Toute l'actu sur la protection de l'environnement

Une lettre de dénonciation reçue (en ampliation) par  Greenpeace Afrique appelle le Gouvernement du Cameroun à ne pas délivrer l’autorisation de déversement des eaux usées au profit de l’entreprise FIPCAM du fait des risques de pollution, de destruction de l’environnement et des ressources vitales ainsi qu’une atteinte à la santé des populations.

Par un Avis Public rendu publié le 16 novembre 2022, le Préfet du département de la Mefou et Afamba annonçait l’ouverture d’une enquête publique relative à l’impact de déversement des eaux usées par la société de fabrique camerounaise de parquet (FIPCAM). Une lettre d’opposition et de dénonciation adressée au Ministre camerounais de l’Eau et de l’Energie relève les dangers et le désastre que représenterait la délivrance de l’autorisation visée par l’enquête publique. Dans sa correspondance datant de 21 février 2023, Sosthène Amougou, natif de Mfou, relevait déjà les éventuels risques d’une telle initiative sur les populations. “ Nous vivons de l’agriculture, de la pêche et consommons l’eau des ruisseaux. Notre opposition se base sur les conséquences que ces déversements d’eaux usées auront sur l’équilibre écologique, le cadre et la qualité de vie des populations ainsi que leur environnement.” a-t-il écrit.

En effet, si FIPCAM déverse ses eaux dans l’environnement, cela élève le risque de destruction de la flore et de la faune aquatique ainsi que la pollution des eaux dans la localité.

“ La ville de Mfou n’est pas une poubelle et ses habitants ont le droit de respirer un air pur. Le droit à un environnement sain est consacré dans la Constitution du Cameroun. Octroyer une telle autorisation à FIPCAM serait choisir délibérément d’endommager la santé des Camerounais qui ont pourtant déjà une longue liste de défis à relever au quotidien, et ainsi violer ce droit fondamental de l’Homme. Le gouvernement est le garant du bien-être de la population et doit agir en conséquence dans ce cas de figure“ a déclaré Ranece Jovial Ndjeuda, Responsable de la Campagne Forêt chez Greenpeace Afrique. “Dans la même lancée, il est curieux que l’avis au public du préfet de Mfou soit signé le jour de la date annoncée pour l’ouverture de l’enquête publique, et l’affichage dudit avis public (sensé permettre aux populations d’avoir l’information sur ce projet qui impactera négativement leur vie) le 18 novembre 2022 soit deux jours après la date de l’ouverture de l’enquête publique. Ceci représente une illégalité notamment en ce qui concerne l’observance des délais en pareille circonstance sachant que les populations devaient avoir besoin de temps pour se préparer pour l’enquête susmentionnée” ajoute Ranece Ndjeudja.

Les compagnies comme FIPCAM doivent disposer d’une usine de traitement d’eau  pour éviter d’intoxiquer la population environnante. Nous encourageons le Ministre de l’Eau et de l’Energie à demander à l’entreprise de suivre le même processus pour en construire une ou la mettre à jour en vue de traiter ses eaux usées, et ainsi donner une chance aux habitants de Mfou de vivre dans un environnement sain” conclut Ranece Jovial Ndjeudja.

Greenpeace Afrique

CAMEROUN : Greenpeace et les populations de Mfou dénoncent les eaux usées de FIPCAM

Une lettre de dénonciation reçue (en ampliation) par  Greenpeace Afrique appelle le Gouvernement du Cameroun à ne pas délivrer l’autorisation de déversement des eaux usées au profit de l’entreprise FIPCAM du fait des risques de pollution, de destruction de l’environnement et des ressources vitales ainsi qu’une atteinte à la santé des populations.

Par un Avis Public rendu publié le 16 novembre 2022, le Préfet du département de la Mefou et Afamba annonçait l’ouverture d’une enquête publique relative à l’impact de déversement des eaux usées par la société de fabrique camerounaise de parquet (FIPCAM). Une lettre d’opposition et de dénonciation adressée au Ministre camerounais de l’Eau et de l’Energie relève les dangers et le désastre que représenterait la délivrance de l’autorisation visée par l’enquête publique. Dans sa correspondance datant de 21 février 2023, Sosthène Amougou, natif de Mfou, relevait déjà les éventuels risques d’une telle initiative sur les populations. “ Nous vivons de l’agriculture, de la pêche et consommons l’eau des ruisseaux. Notre opposition se base sur les conséquences que ces déversements d’eaux usées auront sur l’équilibre écologique, le cadre et la qualité de vie des populations ainsi que leur environnement.” a-t-il écrit.

En effet, si FIPCAM déverse ses eaux dans l’environnement, cela élève le risque de destruction de la flore et de la faune aquatique ainsi que la pollution des eaux dans la localité.

“ La ville de Mfou n’est pas une poubelle et ses habitants ont le droit de respirer un air pur. Le droit à un environnement sain est consacré dans la Constitution du Cameroun. Octroyer une telle autorisation à FIPCAM serait choisir délibérément d’endommager la santé des Camerounais qui ont pourtant déjà une longue liste de défis à relever au quotidien, et ainsi violer ce droit fondamental de l’Homme. Le gouvernement est le garant du bien-être de la population et doit agir en conséquence dans ce cas de figure“ a déclaré Ranece Jovial Ndjeuda, Responsable de la Campagne Forêt chez Greenpeace Afrique. “Dans la même lancée, il est curieux que l’avis au public du préfet de Mfou soit signé le jour de la date annoncée pour l’ouverture de l’enquête publique, et l’affichage dudit avis public (sensé permettre aux populations d’avoir l’information sur ce projet qui impactera négativement leur vie) le 18 novembre 2022 soit deux jours après la date de l’ouverture de l’enquête publique. Ceci représente une illégalité notamment en ce qui concerne l’observance des délais en pareille circonstance sachant que les populations devaient avoir besoin de temps pour se préparer pour l’enquête susmentionnée” ajoute Ranece Ndjeudja.

Les compagnies comme FIPCAM doivent disposer d’une usine de traitement d’eau  pour éviter d’intoxiquer la population environnante. Nous encourageons le Ministre de l’Eau et de l’Energie à demander à l’entreprise de suivre le même processus pour en construire une ou la mettre à jour en vue de traiter ses eaux usées, et ainsi donner une chance aux habitants de Mfou de vivre dans un environnement sain” conclut Ranece Jovial Ndjeudja.

Greenpeace Afrique

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *