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Ce phénomène appliqué à la ville de DOUALA s’explique de deux manières : premièrement, l’insalubrité publique liée à l’eau. Les moyens par lesquels les eaux usées sont évacuées laissent à désirer, sauf peut-être les moustiques : les drains et les caniveaux qui tiennent lieu de voies d’évacuation, sont bouchés par les ordures ménagères déposées par les populations riveraines elles-mêmes. Et leur aménagement à ciel ouvert facilite le va-et-vient des moustiques qui y pondent leurs œufs pour en revenir avec une légion encore plus assoiffée de sang humain.

Les moustiques ont envahi nos quartiers et nos maisons. Que l’on vive à BONANJO, BALI ou BONAPRISO ; ou même à MABANDA, BEPANDA ou NEW BELL, ces petites bestioles côtoient depuis le début de la saison sèche à DOUALA notre quotidien autant dans le luxe de nos villas cossues que dans la promiscuité de nos chaumières de fortune. Et même la bonne vieille climatisation qui était supposée autrefois les intimider, ne semble plus être un frein à leurs concerts de bourdonnements dans nos oreilles, que l’on soit endormi ou éveillé avec le tonnerre d’applaudissements générés par le croisement nerveux de nos paumes de mains à leur passage, applaudissements résultant le plus souvent d’une légitime défense contre l’agression de leurs piqures destinées à nous voler un peu de notre sang sans manquer de nous laisser au passage un peu de paludisme. Autant de facteurs nuisibles qui ne peuvent que nous conduire à vouloir éloigner de nous ce voisin encombrant qu’est le moustique, mais qui semble se développer et proliférer de façon incontrôlée dans nos maisons et nos quartiers en cette période de saison sèche.
Prenons le cas d’AMANDINE, cette jeune étudiante vivant au niveau de BEPANDA OMNISPORT. Elle n’a presque pas dormi de la nuit, dans une chambre sombre, après une coupure d’électricité. Elle a dû affronter le bourdonnement et les piqures des moustiques aux alentours. C’est que, malgré la saison sèche, ces insectes affluent dans certains domiciles et même dans certains bureaux depuis le début de cette année. Un habitant du quartier BONAMOUSSADI me confiait le week-end avoir utilisé sans succès une bouteille d’insecticides en trois jours. Car à peine des moustiques sont tués que d’autres réinvestissent la maison.
En vérité, il n’y a pas de recrudescence de moustiques à DOUALA. En saison de pluie, l’eau qui ruisselle ne permet pas aux moustiques de se reproduire. Mais en saison sèche, avec les eaux qui stagnent près des maisons, dans les caniveaux, les moustiques peuvent se reproduire et se développer paisiblement ; et aller à la recherche de leur nourriture qui, pour l’anophèle femelle, n’est autre que le sang humain.
Ce phénomène appliqué à la ville de DOUALA s’explique de deux manières : premièrement, l’insalubrité publique liée à l’eau. Les moyens par lesquels les eaux usées sont évacuées laissent à désirer, sauf peut-être les moustiques : les drains et les caniveaux qui tiennent lieu de voies d’évacuation, sont bouchés par les ordures ménagères déposées par les populations riveraines elles-mêmes. Et leur aménagement à ciel ouvert facilite le va-et-vient des moustiques qui y pondent leurs œufs pour en revenir avec une légion encore plus assoiffée de sang humain.
De même, ce phénomène peut aussi s’expliquer par le fait que DOUALA se trouve au niveau de la mer. Dans des villes élevées comme BAFOUSSAM ou NKONGSAMBA, qui n’ont pas de proximité avec la mer, avec un climat doux, les moustiques ne peuvent pas proliférer comme ils le font à DOUALA.
Il revient donc aux autorités municipales d’aménager un système d’évacuation des eaux hermétique pour rendre la tâche plus difficile aux moustiques. Quant aux populations, elles peuvent, tant que c’est possible, éviter d’investir les quartiers à proximité des marécages ou des drains si elles tiennent vraiment à ériger une distance entre elles et ces voisins nuisibles. Les bacs à ordures ainsi que les dépôts d’ordures anarchiques qui polluent nos trottoirs, doivent être ramassés par HYSACAM afin d’éviter de faire le lit de ces agents colporteurs du paludisme et de ses conséquences mortelles en AFRIQUE et particulièrement au CAMEROUN.
Concernant le paludisme au CAMEROUN, notre pays a lancé ce lundi 22 janvier 2024 la première campagne de vaccination systématique et à grande échelle contre le paludisme. L’injection est proposée gratuitement et systématiquement à tous les enfants de moins de six mois. Une avancée majeure dont devraient profiter toutes les familles ayant le souci de protéger leur jeune progéniture récemment arrivée au monde à partir de juillet 2024.
Leonel Akosso

CAMEROUN : invasion des moustiques à Douala

Ce phénomène appliqué à la ville de DOUALA s’explique de deux manières : premièrement, l’insalubrité publique liée à l’eau. Les moyens par lesquels les eaux usées sont évacuées laissent à désirer, sauf peut-être les moustiques : les drains et les caniveaux qui tiennent lieu de voies d’évacuation, sont bouchés par les ordures ménagères déposées par les populations riveraines elles-mêmes. Et leur aménagement à ciel ouvert facilite le va-et-vient des moustiques qui y pondent leurs œufs pour en revenir avec une légion encore plus assoiffée de sang humain.

