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Le ministère des Eaux et Forêts, représenté par le Général de Brigade, M. Maurice Ntossui Allogo, en collaboration avec l’ONG Conservation Justice (CJ), représenté par son Directeur Exécutif M. Luc Mathot, a signé le 1er mars 2024  deux protocoles d’accord, d’une part, avec les sociétés forestières Rougier Gabon et SOMIVAB, représentés respectivement par leurs directeurs généraux M. Stéphane Jaffret et M. Andrea Rigoni, d’autre part, avec la société Gabon Advance Wood (GAW) et la Fondation Lékédi Biodiversité représentés par Mme Sylvie Boldrini et M. Eric Willaume.
Lesdits protocoles d’accord s’inscrivent dans le cadre de la politique forestière de gestion durable des écosystèmes forestiers du Gabon. à laquelle s’ajoute la promotion des systèmes de certification de gestion forestière dont les référentiels imposent aux gestionnaires forestiers de conserver entre autres la diversité biologique (faune et flore). Les brigades faune créées ont d’abord pour rôle l’information, la sensibilisation et l’éducation environnementale, suivie de la surveillance et de la lutte contre les trafics illégaux des ressources naturelles.
D’une durée de deux ans, ces derniers permettront au ministère de mettre en place un cadre de collaboration entre les différentes parties prenantes visant à lutter contre le braconnage et les activités illicites dans les zones périphériques des Parcs Nationaux d’Ivindo et de Minkebe, dans les Unités Forestières d’Aménagement (UFA) de Rougier Gabon situées dans l’Ogooué-Ivindo ainsi que dans les UFA 1 et 2 de la Compagnie Forestière des Abeilles (CFA) et les Conventions Provisoires d’Aménagement (CPAET) GSEZ de Mvoung, Kouye et Touro, gérées et exploitées par SOMIVAB ; et enfin dans la périphérie du Parc de la Lékédi et de l’UFA Ogooué de la société Gabon Advance Wood.
Pour le ministre des Eaux et Forêts, la gestion durable des forêts et de la faune sauvage sont intrinsèquement liées car cette dernière contribue au maintien des services écologiques des forêts et à la santé des écosystèmes : « Les crimes contre la faune tels que le braconnage et le trafic illicite des espèces animales constituent des menaces aussi bien pour la santé de nos forêts que pour le développement économique et la sécurité de notre nation.
Le directeur Exécutif de l’ONG Conservation Justice explique la structure des deux brigades faune créées : « Il s’agit de Partenariats Publics-Privés, financé notamment par l’Union européenne et la coopération allemande (PPECF). Seul on va vite, ensemble on va plus loin. Les enjeux autour des vastes espaces forestiers concernés dépassent d’ailleurs le cadre du Gabon. En effet, la riche forêt gabonaise est utile pour la production de bois mais aussi pour les communautés qui en ont besoin pour leurs besoins quotidiens. Il est estimé que la forêt gabonaise séquestre chaque année 140 millions de tonnes de CO2 par an, ce qui correspond plus ou moins à ce qui est produit par 30 millions de voitures ».
Le Directeur général de Rougier Gabon, Stéphane Jaffret a déclaré : « En tant que gestionnaire forestier responsable, il nous revient de garantir l’intégrité de l’environnement et des ressources naturelles des concessions que nous gérons. Traduit dans l’axe 3 de notre politique RSE, cet engagement nous pousse à travailler en synergie avec nos parties prenantes pour améliorer la biodiversité et prévenir son extinction. »

Boris Ngounou

GABON : signature de 2 accords de partenariat public-privé (PPP) pour la biodiversité

Le ministère des Eaux et Forêts, représenté par le Général de Brigade, M. Maurice Ntossui Allogo, en collaboration avec l’ONG Conservation Justice (CJ), représenté par son Directeur Exécutif M. Luc Mathot, a signé ce jour deux protocoles d’accord, d’une part, avec les sociétés forestières Rougier Gabon et SOMIVAB, représentés respectivement par leurs directeurs généraux M. Stéphane Jaffret et M. Andrea Rigoni, d’autre part, avec la société Gabon Advance Wood (GAW) et la Fondation Lékédi Biodiversité représentés par Mme Sylvie Boldrini et M. Eric Willaume.

