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Month: mars 2024

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Que disent les dernières statistiques sur les forêts au Cameroun ? Eh bien, entre 2001 et 2022, le pays d’Afrique centrale a perdu près de 2 million d’hectares de couvert arboré, dont près de 900 000 hectares de forêt primaire humide. Ces chiffres ont été révélés jeudi dernier, 21 mars 2024, lors des activités marquant la célébration de la journée internationale des forêts. Mesdames et messieurs, chers internautes, chers auditeurs, bienvenu dans cette nouvelle production du magazine Environnementales, consacrée à l’état des lieux de la déforestation au Cameroun. Une conception et production de Boris Ngounou

Greenpeace Afrique mobilise les étudiants en faveur de la préservation des forêts du bassin du Congo (Vidéo)

Que disent les dernières statistiques sur les forêts au Cameroun ? Eh bien, entre 2001 et 2022, le pays d’Afrique centrale a perdu près de 2 million d’hectares de couvert arboré, dont près de 900 000 hectares de forêt primaire humide. Ces chiffres ont été révélés jeudi dernier, 21 mars 2024, lors des activités marquant la célébration de la journée internationale des forêts.
Mesdames et messieurs, chers internautes, chers auditeurs, bienvenu dans cette nouvelle production du magazine Environnementales, consacrée à l’état des lieux de la déforestation au Cameroun.
Une conception et production de Boris Ngounou

Au Cameroun, l’énergie solaire se présente comme une lueur d’espoir pour les ménages, confrontés aux coupures d’électricité chroniques. Eugénie, entrepreneure à Douala, en a fait l’amère expérience. Après avoir investi temps et argent dans la production de jus de baobab, une coupure d’électricité de 48 heures a entraîné la fermentation de sa marchandise, lui occasionnant une perte sèche de 300 000 FCFA, sans parler de la déception de son client.

Cette situation reflète le quotidien des femmes entrepreneures au Cameroun, entravées par l’instabilité de l’approvisionnement électrique, alimentée par les baisses du niveau des cours d’eau, principale source d’énergie hydroélectrique dans le pays. Le recours accru aux centrales thermiques, fonctionnant au fuel et au gaz, aggrave non seulement le coût de l’électricité, mais contribue également à la pollution atmosphérique.
Face à ce dilemme, l’énergie solaire émerge comme une solution viable. Bertrand Moudze Kamga, expert en énergie solaire, souligne son potentiel comme un remède sans effets secondaires aux délestages. Abondante et propre, l’énergie solaire peut fournir une source d’énergie fiable et écologique, même pendant la saison des pluies.
Concrètement, l’énergie solaire repose sur la captation de la lumière du soleil à travers des panneaux photovoltaïques ou des centrales solaires thermiques. Cette énergie, propre et renouvelable, est transformée en électricité, sans émission de gaz à effet de serre, offrant ainsi une alternative durable aux énergies fossiles.
Le Cameroun, conscient de son potentiel solaire, a déjà investi dans ce secteur avec une capacité installée de 30,6 mégawatts. Des projets d’expansion sont prévus, avec pour objectif d’atteindre une capacité de production de 250 mégawatts d’ici 2030, grâce à de nouvelles centrales solaires prévues dans différentes régions du pays.
Les ménages peuvent également tirer parti de cette transition vers l’énergie solaire en optant pour l’autonomie énergétique. Les coûts varient en fonction de la consommation électrique du foyer, mais l’installation de panneaux solaires peut offrir une solution durable pour éviter les pertes dues aux coupures de courant, tout en contribuant à la préservation de l’environnement.
En somme, l’énergie solaire se présente comme un espoir pour l’avenir énergétique du Cameroun, offrant non seulement une alternative fiable et écologique aux délestages, mais également une opportunité pour les ménages d’assurer leur sécurité énergétique tout en contribuant à la protection de l’environnement.
Leonel Akosso

ÉNERGIE SOLAIRE : un mode d’espoir pour la transformation écologique du Cameroun

Au Cameroun, l’énergie solaire se présente comme une lueur d’espoir pour les ménages, confrontés aux coupures d’électricité chroniques. Eugénie, entrepreneure à Douala, en a fait l’amère expérience. Après avoir investi temps et argent dans la production de jus de baobab, une coupure d’électricité de 48 heures a entraîné la fermentation de sa marchandise, lui occasionnant une perte sèche de 300 000 FCFA, sans parler de la déception de son client.

Le numéro de ce jour, nous emmène à Somalomo. Un petit coin de paradis situé à 208 kilomètres de Yaoundé (la capitale du Cameroun), où la nature est reine et les abeilles sont les gardiennes du trésor écologique de la réserve du Dja. Somalomo, quand l’apiculture moderne se positionne comme alternative de développement et de protection de la Biodiversité. Environnementales est un magazine radiophonique conçu et présenté par Boris Ngounou. Email: contact@environnementales.com WhatsApp: +237674033989 Agréable écoute à vous.

