À l’approche de la campagne « SHARE A SMILE-WIE 2024 », qui se tiendra du 11 au 13 septembre prochain à Banengo, Bafoussam, nous avons l’honneur de recevoir Thierry NDIMI, président de l’Association pour l’Égalité et le Bien-Être (ASEBE). Cette initiative vise à améliorer l’accès à l’eau potable et l’assainissement dans cette localité de l’Ouest Cameroun. Thierry NDIMI de l’ASEBE nous parle aujourd’hui des objectifs précis de cette campagne, des défis à rencontrer, ainsi que des stratégies mises en place pour un impact durable. Thierry NDIMI répond aux questions de Boris Ngounou
CAMEROUN: l’initiative “Share a Smile (WIE 24)” promu l’accès à l’eau à Banengo
À l’approche de la campagne « SHARE A SMILE-WIE 2024 », qui se tiendra du 11 au 13 septembre prochain à Banengo, Bafoussam, nous avons l’honneur de recevoir Thierry NDIMI, président de l’Association pour l’Égalité et le Bien-Être (ASEBE). Cette initiative vise à améliorer l’accès à l’eau potable et l’assainissement dans cette localité de l’Ouest Cameroun. Thierry NDIMI de l’ASEBE nous parle aujourd’hui des objectifs précis de cette campagne, des défis à rencontrer, ainsi que des stratégies mises en place pour un impact durable. Thierry NDIMI répond aux questions de Boris Ngounou
Where does Cameroon stand in the implementation of integrated water resources management (IWRM)? This question was the focus of a workshop held on October 6, 2023, in the conference room of the Global Water Partnership-Central Africa (GWP-Caf) in Yaoundé. The level of implementation of Gire in Cameroon stands at 49%.
In Cameroon, the Taskforce for monitoring target no. 5 of the sixth Sustainable Development Goal (SDG 6.5.1), namely the level of implementation of integrated water resource management (IWRM), has submitted its report for 2023. The Taskforce met in Yaoundé on October 6, 2023 for a workshop organized and financed by the Global Water Partnership-Central Africa (GWP-Caf). Taskforce members assessed SDG indicator 6.5.1 by filling in a questionnaire on the degree of implementation of this indicator in Cameroon. They found that Cameroon scored an average of 41/100 for the enabling environment; 62/100 for institutions and participation; 48/100 for management tools; and 42/100 for financing. This gives Cameroon an overall average of 49% for the year 2023. A three-year assessment With a view to improving living conditions and preserving the environment, in September 2015 the United Nations General Assembly adopted the Sustainable Development Goals (SDGs), which constitute the new framework for international collaboration broken down into 17 objectives and 169 indicators. These SDGs aim to accelerate sustainable development and track progress between now and 2030. With this in mind, monitoring and reporting on indicator 6.5.1 is based on a self-assessment questionnaire sent to all UN member states every three years. Based on the responses to this questionnaire, a periodic analysis of progress provides an overall picture of the current situation of Gire in the country concerned and worldwide. In Cameroon, responsibility for achieving this objective has been entrusted to the Ministry of Water and Energy, whose achievements have enabled us to reach a score of 40% at national level in 2020 for the second evaluation cycle, compared with 34% at the end of the first cycle in 2017. Fanta Mabo
Where does Cameroon stand in the implementation of integrated water resources management (IWRM)? This question was the focus of a workshop held on October 6, 2023, in the conference room of the Global Water Partnership-Central Africa (GWP-Caf) in Yaoundé. The level of implementation of Gire in Cameroon stands at 48.25%.
La Journée mondiale de l’eau, qui a lieu chaque 22 mars, est une date choisie par les Nations unies pour mettre l’accent sur l’importance de l’eau dans la vie de l’humanité.
COMMUNIQUE DU REJEAO-AFRIQUE A L’OCCASION DE LA JOURNÉE MONDIALE DE L’EAU 2023
À cette occasion, le Réseau Panafricain des Journalistes pour l’Eau, l’Assainissement et la Protection des Océans (REJEAO-Afrique) et ses associations partenaires, exhorte les États africains à faire tout ce qui est en leur pouvoir, afin d’assurer un accès de tous à l’eau potable et à inscrire ce droit, dans les plans nationaux de développement dans un contexte de crises multiples.
Le REJEAO-Afrique saisit l’occasion de la célébration de la Journée mondiale de l’eau, pour inviter les partenaires techniques et financiers de nos pays, à appuyer les gouvernements dans la réalisation de l’ODD 6 : « eau propre et assainissement, pour tous d’ici à 2030 ».
Faut-il le rappeler, l’eau est une ressource vitale. Elle est source de vie et de mieux-être. Malheureusement, selon les statistiques des Nations unies, d’ici à 2030, l’Objectif 6 des ODD ne sera pas atteint, si le taux de progression des réalisations actuelles, n’est pas multiplié par quatre.