The Organisation for Sustainable Development and Biodiversity (ODDB) has just received a grant of approximately 72,000 euros for the protection of the biodiversity of the sacred forest of Kpékonzoun in south-eastern Benin. This project is one of a group of five selected and financed in the framework of the partnership between the Beninese National Environment and Climate Fund (FNEC) and the German Federal Ministry for the Economy and Climate (BMWK).

The sacred forest of Kpékonzoun is one of the relatively unspoiled islands of vegetation in south-eastern Benin. This forest, which is periodically flooded by the Ouémé River, is home to two endangered mammal species, the Sitatunga antelope and the red-bellied monkey (cercopithecus erythrogaster). However, it is threatened by strong pressure from local populations, who are the only ones able to preserve it.

To support the local populations of the sacred forest of Kpékonzoun, the Organisation for Sustainable Development and Biodiversity (ODDB) received a grant of approximately 72,000 euros, or 47 million CFA francs, on 12 January 2023. The funds will be used, among other things, to sensitise villagers to the ecological and economic interest of conserving this sacred forest and to put in place protection measures and a management plan.

At least five projects funded by Germany

The project to support the restoration and sustainable conservation of the sacred forest of Kpékonzoun is one of five out of forty projects selected in the fields of climate change and biodiversity in Benin. These projects were selected in the framework of the call for projects of 28 February 2022 of the Beninese National Environment and Climate Fund (FNEC), relating to the partnership with the German Federal Ministry for the Economy and Climate (BMWK). The total amount of funding for the five projects is 438,338 euros (285 million CFA francs), over an eighteen-month implementation period.

As a reminder, this partnership stems from the satisfactory bilateral cooperation between the FNEC and the German International Development Cooperation Agency (GIZ). Indeed, the GIZ made the FNEC eligible for grants from the BMWK’s International Climate Initiative (IKI) in Africa. Funding for the benefit of national organisations selected in the framework of the call for projects launched by the FNEC. The objective of this call for projects is to finance five small-scale climate or biodiversity projects led by civil society organisations that are in line with the priorities of Benin’s nationally determined contributions (NDCs) and national adaptation plan (NAP).

Fanta Mabo

BENIN: Berlin finances the preservation of the sacred forest of Kpékonzoun

The Organisation for Sustainable Development and Biodiversity (ODDB) has just received a grant of approximately 72,000 euros for the protection of the biodiversity of the sacred forest of Kpékonzoun in south-eastern Benin. This project is one of a group of five selected and financed in the framework of the partnership between the Beninese National Environment and Climate Fund (FNEC) and the German Federal Ministry for the Economy and Climate (BMWK).

À travers la plateforme africaine de cacao, l’organisme de coopération allemande est engagé dans cette dynamique qui vise à obtenir des fèves de qualité, sans déforestation. 

Alors que les trois principaux pays africains producteurs de cacao (Cote d’Ivoire, Ghana et Cameroun) privilégient davantage la monoculture et l’extension des parcelles, la plateforme africaine du cacao soutenue par l’organisme de coopération allemande au développement (GIZ), promeut quant à elle, la culture des arbres dans et autour des vergers cacaoyers. Le recours aux systèmes agroforestiers s’inscrit dans une logique de durabilité, autrement dit de production de cacao dans déforestation. C’est d’ailleurs la voie engagée par la GIZ-Cameroun, à travers les Centres d’innovations vertes pour le secteur agro-alimentaire (ProCISA). L’enjeu est de développer des pratiques agricoles durables, notamment l’agroforesterie (technique qui consiste à jumeler l’agriculture et la forêt; Ndlr).

