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Tag: Changement climatique en Afrique

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Faced with the rapid loss of biodiversity in Africa, the protection of wetlands is emerging as a key priority. Musonda Mumba, Secretary General of the Convention on Wetlands, calls for international and local collaboration to preserve these vital ecosystems. From the Gambia to Mozambique, inspiring initiatives are showing the way towards sustainable and participatory management, which is vital for the ecological future of the continent.

Africa’s biodiversity, essential to the continent’s economy and climate resilience, is in serious decline. According to Musonda Mumba, Secretary General of the Convention on Wetlands, the loss of biodiversity in Africa could accelerate under the impact of climate change, with alarming projections indicating that more than half of African bird and mammal species could disappear by the end of the century. This loss also threatens the productivity of lakes and the diversity of plant species.
In an article published on 21 May 2024 on the United Nations (UN) website, the wetlands expert explains the role of these ecosystems in preserving biodiversity. They are home to a wide range of flora and fauna, provide fresh water and food, create jobs and protect local communities from floods and storms. However, these ecosystems are being destroyed at an alarming rate.
Conservation efforts at different levels
Many African countries have taken steps to counter this crisis by developing national biodiversity strategies and action plans. These efforts are aimed at achieving the goals of the Kunming-Montreal Global Biodiversity Framework. Although overall progress is difficult to measure, notable successes have been achieved in restoring threatened species and managing protected wetlands.
International initiatives such as the Ramsar Convention on Wetlands play a key role. For example, cross-border collaboration between Gambia and Senegal has led to the protection of the Niumi-Saloum Ramsar site, which is crucial for regional biodiversity. In Gabon, World Bank-funded projects have strengthened conservation in parks and forested wetlands, reducing illegal activities such as fishing and poaching.
In South Africa, a grant from the Global Environment Facility (GEF) has improved management of the iSimangaliso wetland, creating jobs and training local leaders in effective resource management. Mozambique, through the MozBio programme, has protected various habitats, including coral reefs and national parks, mobilising thousands of local participants in conservation.
The role of local communities
Local communities are key players in the preservation of wetlands. In Angola, the ecologist Fernanda Samuel, through her work with the non-governmental organisation (NGO) Otchiva, has inspired a generation of young people to get involved in conservation. In Uganda, the initiatives of two local women in the Achwa river basin demonstrate the importance of community-based resource management. In Madagascar, the community led by Justin Rakotomanahira has transformed 56 hectares of arid land into a haven of biodiversity, demonstrating the power of local action.
Protecting wetlands is essential to halting the loss of biodiversity in Africa. Efforts must be concerted, involving governments, NGOs, international institutions and above all local communities. Local initiatives, supported by international frameworks such as the Convention on Wetlands, show that collaboration at all levels can reverse destructive trends and preserve the continent’s natural heritage.
Musonda Mumba, with more than 25 years’ experience in environmental management, stresses the need for adaptive governance and the promotion of local knowledge. She believes that close collaboration between local experts, government authorities and international organisations is crucial to the sustainable management and protection of wetlands.
Fanta Mabo

« Saving Africa’s wetlands: a crucial battle for biodiversity »

Faced with the rapid loss of biodiversity in Africa, the protection of wetlands is emerging as a key priority. Musonda Mumba, Secretary General of the Convention on Wetlands, calls for international and local collaboration to preserve these vital ecosystems. From the Gambia to Mozambique, inspiring initiatives are showing the way towards sustainable and participatory management, which is vital for the ecological future of the continent.

Depuis quelque temps, le rythme des pluies a changé et la chaleur est de plus en plus vive dans les villes camerounaises. Une situation catastrophique pour les populations et particulièrement les agriculteurs.

Malheur des agriculteurs

L’air est chaud cette matinée du vendredi au quartier Nkoabang, une localité à l’entrée est de Yaoundé. L’attention des habitants du quartier « Vie continue » est entière devant un drame qui suscite l’étonnement général. Un jeune agriculteur du nom de Yannick, en larmes, vient de perdre près de la moitié de son champ de pastèque. L’exploitation qui tient sur près d’un hectare et demi présente des fruits de couleur vert clair,  fendus et pourrissants. Yannick réside au quartier Santa Barbara, non loin de la Présidence de la République du Cameroun.

