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Tag: finance climatique

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The 27th United Nations Climate Change Conference (COP27), which takes place from 7 to 11 November 2022 in Egypt, will be decisive for climate finance in Africa. A recent report by the African Development Bank (AfDB) indicates that Africa needs at least USD 1.3 trillion by 2030 to adequately respond to climate change.

The issue of climate finance is becoming increasingly acute in Africa. While African governments and civil society deplore the unfulfilled promises of developed countries to provide climate finance to developing countries, the African Development Bank’s (AfDB) financial forecasts provide some hard numbers.

In its African Economic Outlook 2022 report, the AfDB says Africa needs between $1.3 trillion and $1.6 trillion in financing between 2022 and 2030 to effectively address climate change. Of this amount, US$715 billion is needed for mitigation, US$1.3 billion for technical and technological needs, US$289-440 billion for loss and damage, while US$259-407 billion will be needed to finance climate adaptation. On this last point, East Africa has the highest estimated cost of adaptation, at $143 billion.

Addressing the climate finance gap in Africa

The AfDB report comes on the eve of the 27th United Nations Climate Change Conference (COP27) which takes place from 7 to 18 November 2022 in Egypt. Dubbed « the African COP », the Sharm El-Sheikh meeting is seen on the continent as an opportunity to effectively address the climate finance deficit in Africa.

In an attempt to solve this problem, world leaders at COP15 in Copenhagen in 2009 pledged to collectively mobilise $100 billion per year from 2020 to help developing countries adapt to climate change. But this promise has never been fulfilled.

« In recent years, many developing countries and activists have called for a fund to compensate poor countries for the devastation caused by climate change, for which rich countries are disproportionately responsible because of their past emissions. This call was rejected at last year’s summit (COP26 in Glasgow, Scotland), » explains Sameh Shoukry, the Egyptian Foreign Minister, who is also the President-designate of COP27.

At COP26, the issue of rich countries financing the consequences of global warming, a demand often referred to as « loss and damage », was raised. But a dialogue on the issue was postponed until 2024.

Fanta Mabo

La Banque africaine de développement (BAD) veut améliorer la conformité environnementale et sociale des projets de son portefeuille au Cameroun. C’est l’objectif de l’atelier virtuel de renforcement des capacités sur les sauvegardes environnementales et sociales dans la mise en œuvre des projets, organisé du 16 au 18 juin 2021, en collaboration avec le gouvernement du Cameroun.

Au Cameroun, la Banque africaine de développement (BAD) a financé 31 projets pour un montant de plus de 1400 milliards francs CFA, soit un peu plus de 2 milliards d’euros en 2020. Des investissements confrontés toutefois à des fortunes diverses. Selon le ministère camerounais de l’Économie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire, 44 % des projets financés par la BAD « ont une évolution satisfaisante », tandis que 41 % sont « épinglés ». D’autres projets ont une « performance précoce ». Des manquements qui s’expliquent entre autres par des manquements dans la prise en compte des exigences environnementales et sociales dans la mise en œuvre de ces projets. Et pourtant l’article 16 du décret du 23 février 2005 fixant les modalités de réalisation des études d’impact environnemental (EIE) au Cameroun stipule que « tout promoteur de projet assujetti à la procédure de l’étude d’impact environnemental doit au préalable obtenir un certificat de conformité environnemental de son projet délivré par le ministre chargé de l’Environnement avant le démarrage des travaux ».

C’est dans ce contexte que la BAD a organisé du 16 au 18 juin 2021, en collaboration avec le gouvernement du Cameroun, un atelier virtuel de renforcement des capacités sur les sauvegardes environnementales et sociales dans la mise en œuvre des projets qu’elle finance. Il s’agissait de renforcer les capacités de suivi de la conformité des projets aux mesures de sauvegarde définies dans les études environnementales et sociales ainsi que les accords de financement.

Maman-Sani Issa, le directeur du Département sur les sauvegardes et la conformité de la BAD a insisté sur les tâches et obligations relatives aux sauvegardes, pour éviter les retards ou des résultats mitigés dans la mise en œuvre des projets. La clarification du rôle et des responsabilités du responsable environnement de la cellule d’exécution des projets, est primordiale, pour le respect des engagements pris dans les accords de financement. Il a par ailleurs souligné l’importance des rapports réguliers, l’échange d’information constituant le fil conducteur entre les pays et la BAD.

L’institution financière panafricaine s’est également engagée à renouveler ces ateliers afin d’améliorer la qualité et la conformité environnementale et sociale des projets de son portefeuille au Cameroun, pour un impact accru sur les populations bénéficiaires.

Boris Ngounou