Priorité aux normes de développement durable

La mise en œuvre des activités liées aux pratiques agricoles durables et spécifiquement en rapport à la productivité et l’agroforesterie pourrait permettre de rentabiliser les parcelles existantes en ayant à la fois des produits agricoles et forestiers. En bout de chaîne, il est question d’avoir un cacao qui respecte les normes de développement durable. Les activités portent essentiellement sur la densification des cacaoyères avec un enjeu sur le paysage, à travers le repeuplement des arbres natifs et agroforestiers comme les arbres fruitiers. L’accent sera mis sur la restauration de la fertilité des sols avec les arbres agroforestiers et la production de l’ombrage nécessaire au développement du cacao.

Deux jeunes cacaoculteurs camerounais primés

L’approche vulgarisée par la GIZ a fait l’objet d’un concours lancé en juin 2022 pour primer les meilleurs systèmes agroforestiers à base de cacao. L’enjeu est de relever l’apport des arbres sur la restauration des forêts et des terres et les impacts en termes de changement climatique à travers le captage du carbone. A l’issue du processus de sélection de dix candidatures (dont deux femmes) effectué en août dernier, deux cacaoculteurs sont sortis du lot. Il s’agit de Thierry Abagno Daheu (premier prix de la compétition), âgé de 38 ans, membre de la Société coopérative des producteurs de cacao de Tonga (Socoprocato) et certifiée Rainforest Alliance depuis 2012 et de Philippe Belinga Edjina (deuxième prix), membre de la coopérative MbangaSud dans l’arrondissement de Mbangassina.

Thierry Abagno a été retenu dans le cadre de l’évaluation de sa cacaoyère de 1,5 hectare qui contient des arbres d’ombrage ou fruitiers (manguier, safoutier, mandarinier, goyavier, oranger, avocatier, fromager, kolatier…) et dont les objectifs sont précis. « Cela permet de diversifier les revenus et de protéger le champ du soleil. Avec les arbres d’ombrage, le champ est fertilisé, les plants sont protégés contre les rayons solaires et il y a moins d’attaques des capsides », relate le cacaoculteur. La mise en valeur de cette parcelle à ce modèle de cacaoculture agro-écologique, lui permet de récolter environ quatre tonnes par campagne.

L’agriculture biologique, la voie de l’avenir

L’approche de Philippe Belinga Edjina se caractérise davantage par la présence des arbres à valeur médicinale dans sa parcelle de 1,25 ha, en cours de certification agriculture biologique. C’est le cas de l’izop qui permet de fabriquer certains médicaments pour le massage du corps ainsi que du savon. Il sert aussi à purifier l’huile de palme. Il en est de même du fraké dont les feuilles et les écorces sont utilisées pour le traitement de la typhoïde. Autant de stratégies qui visent aussi bien à diversifier les revenus des producteurs, à leur assurer de meilleures conditions de vie tout en préservant l’environnement, pour le bien-être des générations présentes et futures.

Kenfack

Réactions

« On n’est pas obligé de raser tous les arbres »

Thierry Abagno Daheu, premier prix du concours

« Pour créer une plantation de cacao, on n’est pas obligé de raser tous les arbres. En défrichant, on peut marquer les arbres à valeur économique comme le djansang qui vont rester, avec une distance moyenne de 25 mètres. Grâce à la culture du cacao en association avec des arbres agroforestiers, je n’ai pas besoin d’attendre la prochaine campagne cacaoyère pour subvenir à mes besoins et à ceux de ma famille. Ce qui me maintient à flot tout en respectant les écosystèmes environnants. Il est important de cultiver le cacao en tenant compte de la forêt et de la rivière situées aux environs de ma parcelle. Et je compte acquérir des insecticides, des fongicides, des engrais pour combattre la pourriture et améliorer mes rendements ».

« Cette récompense peut inspirer d’autres cacaoculteurs »

Philippe Belinga Edjina, deuxième prix du concours

« Dans ma cacaoyère, j’ai gardé beaucoup d’arbres qui peuvent m’aider. Etant donné que je suis naturopathe, j’ai laissé certains arbres dont les vertus médicinales sont avérées et à travers lesquels je diversifie mes sources de revenus. A travers le prix que je viens d’obtenir, je vais acquérir une défricheuse et du matériel pour la taille. Par ailleurs, étant donné que je fais dans l’agriculture biologique, je sollicite un biostimulant comme le Super Gros pour préserver mon sol. Cette récompense peut inspirer d’autres cacaoculteurs ».