Une plantation affectée par les températures élevées © Romulus KUESSIE

 « J’étais juste de passage. Je comptais récolter dans deux semaines », confie l’électricien de formation avec désolation. Il n’y comprend rien du tout. Mais un autre agriculteur sur place estime que c’est certainement dû à la chaleur importante « C’est normal. La pastèque ne peut pas réussir quand la température dépasse déjà 30ºC », s’exclame Mathieu, qui tient un champ d’ananas dans le coin. En effet, l’analyse des données de l’Observatoire National sur les changements climatiques sur la période comprise entre les mois de mars, avril et mai révèle des températures supérieures aux moyennes régionales historiques dans les régions de l’Extrême-nord, du Nord, du Centre, de l’Est, du Sud, du Nord-Ouest, du Littoral et du Sud-Ouest.

Avec l’aval de Yannick, la foule nombreuse entre dans la plantation pour récupérer les fruits qui pouvaient encore l’être. Un peu moins d’une centaine de fruits. Le visage fermé, Yannick en prend deux avant de partir en vitesse sur sa moto. Il se demande comment il fera pour récupérer les près de deux millions de FCFA investis dans son champs.

Ce n’est pas la seule infortune des plantations  attribuée aux températures élevées  dans la ville de Yaoundé. Armand a vu son champ de tomates mourir pratiquement de la même façon à Mfou, une ville située à une vingtaine de kilomètres de Yaoundé. Agriculteur depuis 4 ans dans la localité, c’est la première fois pour lui d’observer des tomates flétrir malgré toutes les dispositions habituelles prises.

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Une plantation affectée par les températures élevées © Agrofarm

« Il est vrai que la pluie est arrivée avec plus d’un mois de retard ; mais je faisais l’effort de bien arroser mes plantes. Certainement c’est la chaleur qui cause tout ça. », déduit celui qui a cultivé la tomate sur un peu moins d’un hectare. Il n’a pas totalement perdu, mais devra re près de la moitié de son exploitation et surveiller davantage son champ pour ne pas perdre totalement comme l’un de ses voisins. En effet, Jonas Eba qui tient un important champ de gombo à Mfou, était si surpris avec l'assèchement total de ses plants qu’il a demandé conseil à ses compères sur les réseaux sociaux « Je ne sais pas ce qui arrive à mon gombo et pourtant je traite ça avec de l'engrais foliaire, l'insecticide et l'anti capside. NB : deux mois déjà qu'ils ont ça », a alarmé Jonas. « Cela est dû à la température qui est vraiment chaude maintenant et le problème d'arrosage. » Lui a répondu Yaroung comme de nombreux autres cultivateurs. Des faits inhabituels que comprend Narcisse Ndjekeu « Les températures élevées sont malheureusement accompagnées de la rareté des pluies ce qui cause un stress hydrique chez les plantes donc le métabolisme est modifié (transpiration élevée sans compensation hydrique) », développe et expert en environnement.

