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Category: Santé et environnement

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C’est la beauté, vue autrement. La beauté de la jeune fille camerounaise, évaluée sous un prisme écologique. Il faut dire que c’est carrément une innovation au Cameroun, un concours de beauté basé sur des critères d’hygiène et d’assainissement. Il s’agit du concours Miss Venta. La compétition rendue à sa deuxième édition cette année, vise à promouvoir l’hygiène et l’assainissement auprès des populations à travers la beauté de la jeune fille. Les candidates à ce concours sont appelées à faire rayonner leurs capacités entrepreneuriales et leur attachement aux questions de santé et d’environnement.

Pour en parler, nous recevons Ekath Loïs. La jeune étudiante en médecine basée à Yaoundé, est candidate au Concours Miss Venta, dont la finale a lieu le 25 août 2024 à Douala.

Environnementales, c’est le principal magazine de contribution à la protection de l’environnement en Afrique au sud du Sahara.

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Miss Venta : quand beauté et écologie se mettent ensemble

C’est la beauté, vue autrement. La beauté de la jeune fille camerounaise, évaluée sous un prisme écologique. Il faut dire que c’est carrément une innovation au Cameroun, un concours de beauté basé sur des critères d’hygiène et d’assainissement. Il s’agit du concours Miss Venta. La compétition rendue à sa deuxième édition cette année, vise à promouvoir l’hygiène et l’assainissement auprès des populations à travers la beauté de la jeune fille. Les candidates à ce concours sont appelées à faire rayonner leurs capacités entrepreneuriales et leur attachement aux questions de santé et d’environnement.

In Niger, the decision to temporarily close several gold mining sites in the northern part of the country was made on May 3, 2024, after more than fifty ruminant animals died suddenly. Suspected poisoning linked to gold mining activities is believed to be the cause, with local farmers attributing the contamination to water discharged by the Chinese gold mining company Sahara SARL.
The deaths occurred in the Agadez region, over 1,000 kilometers from the capital Niamey, on April 30. Livestock farmers in the area suggest that chemical residues from extraction wells have contaminated water sources, leading to the unprecedented animal fatalities. In villages such as Tamannit and Fasso, the loss of dozens of animals has had devastating effects on the livelihoods of local residents.
In response to this crisis, the Nigerien government has ordered the temporary closure of several mining sites, including those operated by Sahara SARL. The aim is to investigate the poisoning causes and prevent further incidents. Teams of investigators from the gendarmerie and the police have been deployed to assess the damage and take necessary measures.
These events underscore the environmental challenges associated with mining activities in African countries. Besides impacting local flora and fauna, they raise concerns about the social and environmental responsibility of mining companies. An official report confirms that chemicals used in the mines pose a serious threat to wildlife and the water table. In the Arlit region, NGOs often accuse the French company Orano (formerly Areva) of polluting the environment and causing radioactivity.
The extractive sector accounted for 7.6% of Niger’s GDP and 6.52% of government revenue in 2020. Therefore, stricter control and regulatory measures are imperative to prevent such tragedies in the future and safeguard vulnerable communities dependent on agriculture and livestock farming.
Fanta Mabo

NIGER: Temporary Closure of Gold Mines Following Deaths of Around Fifty Animals

In Niger, the decision to temporarily close several gold mining sites in the northern part of the country was made on May 3, 2024, after more than fifty ruminant animals died suddenly. Suspected poisoning linked to gold mining activities is believed to be the cause, with local farmers attributing the contamination to water discharged by the Chinese gold mining company Sahara SARL.