« L’idéal est d’appliquer les bonnes pratiques agricoles »

Gervais Junior Nsibeuweula Kam, coordonnateur national du concours

« De plus en plus, les producteurs qui travaillent en système monoculture ont des rendements certes, mais également un impact grave sur l’environnement. Or, les expériences et études ont démontré que déforester n’est pas synonyme d’avoir un rendement. L’idéal est d’appliquer les bonnes pratiques agricoles et de bien connaître les itinéraires techniques de production. Il est possible, avec des espaces réduits, de jouer sur les questions de rendement et d’utiliser la terre de façon optimale. La GIZ, soucieuse de tout le travail qu’elle a eu à effectuer dans la chaîne de valeur cacao notamment avec le projet de centres d’innovations vertes pour le secteur agricole et agroalimentaire, met en avant, au niveau des producteurs, le bien-fondé d’une association cohérente entre le cacao et l’agroforesterie ».

« Il faut encourager les producteurs dans ce secteur »

Gilbert Fomukom, point focal Cameroun de la plateforme africaine du cacao-GIZ

« Cette compétition était nécessaire pour les producteurs concernés et va les encourager à opérer davantage dans ce secteur, surtout face à la problématique du changement climatique qu’il faut adresser. J’espère que d’autres compétitions vont être organisées dans ce sens, pour encourager les bonnes pratiques en matière d’agroforesterie. A côté des systèmes agroforestiers, la plateforme aborde d’autres pratiques agricoles durables comme les normes    et la qualité, les coopératives, les prix et les revenus ».

Propos recueillis par Kenfack

Tropical Timber Trade facility (TTT), le futur projet trilatéral de gestion durable des forêts d’Afrique centrale se précise. La note conceptuelle du projet qui implique l’Afrique centrale, la Chine et l’Europe, a été paraphée le 22 septembre 2022 à Yaoundé au Cameroun. Le futur projet TTT vise la promotion du commerce des bois tropicaux et des produits dérivés légaux et/ou durables tout au long de la chaîne d’approvisionnement de l’Afrique centrale vers les marchés internationaux en passant par la Chine.   

La  Commission des forêts d’Afrique Centrale (Comifac) veut s’assurer que le bois exporté par les pays du bassin du Congo, répond aux exigences de durabilité et de légalité. C’est tout le sens de Tropical Timber Trade facility (TTT). Il s’agit d’un futur projet trilatéral Afrique centrale, Chine et Europe, visant la promotion du commerce des bois tropicaux et des produits dérivés légaux et/ou durables tout au long de la chaîne d’approvisionnement de l’Afrique centrale vers les marchés internationaux en passant par la Chine.

La note conceptuelle du projet a été signée le 22 septembre 2022 au siège de la Comifac à Yaoundé au Cameroun, par Hervé Maidou le Secrétaire exécutif de la Comifac, et Corinna Fricke, ambassadeur de la République Fédérale d’Allemagne au Cameroun. L’étude de faisabilité du projet sera réalisée par la Coopération Technique Allemande (GIZ), grâce à l’appui du ministère fédéral allemand de la coopération   Économique et du Développement (BMZ).

Seule 18% des concessions forestières sont légales en Afrique Centrale

D’après les initiateurs du futur projet TTT, l’augmentation de la production de bois tropicaux légaux et durables ralentira la dégradation des forêts et contribuera ainsi à une meilleure protection de la biodiversité. L’augmentation de la séquestration durable du carbone qui en résulte permettra la protection du climat. La gestion forestière légale à grande échelle dans le bassin du Congo devrait accroître la demande à long terme de produits en bois tropicaux sur les marchés exigeants comme celui de l’Union Européenne (UE) et des États-Unis d’Amérique et contribuera davantage à la conservation des forêts à long terme.