Le phénomène s’est observé dans quasiment toutes les régions du Cameroun. Dans la région de l’Ouest, l’une des principales régions agricoles du pays, des plantations entières ont été affectées par les vagues de chaleur inhabituelles. Certains agriculteurs ayant mis leurs semences en terre à l’entame de la saison agricole en mars, ont vu les graines pourrir du fait des températures élevées. Beaucoup d’autres ont vu les graines qui avaient préalablement germé flétrir. Docteur Narcisse Njekeu pense que la perte totale des plantations est très probable dans cet état de choses. Sauver les cultures Ces dérèglements ne laissent pas les agriculteurs indifférents. Certains comme Jérémie Ndip optent pour diverses techniques de gestion de l’eau, comme l’arrosage et l’irrigation mécanisée pour garder leurs exploitations ; une pratique accréditée par les experts. « La seule solution c'est d'apporter ce qui fait défaut : l'eau. », souligne Docteur Narcisse Njekeu, écologue et expert en environnement. Au-delà de l’humidification des champs, on rencontre des agriculteurs qui misent doublement sur les engrais pour surmonter les problèmes liés aux températures élevées. Une option qui n’est pas toujours sans risques selon une étude dénommée « La mort des sols agricoles » publiée en 2016 dans la revue scientifique Cairn. La production révèle que lorsqu’on apporte de l’eau sur un sol chaud fourni d’engrais, cela contribue à détruire fortement la faune qui se nourrit des sols. Du fait de cette situation en France « La population de vers de terre est ainsi passée de 2 tonnes/hectares à moins de 100 Kg /ha en 50 ans », évoque l’étude. Et pourtant, la faune aère les sols et remonte son poids de terre tous les jours sous forme d’excréments qui sont très riches en éléments nutritifs. Un sol chaud bondé d’engrais perd sa fertilité. Yannick et Jonas n’avaient pas du tout cette information, comme les autres exploitants agricoles de la ville de Yaoundé que nous avons approchés.
Revers sur les citoyens
Les données de l’Observatoire National sur les changements climatiques précisent que 8 régions du Cameroun connaissent d’importants changements, notamment avec les températures plus extrêmes et les pluies moins abondantes. Vivre à Yaoundé, à Douala, à Kribi, Maroua etc. rime désormais avec une canicule presque étouffante jour comme de nuit. On apprend d’ailleurs du bulletin climatique mensuel de l’Observatoire national sur les changements climatiques que le thermomètre a atteint la barre des 47°C dans les régions de l’Extrême-nord et du Nord. De quoi alarmer Pr Olivier Henry, Gériatre et enseignant à la faculté de santé de l'université Paris Est Créteil. « A partir de 38 degrés c’est une hyperthermie. Votre organisme commence à chauffer. Mais à partir de 40° ça ne va pas bien. C’est le coup de chaleur. Il y a des signes d’alerte ; la soif, des nausées, des maux de tête, de la fatigue et un cœur qui bat vite ; une tachycardie ou une respiration qui devient courte », explique le spécialiste. La gravité du contexte n’a pas laissé le ministre camerounais de la Santé publique indifférent. Entre les lignes d’un communiqué rendu public ce 10 mai 2024, le membre du gouvernement reconnaît « les effets néfastes de ce changement climatique sur la santé des personnes » avant d’édicter 8 gestes de prévention à adopter par les populations. Parmi elles, les prescriptions de « boire suffisamment d’eau tout au long de la journée ; éviter les activités physiques intenses pendant les heures les plus chaudes, surveiller les personnes vulnérables, comme les personnes âgées, les malades chroniques et les enfants … », peut-on lire.
Dans le même temps, l’utilisation de certains engrais par les agriculteurs peut entraîner d’autres problèmes. Selon l’étude dénommée « La mort des sols agricoles », l’acidité des sols chauds bondés d’engrais pollue les rivières et les nappes phréatiques. Ce qui induit que l’eau dans ce périmètre est d’une mauvaise qualité et par conséquent impropre à la consommation des usagers. Perspectives

Le ministre Camerounais de l’Environnement, de la protection de la nature et du développement durable a rappelé à l’occasion de la sixième assemblée des nations unies pour l’environnement à Nairobi au Kenya que « La lutte contre la triple crise environnementale (changements climatiques, perte de la biodiversité et pollution), et les soutiens au développement durable restent et demeurent la clé des solutions à tous nos maux (pauvreté, instabilité politique et sociale, insécurité alimentaire avec les impacts sur la santé humaine). », a annoncé Hélé Pierre en février 2024. L’atteinte de ce cap passera par les efforts conjugués de l’Etat et des citoyens camerounais. Les appels à adopter des comportements respectueux de l’environnement ; à savoir la préservation de nos forêts en proie à la déforestation, le planting des arbres entre autres. Il est également fortement déconseillé de consommer des matériaux non dégradables en privilégiant ceux qui sont réutilisables et qui ne risquent pas de se retrouver dans la nature.

Dans une étude publiée ce 9 mai 2024 dans la revue Science Daily, il est établi que cette hausse des températures qu’on observe peut limiter la transmission du paludisme. Le groupe de scientifiques britanniques de l’université de Leeds explique que le manque de précipitations et les pénuries d’eau pourraient limiter la reproduction des moustiques par manque d’habitat. «Avec ces données, vous pouvez non seulement identifier où l’eau va se retrouver dans le paysage, mais également les propriétés de ces étendues d’eau et vous pourrez mieux cibler votre stratégie d’intervention contre le paludisme et l’adapter à ces conditions écologiques », explique Mark Smith, professeur agrégé de l'Université de Leeds et principal auteur de l'étude. De toute évidence, les températures élevées sont fréquemment accompagnées de pluies anormalement fortes qui entraînent parfois des inondations au Cameroun; peut-être une entorse à cette conclusion scientifique.