Faute de ramassage des ordures ménagères, les populations de la ville de Douala brûlent elles-mêmes leurs déchets en plein air. Au péril de leur santé et de l’environnement…
Il n’a échappé à personne que le ramassage des ordures ménagères dans les quartiers de la ville de DOUALA est un véritable casse-tête, une mission que les collectivités locales et leurs auxiliaires ont du mal à remplir. Une situation qui laisse malheureusement les usagers seuls face à cette insalubrité qu’ils sont contraints de gérer, souvent avec des moyens aussi maladroits que dangereux comme le brulage des déchets à ciel ouvert.
C’est l’amer constat que l’on peut faire en sillonnant les rues de notre ville. Chaque prochaine lisière est transformée en chapelle ardente. Sauf que les fumées qui y montent jusqu’au ciel ne proviennent pas de bougies ou d’encens en fusion mais plutôt de dépôts d’ordures sur lesquels on a répandu du carburant pour les pulvériser. Mais il faut le dire, le brûlage des déchets à ciel ouvert est plus nocif par l’environnement et pour la santé que nous ne pouvons l’imaginer. Certaines personnes pourraient dire : « cela fait longtemps que nous brûlons les déchets à l’air libre. Il n’y a pas d’électricité au pays, ce n’est pas votre gros français qui va changer nos vies ». Mais à défaut de changer vos vies, il faudrait déjà préserver celles-ci de la destruction précoce…à petit feu.
Car ces petits feux de joie ne sont pas si innocents que cela. Le brûlage des déchets à ciel ouvert, y compris des matériaux en apparence inoffensifs comme le papier, le carton, les résidus verts, et les matériaux de construction libère un mélange dangereux de composés cancérigènes et d’autres substances toxiques lorsque ces matériaux sont brûlés à ciel ouvert.
Le brûlage de déchets à ciel ouvert entraîne des risques pour la santé pour ceux qui sont exposés directement à la fumée. Cela touche plus particulièrement les personnes ayant un système respiratoire sensible, ainsi que les enfants et les personnes âgées.
A court terme, l’exposition à la fumée peut causer des maux de tête, des nausées et des rougeurs. Au fil du temps, cela peut augmenter le risque de contracter une maladie cardiaque. Certains polluants renfermés dans la fumée provenant du brûlage des déchets à ciel ouvert peuvent contenir les produits chimiques suivants : dioxines, furanes, arsenic, plomb, monoxyde de carbone, oxyde d’azote, oxyde de soufre, acide chlorhydrique…On peut également retrouver ces polluants dans les cendres laissées après le brûlage des déchets à ciel ouvert.
Les expositions aux dioxines et aux furanes ont été associées à certains types de cancers, des problèmes de foie, une dégradation du système immunitaire et de la fonction de reproduction et des effets sur le système nerveux.
Par ailleurs, les dioxines et les furanes produits par le brûlage des déchets à ciel ouvert se déposent sur les plantes, qui sont mangées par les animaux. Une fois ces substances absorbées par les animaux, elles restent dans la chaîne alimentaire pour finalement se retrouver dans la viande et les produits laitiers que nous consommons. En effet, plus de 90% des dioxines et des furanes que nous absorbons proviennent de notre alimentation.
Il faut donc éviter de brûler les ordures à ciel ouvert. A la place, nous vous suggérons les 3R, le compostage et /ou l’élimination sûre des déchets.
1- R : Réduire ; éviter les articles jetables. Acheter les produits en vrac au lieu des articles emballés individuellement. Acheter des produits durables et des produits qui peuvent être rechargés, réparés ou remplis.
2- R : Réutiliser ; faire don des articles dont vous n’avez plus besoin comme les vêtements, les meubles, les livres, les magazines et les jouets aux parents, amis ou aux organismes caritatifs.
3- R : Recycler ; recycler les articles recyclables des déchets et les préparer pour une collecte ou un dépôt dans un centre de récupération local.
Il est également conseillé de pratiquer du compostage en collectant les déchets organiques des cuisines pour en faire des engrais naturels ou du biogaz. On peut enfin sortir les déchets aux fins de collecte ou les déposer dans un lieu d’enfouissement local.
Leonel Akosso

Ce phénomène appliqué à la ville de DOUALA s’explique de deux manières : premièrement, l’insalubrité publique liée à l’eau. Les moyens par lesquels les eaux usées sont évacuées laissent à désirer, sauf peut-être les moustiques : les drains et les caniveaux qui tiennent lieu de voies d’évacuation, sont bouchés par les ordures ménagères déposées par les populations riveraines elles-mêmes. Et leur aménagement à ciel ouvert facilite le va-et-vient des moustiques qui y pondent leurs œufs pour en revenir avec une légion encore plus assoiffée de sang humain.