“Le thème retenu pour l’édition 2023 de la Journée mondiale de l’eau, vise à accélérer le changement pour résoudre la crise de l’eau et de l’assainissement à travers le monde”, a déclaré Nadège Christelle BOWA, présidente du REJEAO-Afrique.
Pour le REJEAO-Afrique, ce thème vient à point nommé relancer la question de l’accès à cette ressource par nos populations au regard des difficultés actuelles avec l’avancée de la désertification du fait du changement climatique.
Il est donc temps de passer à l’action
À l’occasion de cette importante journée, le REJEAO-Afrique, appelle l’Afrique à agir en solidarité avec ceux qui souffrent cruellement du manque d’eau.
Le REJEAO-Afrique appelle les gouvernements africains à passer à l’action et à faire du continent, un endroit où chaque ménage a accès à l’eau et à l’assainissement.
Le REJEAO-Afrique encourage les populations à agir au sein de leur communauté de manière à changer leur façon de gérer, d’utiliser ou de consommer l’eau. Chaque geste, aussi modeste, soit-il, peut contribuer à résoudre la crise de l’eau potable en Afrique.
À l’occasion de cette journée, le REJEAO-Afrique a une pensée particulière à l’endroit des populations des zones de conflit où la violence et l’insécurité, empêchent l’accès à l’eau et compliquent l’existence de millions de personnes.
La célébration de la Journée mondiale de l’eau coïncide avec le début de la Conférence des Nations Unies sur l’eau 2023 (22-24 mars, New York).
Le REJEAO-Afrique souhaite que cette conférence soit l’occasion unique donnée à la planète, en une génération, de s’unir autour de la question de l’eau et de l’assainissement. Il appelle les gouvernements et les parties prenantes à collaborer afin de prendre des engagements volontaires visant à accélérer les progrès sur l’ODD 6.
Pour le REJEAO-Afrique, la Présidente,
Nadège Christelle BOWA
À propos du REJEAO-Afrique
Lancé en marge du 21e congrès de l’Association africaine de l’eau et de l’assainissement qui s’est tenu à Abidjan du 17 au 23 février 2023 couplé à la 7e Conférence de l’Alliance pour les boues de vidange, le “Pan-African Network of Wash Journalits” a pour mission d’accompagner les politiques publiques des États africains en matière d’accès à l’eau portable, à l’hygiène et à l’assainissement, apporter sa contribution à la promotion de toutes les questions de développement dans le secteur, apporter son soutien et accompagnement aux actions menées par l’Etat, les partenaires techniques et financiers et les acteurs en vue d’améliorer les conditions de vie des populations les us vulnérables.
La Journée mondiale de l’eau, qui a lieu chaque 22 mars, est une date choisie par les Nations unies pour mettre l’accent sur l’importance de l’eau dans la vie de l’humanité.
Camwater, l’entreprise publique responsable de la production et de la distribution de l’eau potable au Cameroun est au bord d’un mouvement d’humeur. Pour apaiser les tensions, l’État a débloqué près de 15,2 millions d’euros au profit de l’entreprise, qui croule sur les dettes. Ce financement est destiné au financement des charges liées aux réformes récemment engagées au sein de l’entreprise, ainsi qu’au paiement à date de la facture d’eau de l’État.
La Camwater peut à présent s’éloigner du spectre de la grève qui plane au-dessus d’elle depuis quelques mois. L’entreprise publique responsable de la production et de la distribution de l’eau potable au Cameroun vient de recevoir du ministère des Finances, une enveloppe de 10 milliards de francs CFA, soit environ 15,2 millions d’euros. Loin d’être une action de charité, ce financement est destiné d’une part, au paiement à date de la facture d’eau potable consommée dans les administrations publiques. Une facture dont la moyenne mensuelle se situe à 1,6 milliard de francs CFA, soit environ 2,4 millions d’euros.
D’autres parts, et c’est d’ailleurs la principale raison d’être de cette enveloppe spéciale, débloquée sous instruction du président de la République. Il s’agit d’apaiser les tensions du personnel, à travers le financement des charges liées aux dernières réformes opérées au sein de la Camwater, notamment l’absorption en 2018 de la défunte Camerounaise des eaux (CDE), qui était jusque-là responsable de la distribution de l’eau. Ainsi, les désidératas des quelques 1400 employés issus de l’ex- CDE dont les actifs avaient été transférés à la Camwater pourront être résolus.
Dans une correspondance adressée au Premier ministre en octobre 2020, le syndicat des travailleurs opérant à la Camwater a menacé d’entrer en grève si ses revendications ne trouvent pas satisfaction. Les salariés mécontents réclament entre autres la conservation de tous les employés issus de la CDE, le paiement des salaires comptant pour la période de transition, à savoir avril et mai 2018, ainsi que la restauration de leurs primes et avantages.
L’apaisement des tensions visé par ce financement de l’État devra permettre le cas échéant à la Camwater d’atteindre ses objectifs. L’entreprise entend fournir un accès à l’eau de 80 % de la population en zone urbaine et péri urbaine d’ici à 2035.