 a été éprouvant pour les habitants de la ville de Buea au Cameroun. Le retour des pluies a entraîné avec lui des inondations incluant des coulées de boue dans la ville. D’après les informations, ces inondations ont fait deux morts et des blessés et plusieurs personnes sont encore portées disparues. Au total, près de 300 personnes, vivant au pied du Mont Cameroun ont été affectées par cet incident.
« La problématique du changement climatique et des événements météorologiques extrêmes sont une réalité et des mesures d’adaptation doivent être mises en place de manière proactive par le Gouvernement au risque de retrouver à faire les mêmes constats des dégâts après la survenance des catastrophes. Ce bilan enregistré à Buea ce weekend fait peur quand on sait qu’on n’est qu’aux premières semaines après le retour des pluies. », a déclaré Ranece Jovial Ndjeudja, Responsable de la campagne forêt de Greenpeace Afrique pour le Bassin du Congo.
Une note préfectorale rendue publique après ces incidents annonçait le recensement des victimes certainement pour une prise en charge. Des informations ont également été publiées sur des mesures humanitaires mises en œuvre pour porter secours aux populations victimes de ces inondations. « La réaction des autorités et les secours portés aux populations, si pleinement effectifs, sont à saluer et encourager. Toutefois, l’Etat doit travailler en amont pour éviter ou au moins amenuiser de pareils incidents. Les actions implémentées après ces événements, quoique réconfortantes, ne peuvent malheureusement ramener à la vie des personnes décédées. La mise en place et la vulgarisation de systèmes d’alerte, une meilleure utilisation des informations contenues dans les bulletins météorologiques régulièrement publiées ainsi que l’implémentation des mesures d’adaptations et de prévention des risques et catastrophes contenues dans le plan de convergence du Cameroun permettraient d’atténuer fortement ces impacts négatifs. » Ajoute Ranece Jovial.
Le 21 mars 2023 au soir, la ville de Yaoundé a elle aussi connu de graves inondations après la forte pluie qui s’est abattue sur la cité capitale. En 2022, 40 000 personnes ont été déplacées dans l’extrême-nord du Cameroun en raison des inondations. Plusieurs cas d’inondations ont également été observés dans diverses autres villes et localités du Cameroun.
Boris Ngounou
Des pluies diluviennes ont entraîné des inondations et des coulées de boue dans la ville de Buea, région du Sud-Ouest, faisant deux morts, des blessés et de nombreux dégâts matériels. Greenpeace adresse ses condoléances aux familles durement éprouvées et invite le gouvernement camerounais à plus d’actions et de proactivité.