Les moustiques ont envahi nos quartiers et nos maisons. Que l’on vive à BONANJO, BALI ou BONAPRISO ; ou même à MABANDA, BEPANDA ou NEW BELL, ces petites bestioles côtoient depuis le début de la saison sèche à DOUALA notre quotidien autant dans le luxe de nos villas cossues que dans la promiscuité de nos chaumières de fortune. Et même la bonne vieille climatisation qui était supposée autrefois les intimider, ne semble plus être un frein à leurs concerts de bourdonnements dans nos oreilles, que l’on soit endormi ou éveillé avec le tonnerre d’applaudissements générés par le croisement nerveux de nos paumes de mains à leur passage, applaudissements résultant le plus souvent d’une légitime défense contre l’agression de leurs piqures destinées à nous voler un peu de notre sang sans manquer de nous laisser au passage un peu de paludisme. Autant de facteurs nuisibles qui ne peuvent que nous conduire à vouloir éloigner de nous ce voisin encombrant qu’est le moustique, mais qui semble se développer et proliférer de façon incontrôlée dans nos maisons et nos quartiers en cette période de saison sèche.
Prenons le cas d’AMANDINE, cette jeune étudiante vivant au niveau de BEPANDA OMNISPORT. Elle n’a presque pas dormi de la nuit, dans une chambre sombre, après une coupure d’électricité. Elle a dû affronter le bourdonnement et les piqures des moustiques aux alentours. C’est que, malgré la saison sèche, ces insectes affluent dans certains domiciles et même dans certains bureaux depuis le début de cette année. Un habitant du quartier BONAMOUSSADI me confiait le week-end avoir utilisé sans succès une bouteille d’insecticides en trois jours. Car à peine des moustiques sont tués que d’autres réinvestissent la maison.
En vérité, il n’y a pas de recrudescence de moustiques à DOUALA. En saison de pluie, l’eau qui ruisselle ne permet pas aux moustiques de se reproduire. Mais en saison sèche, avec les eaux qui stagnent près des maisons, dans les caniveaux, les moustiques peuvent se reproduire et se développer paisiblement ; et aller à la recherche de leur nourriture qui, pour l’anophèle femelle, n’est autre que le sang humain.
Ce phénomène appliqué à la ville de DOUALA s’explique de deux manières : premièrement, l’insalubrité publique liée à l’eau. Les moyens par lesquels les eaux usées sont évacuées laissent à désirer, sauf peut-être les moustiques : les drains et les caniveaux qui tiennent lieu de voies d’évacuation, sont bouchés par les ordures ménagères déposées par les populations riveraines elles-mêmes. Et leur aménagement à ciel ouvert facilite le va-et-vient des moustiques qui y pondent leurs œufs pour en revenir avec une légion encore plus assoiffée de sang humain.
De même, ce phénomène peut aussi s’expliquer par le fait que DOUALA se trouve au niveau de la mer. Dans des villes élevées comme BAFOUSSAM ou NKONGSAMBA, qui n’ont pas de proximité avec la mer, avec un climat doux, les moustiques ne peuvent pas proliférer comme ils le font à DOUALA.
Il revient donc aux autorités municipales d’aménager un système d’évacuation des eaux hermétique pour rendre la tâche plus difficile aux moustiques. Quant aux populations, elles peuvent, tant que c’est possible, éviter d’investir les quartiers à proximité des marécages ou des drains si elles tiennent vraiment à ériger une distance entre elles et ces voisins nuisibles. Les bacs à ordures ainsi que les dépôts d’ordures anarchiques qui polluent nos trottoirs, doivent être ramassés par HYSACAM afin d’éviter de faire le lit de ces agents colporteurs du paludisme et de ses conséquences mortelles en AFRIQUE et particulièrement au CAMEROUN.
Concernant le paludisme au CAMEROUN, notre pays a lancé ce lundi 22 janvier 2024 la première campagne de vaccination systématique et à grande échelle contre le paludisme. L’injection est proposée gratuitement et systématiquement à tous les enfants de moins de six mois. Une avancée majeure dont devraient profiter toutes les familles ayant le souci de protéger leur jeune progéniture récemment arrivée au monde à partir de juillet 2024.
Leonel Akosso