Par Romulus Dorval KUESSIE


Ce reportage a été réalisé dans le cadre de la bourse Media for Climate Action portée par L' organisation Actions for Development and Empowerment (ADE) financé par L'Ambassade de France au Cameroun et le Conseil pour le Suivi des recommandations du Nouveau Sommet Afrique- France (Conseil NSAF )

Le Réseau des journalistes africains spécialisés sur le développement durable et le changement climatique a publié aujourd’hui les résultats d’un sondage révélateur lors de la 3e Convention annuelle des médias africains (CMA) qui se tient du 15 au 17 mai 2024 à Accra au Ghana. Cette enquête, menée du 10 au 13 mai 2024, met en lumière les défis financiers auxquels sont confrontés les journalistes couvrant les questions environnementales à travers le continent.

Parmi les 150 journalistes interrogés, une tendance préoccupante émerge : plus de 74,7% indiquent avoir abandonné ou réduit la couverture des sujets environnementaux en raison du manque de moyens financiers. Ces chiffres révèlent une crise pressante dans le secteur journalistique africain, mettant en évidence les défis persistants auxquels sont confrontés ceux qui cherchent à rapporter sur des questions cruciales telles que le changement climatique, la pollution et la durabilité.
L’étude montre que 85,3% des journalistes estiment ne pas disposer de moyens suffisants pour exercer leur métier correctement. Parmi les principales raisons invoquées, la pandémie de COVID-19, le déclin économique et l’absence de publicité figurent en tête de liste. De plus, 82,7% des répondants ont fait état de difficultés financières au cours des trois dernières années, citant des raisons telles que l’inflation, les loyers élevés et la rareté des publicités.
En outre, près de la moitié des journalistes (44%) reconnaissent un manque de préparation intellectuelle pour aborder les questions environnementales, soulignant le besoin crucial de formations spécialisées dans ce domaine. De plus, près des deux tiers des répondants ont été témoins d’une violation de la liberté de la presse au cours des trois dernières années, illustrant les risques inhérents à la couverture de sujets sensibles.
La voix des journalistes environnementaux
Malgré ces défis, une lueur d’espoir émerge : plus d’un quart des journalistes (26,7%) constatent un intérêt croissant du public pour les questions environnementales. Dans le même temps, près d’un tiers (32,7%) identifient une demande croissante de sujets tels que le changement climatique, le développement durable et la biodiversité.
Les résultats de ce sondage réalisé par le Réseau des journalistes africains spécialisés sur le développement durable et le changement climatique soulignent l’urgence d’une action concertée pour soutenir les journalistes environnementaux en Afrique. Alors que la crise climatique s’intensifie, il est impératif de garantir que ces voix continuent à informer et à sensibiliser le public sur les enjeux environnementaux critiques auxquels le continent est confronté.
La présentation de ce sondage intervient dans le cadre de la 3e Convention annuelle des médias africains (CMA) qui se tient du 15 au 17 mai 2024 à Accra au Ghana. Disponible dans sa version pré-rapport, l’étude sera entièrement publiée le 25 mai 2024 sur le site du think tank Africa21.
La CMA a été lancée en 2021 par l’East African Editors Forum, le bureau de liaison de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco) auprès de l’Union africaine (UA) et de la Commission économique pour l’Afrique des Nations unies (UNECA) et le bureau national de l’Unesco à Dar es Salaam en Tanzanie. Le CMA est devenu un forum essentiel pour faire progresser la liberté des médias, l’innovation et la durabilité sur le continent africain. Cet événement s’inspire de la Journée mondiale de la liberté de la presse, célébrée chaque année le 3 mai. Une journée mondiale qui a donné le ton cette année aux journalistes environnementalistes, via le thème «Une presse pour la planète : le journalisme face à la crise environnementale».
Boris Ngounou

AFRIQUE : plus de 74% des journalistes lâchent l’environnement, faute de financement

Le Réseau des journalistes africains spécialisés sur le développement durable et le changement climatique a publié aujourd’hui les résultats d’un sondage révélateur lors de la 3e Convention annuelle des médias africains (CMA) qui se tient du 15 au 17 mai 2024 à Accra au Ghana. Cette enquête, menée du 10 au 13 mai 2024, met en lumière les défis financiers auxquels sont confrontés les journalistes couvrant les questions environnementales à travers le continent.

The 7th Summit of Heads of State and Government of the Gas Exporting Countries Forum (GECF) is being held from 29 February to 2 March 2024 in the Algerian capital, Algiers. Billed as the « Summit of Major Challenges », it will focus on the role of natural gas in the transition to renewable energies.
The 7th Summit of Heads of State and Government of the Gas Exporting Countries Forum (GECF) begins on 29 February 2024 in the Algerian capital, Algiers. « The holding of the summit in Algiers is an extremely important strategic event in the field of energy, in that Algeria will be working to strengthen the partnership between countries, to reduce greenhouse gas emissions, and thus promote the place and role that it will have to play as part of sustainable solutions for future energy », explains Mohamed Arkab, the Algerian Minister of Energy and Mines.
Against a backdrop of mounting pressure to speed up the dialogue on targets for reducing greenhouse gas emissions and phasing out the use of fossil fuels, the GECF sees natural gas as the key to the transition to sustainable energy.
Today, the use of natural gas is developing more rapidly in other areas, such as power stations and industry, « because of its energy efficiency and environmental qualities ». According to NJ Ayuk, Executive Chairman of the African Energy Chamber (AEC), natural gas is the key to a prosperous future and a just energy transition for Africa.
Taking Tanzania as an example, the AEC president points out that from wells and a gas processing plant on Songo Songo Island, which now generates around 45% of Tanzania’s electricity, the East African country has created over 114,000 jobs and significantly reduced its carbon emissions (at the Tanzania Portland Cement Company alone, CO2 emissions have been cut by around 80,000 tonnes a year). Songo Songo’s gas production also provides a cleaner source of energy for Dar es Salaam’s power stations, replacing diesel and heavy fuel oil (HFO).
Over 69% of the world’s gas reserves
Launched in 2001, the GECF summit, now in its seventh year, will also inaugurate the headquarters of the Gas Research Institute (GRI), hosted and run by Algeria. This 7th summit will see the signing of several memorandums of understanding between the GECF and major international and regional organisations.
Full members of the GECF are Algeria, Bolivia, Egypt, Equatorial Guinea, Iran, Libya, Nigeria, Qatar, Russia, Trinidad and Tobago, the United Arab Emirates and Venezuela. Angola, Azerbaijan, Iraq, Malaysia, Mauritania, Mozambique and Peru have observer status. They account for 69% of world gas reserves, 39% of marketed production and 40% of world gas exports. In addition, GECF member countries collectively account for more than half (51%) of the world’s liquefied natural gas (LNG) exports.
Fanta Mabo

The Board of Directors of the African Development Bank (AfDB) Group has approved a $10 million equity investment in the Alliance for Green Infrastructure in Africa-Project Development Fund (AGIA-PD). Led by the AfDB, the AGIA-PD fund is a $10 billion initiative designed to help accelerate Africa’s green transition.
A new contribution to the capital of the Alliance for Green Infrastructure in Africa-Project Development Fund (AGIA-PD) is announced. On January 24, 2024 in Abidjan, members of the African Development Bank (AfDB) Group Board of Directors adopted the proposal for a $10 million equity investment in the AGIA-PD fund. This is the first tranche of a $40 million equity investment to which the bank committed at the 28th United Nations Climate Conference (COP28) in Dubai in December 2023.
A component of the Alliance for Green Infrastructure in Africa (AGIA), the AGIA-PD Fund is a $10 billion initiative led by the AfDB and created jointly with the African Union Commission (AUC), the pan-African investment platform Africa50 and several other partners. The aim is to help accelerate the continent’s green transition by working with African countries and the international and local private sector to prepare and develop transformative green and resilient infrastructure projects and programs on a very rapid and large scale.
The projects targeted by AGIA-PD are aligned with recipient countries’ Nationally Determined Contributions (NDCs), as well as with the AfDB’s High 5 strategic priorities of Lighting up and Powering Africa, Feeding Africa, Industrializing Africa, Integrating Africa and Improving People’s Quality of Life, and the Bank’s Climate Change and Green Growth Framework 2021-2030.
To achieve its objectives, AGIA will be implemented through three pillars, the first of which is project preparation, aimed at mobilizing $100 million in grants for targeted activities. The second pillar, with AGIA-PD as its instrument, is project development, aiming to mobilize $400 million in mixed capital to transform green infrastructure project concepts into bankable opportunities. Finally, the third pillar, Investment and Financing, consists of putting in place a framework to facilitate the mobilization of ten billion dollars of financing (equity, loans and risk mitigation instruments) to enable the large-scale financing of green infrastructure projects prepared and developed under the first two pillars.
Fanta Mabo