Selon l’Association technique internationale des bois tropicaux (ATIBT), sur 55 millions d’hectares de concessions forestières en Afrique centrale, 18% sont vérifiées légales ou certifiées. 60 à 80% des exportations de bois et de produits bois sont à destination de la Chine. Ces bois et produits bois une fois arrivés en Chine sont transformés en produits finis qui sont vendus dans le pays et sur les marchés internationaux. Annuellement, en Chine, les importations de bois tropicaux issus des pays d’Afrique centrale oscillent autour des 7 à 10 millions de m3.

Il faut cependant noter que depuis juillet 2020, la Chine s’est munie d’un nouveau code forestier qui inclut en son Article 65 qu’il est interdit d’acheter, de transporter et de transformer du bois illégal. Ce code s’applique également aux bois importés.

Boris Ngounou

AFRIQUE CENTRALE : un futur projet TTT œuvrera pour la gestion durable des forêts

Tropical Timber Trade facility (TTT), le futur projet trilatéral de gestion durable des forêts d’Afrique centrale se précise. La note conceptuelle du projet qui implique l’Afrique centrale, la Chine et l’Europe, a été paraphée le 22 septembre 2022 à Yaoundé au Cameroun. Le futur projet TTT vise la promotion du commerce des bois tropicaux et des produits dérivés légaux et/ou durables tout au long de la chaîne d’approvisionnement de l’Afrique centrale vers les marchés internationaux en passant par la Chine.

Lors de l’inauguration du pôle ouest–africain du Centre de connaissances en agriculture biologique en Afrique, la GIZ a annoncé qu’elle allait subventionner à hauteur de 16 millions d’euros, la promotion des techniques d’agriculture durable en Afrique de l’Ouest, pendant les cinq prochaines années.

Le projet des Centres de connaissances en Agriculture biologique en Afrique est désormais opérationnel. Le pôle ouest-africain a été lancé le 28 janvier 2020 à Thiès, une ville située à 70 kilomètres de Dakar la capitale sénégalaise. Il recevra une subvention échelonnée sur cinq ans, accordée par l’Allemagne. Un accord de subvention d’un montant global de 16 millions d’euros, soit 10 milliards francs CFA, sera signé dans les prochains jours, avec l’agence de coopération internationale allemande pour le développement (GIZ), a annoncé le chef de pôle, Dorith Fombirem.

Le centre travaillera en collaboration avec Fédération nationale pour l’agriculture biologique (Fenab), ainsi que Agrecol Afrique et Enda Pronat, deux associations œuvrant dans la promotion de l’agriculture durable milieu rural. Leur mission consistera à capitaliser les connaissances locales en agriculture écologique et biologique collectées auprès des producteurs, pour ensuite les diffuser à travers la sous-région ouest-africaine. Des connaissances qui tournent au tour d’une production agricole sans utilisation massive et incontrôlée d’intrants chimiques qui peuvent s’avérer dangereux pour la vie humaine, animale et pour l’environnement en général.

Le gouvernement sénégalais, appelé à subventionner l’agroécologie

Lors du lancement du Centre de Connaissances en Agriculture biologique en Afrique de l’Ouest, le chef de pôle a constaté que le gouvernement sénégalais n’accorde pas de subventions à l’agroécologie. « Une forme d’agriculture qui est pourtant désignée comme une alternative et qui pourrait permettre de réaliser la sécurité alimentaire. Elle permet également d’atténuer le changement climatique » a rappelé Dorith Fombirem.

Le pôle ouest-africain du Centre de Connaissances en Agriculture biologique en Afrique est une initiative allemande, portée par la GIZ. Deux autres pôles sont prévus pour l’Afrique de l’Est et l’Afrique australe. Un quatrième centre en Afrique du Nord est en cours de discussion. Les différents pôles fonctionneront comme des facilitateurs de la gestion des connaissances en agroécologie. À terme, le projet prévoit le lancement d’une plateforme numérique de connaissances sur l’agriculture biologique en Afrique.

Boris Ngounou