CAMEROUN : invasion des moustiques à Douala

Ce phénomène appliqué à la ville de DOUALA s’explique de deux manières : premièrement, l’insalubrité publique liée à l’eau. Les moyens par lesquels les eaux usées sont évacuées laissent à désirer, sauf peut-être les moustiques : les drains et les caniveaux qui tiennent lieu de voies d’évacuation, sont bouchés par les ordures ménagères déposées par les populations riveraines elles-mêmes. Et leur aménagement à ciel ouvert facilite le va-et-vient des moustiques qui y pondent leurs œufs pour en revenir avec une légion encore plus assoiffée de sang humain.

Les sociétés forestières actives dans le département de la Mvoung, telles que ROUGIER GABON et SOMIVAB, en collaboration avec la Direction provinciale des Eaux et Forêts et la Direction d’Académie Provinciale de l’Education Nationale, soutenues par l’ONG Conservation Justice, mènent un programme annuel d’éducation environnemental. Ce programme s’étend aux écoles primaires et secondaires de la circonscription Ouest de la province de l’Ogooué-Ivindo, ainsi qu’aux communautés villageoises.
Récemment, du 13 au 19 novembre 2023, une équipe de Conservation Justice accompagnée par Gabon Télévision a effectué des visites dans trois écoles primaires : l’école communale protestante de Kombani a Ovan, l’école publique de Koumameyong, l’écolle publique de DjiDji et le Lycée Daniel Nna EKAM KAM. Ces programmes éducatifs, bien accueillis par les enseignants et les responsables des établissements, renforcent les cours de Sciences de la Vie et de la Terre (SVT) conformément aux programmes du Ministère de l’Education Nationale.
Au cours de ce périple à travers le département, l’équipe de Conservation Justice s’est également rendue au village Lolo 2, ou une panthère, en sus de celle récemment abattue par les villageois, a causé de nouveau des dommages dans les poulaillers. Les habitants, dépassés, se retrouvent désorientés, d’autant plus que l’arme utilisée pour abattre la première panthère les populations ne savent plus à quel saint se vouer car, l’arme qui a abattue la première panthère a été saisie par les Eaux et Forêts.
Gabon Télévision soutient cette initiative, non seulement en mettent en avant les actions de la préservation de la nature dans l’Ogooué Ivindo, mais aussi en sensibilisant le grand public aux enjeux de la conservation de la faune et la flore dans ses émissions.
Les jeunes constituent la cible principale de ces initiatives, en tant que futurs gardiens de notre environnement et principaux bénéficiaires des ressources naturelles. Leur sensibilité, souvent plus développée que celle des adultes attachés à des traditions anciennes, est capitale pur la préservation de nos écosystèmes
Pour les communautés villageoises, l’objectif est de les accompagner vers des activités économiques durables intégrant la préservation de leur environnement. Tout impact sur leur vie, qu’il soit négatif ou inclusif, a inévitablement des répercussions sur leur quotidien. EN parallèle, l’ONG apporte un soutien aux sociétés forestiers partenaires, en sensibilisant leurs employés par le biais de leurs cellules d’aménagement.
Ces classes vertes et rencontres avec les élèves et les villageois visent également à mettre en lumière les efforts des autorités pour la préservation de notre patrimoine nature, une démarche appelée à s’étendre à l’ensemble du pays.
                                                             Dieu-Donné KUMBAHT, Responsable de la communication à Conservation Justice

GABON : un programme d’éducation environnementale voit le jour dans les écoles, les lycées et les communautés locales

Les sociétés forestières actives dans le département de la Mvoung, telles que ROUGIER GABON et SOMIVAB, en collaboration avec la Direction provinciale des Eaux et Forêts et la Direction d’Académie Provinciale de l’Education Nationale, soutenues par l’ONG Conservation Justice, mènent un programme annuel d’éducation environnemental. Ce programme s’étend aux écoles primaires et secondaires de la circonscription Ouest de la province de l’Ogooué-Ivindo, ainsi qu’aux communautés villageoises.