Les moustiques ont envahi nos quartiers et nos maisons. Que l’on vive à BONANJO, BALI ou BONAPRISO ; ou même à MABANDA, BEPANDA ou NEW BELL, ces petites bestioles côtoient depuis le début de la saison sèche à DOUALA notre quotidien autant dans le luxe de nos villas cossues que dans la promiscuité de nos chaumières de fortune. Et même la bonne vieille climatisation qui était supposée autrefois les intimider, ne semble plus être un frein à leurs concerts de bourdonnements dans nos oreilles, que l’on soit endormi ou éveillé avec le tonnerre d’applaudissements générés par le croisement nerveux de nos paumes de mains à leur passage, applaudissements résultant le plus souvent d’une légitime défense contre l’agression de leurs piqures destinées à nous voler un peu de notre sang sans manquer de nous laisser au passage un peu de paludisme. Autant de facteurs nuisibles qui ne peuvent que nous conduire à vouloir éloigner de nous ce voisin encombrant qu’est le moustique, mais qui semble se développer et proliférer de façon incontrôlée dans nos maisons et nos quartiers en cette période de saison sèche.
Prenons le cas d’AMANDINE, cette jeune étudiante vivant au niveau de BEPANDA OMNISPORT. Elle n’a presque pas dormi de la nuit, dans une chambre sombre, après une coupure d’électricité. Elle a dû affronter le bourdonnement et les piqures des moustiques aux alentours. C’est que, malgré la saison sèche, ces insectes affluent dans certains domiciles et même dans certains bureaux depuis le début de cette année. Un habitant du quartier BONAMOUSSADI me confiait le week-end avoir utilisé sans succès une bouteille d’insecticides en trois jours. Car à peine des moustiques sont tués que d’autres réinvestissent la maison.
En vérité, il n’y a pas de recrudescence de moustiques à DOUALA. En saison de pluie, l’eau qui ruisselle ne permet pas aux moustiques de se reproduire. Mais en saison sèche, avec les eaux qui stagnent près des maisons, dans les caniveaux, les moustiques peuvent se reproduire et se développer paisiblement ; et aller à la recherche de leur nourriture qui, pour l’anophèle femelle, n’est autre que le sang humain.
Ce phénomène appliqué à la ville de DOUALA s’explique de deux manières : premièrement, l’insalubrité publique liée à l’eau. Les moyens par lesquels les eaux usées sont évacuées laissent à désirer, sauf peut-être les moustiques : les drains et les caniveaux qui tiennent lieu de voies d’évacuation, sont bouchés par les ordures ménagères déposées par les populations riveraines elles-mêmes. Et leur aménagement à ciel ouvert facilite le va-et-vient des moustiques qui y pondent leurs œufs pour en revenir avec une légion encore plus assoiffée de sang humain.
De même, ce phénomène peut aussi s’expliquer par le fait que DOUALA se trouve au niveau de la mer. Dans des villes élevées comme BAFOUSSAM ou NKONGSAMBA, qui n’ont pas de proximité avec la mer, avec un climat doux, les moustiques ne peuvent pas proliférer comme ils le font à DOUALA.
Il revient donc aux autorités municipales d’aménager un système d’évacuation des eaux hermétique pour rendre la tâche plus difficile aux moustiques. Quant aux populations, elles peuvent, tant que c’est possible, éviter d’investir les quartiers à proximité des marécages ou des drains si elles tiennent vraiment à ériger une distance entre elles et ces voisins nuisibles. Les bacs à ordures ainsi que les dépôts d’ordures anarchiques qui polluent nos trottoirs, doivent être ramassés par HYSACAM afin d’éviter de faire le lit de ces agents colporteurs du paludisme et de ses conséquences mortelles en AFRIQUE et particulièrement au CAMEROUN.
Concernant le paludisme au CAMEROUN, notre pays a lancé ce lundi 22 janvier 2024 la première campagne de vaccination systématique et à grande échelle contre le paludisme. L’injection est proposée gratuitement et systématiquement à tous les enfants de moins de six mois. Une avancée majeure dont devraient profiter toutes les familles ayant le souci de protéger leur jeune progéniture récemment arrivée au monde à partir de juillet 2024.
Leonel Akosso

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