CAMEROUN: L’apiculture moderne comme alternative de développement dans la Boucle du Dja (audio)

Le numéro de ce jour, nous emmène à Somalomo. Un petit coin de paradis situé à 208 kilomètres de Yaoundé (la capitale du Cameroun), où la nature est reine et les abeilles sont les gardiennes du trésor écologique de la réserve du Dja. Somalomo, quand l’apiculture moderne se positionne comme alternative de développement et de protection de la Biodiversité. Environnementales est un magazine radiophonique conçu et présenté par Boris Ngounou.
Email: contact@environnementales.com

L’administration forestière gabonaise, par le biais de la direction provinciale des Eaux et forêts du Moyen-Ogooué et de la direction de la Lutte contre le braconnage, a réalisé une importante arrestation le 06 mars 2024. Deux individus ont été appréhendés en flagrant délit de détention et de tentative de vente illégale de produits issus de la faune sauvage. Les autorités ont saisi deux pointes d’ivoire sectionnées en six morceaux ainsi qu’une peau de panthère lors de l’intervention menée dans la troisième province du pays.


Cette opération, soutenue par les services de la Police Judiciaire de Lambaréné et de l’ONG Conservation Justice, a permis de mettre fin à une tentative de trafic de ces précieuses ressources naturelles. Les deux individus, de nationalité gabonaise, ont reconnu être présents sur le lieu de la transaction dans le but de commercialiser les pointes d’ivoire et la peau de panthère.

Un troisième suspect, initialement identifié par les autorités, a été interrogé et innocenté, son implication n’ayant pas été prouvée dans le cadre de cette transaction. Actuellement, les deux présumés trafiquants sont sous la garde des autorités judiciaires de Libreville, où se déroulera la suite de la procédure judiciaire.
Cette arrestation intervient dans un contexte où le Gabon renforce son cadre juridique pour lutter contre le trafic de faune sauvage. En effet, le 1er mars 2024, deux protocoles d’accord ont été signés entre le Ministère des Eaux et Forêts, l’ONG Conservation Justice, des concessionnaires forestiers et la Fondation Lékédi Biodiversité. Ces accords visent à mettre en place des Brigades Faune dans les provinces de l’Ogooué-Ivindo et du Haut-Ogooué, renforçant ainsi les dispositifs de sensibilisation et de lutte contre ce type d’infraction sur l’ensemble du territoire.
Cette collaboration entre les autorités gouvernementales, les organisations non gouvernementales et les acteurs locaux témoigne de l’engagement du Gabon dans la préservation de sa biodiversité et dans la lutte contre le trafic de faune sauvage, une menace qui persiste malgré les efforts déployés.
Boris Ngounou

GABON : nouvelle arrestation de deux présumés trafiquants de faune sauvage

L’administration forestière gabonaise, par le biais de la direction provinciale des Eaux et forêts du Moyen-Ogooué et de la direction de la Lutte contre le braconnage, a réalisé une importante arrestation le 06 mars 2024. Deux individus ont été appréhendés en flagrant délit de détention et de tentative de vente illégale de produits issus de la faune sauvage. Les autorités ont saisi deux pointes d’ivoire sectionnées en six morceaux ainsi qu’une peau de panthère lors de l’intervention menée dans la troisième province du pays.

To mark the 49th International Women’s Rights Day on 8 March 2024, Environnementales highlights the vital role of African women in the fight against climate change. The devastating effects of climate change on the African continent are amplifying already existing gender disparities, highlighting the urgent need for concerted action to strengthen women’s resilience.
Women are 14 times more likely to die from climate-related disasters than men. This finding by UN Women reflects the growing recognition that the adverse effects of natural disasters disproportionately affect marginalised groups, particularly women and children.
The reason for this is simple. African women, particularly in rural areas, are the pillars of communities, shouldering crucial domestic and economic responsibilities. However, the scarcity of natural resources and climatic shocks are increasing their vulnerability. In Ethiopia, where the worst drought in nearly 40 years has hit, thousands of girls have been forced to drop out of school to take on the increased burden of household and agricultural tasks. They are suffering loss of income due to lower agricultural productivity and are travelling longer distances to access water, while men and teenagers are migrating to urban centres in search of work.
The situation is the same in West and Central Africa, where women are on the front line of these effects of climate change. According to analyses of the impact of climate change, reported by AfricaInteract, a 2% rise in temperature is likely to lead to the disappearance of 10-15% of species in West Africa, and would affect agricultural production by 30%, a sector that employs 60% of the working population.
Women, the key to the future of climate action in Africa
On this Women’s Day, it is essential to recognise the challenges faced by African women in the context of climate change, while celebrating their central role in the search for sustainable solutions. For they bring effective knowledge and skills. In rural areas, women, who are often responsible for the family water supply, have invaluable expertise in rainfall patterns and water conservation practices. With this in mind, involving women in the development of effective adaptation strategies has become a priority in many African countries.
By August 2023, 40 of the 41 African countries that had updated their nationally determined contributions (NDCs) had integrated gender considerations, with 25 countries focusing on adaptation and 12 on mitigation. Notable advances have been made, notably in Nigeria, where the National Gender Policy has been revised and a National Action Plan on the link between gender and climate change adopted in 2022. Similarly, Malawi has set up a National Technical Committee on Climate Change, with representation from the Ministry of Gender, Community Development and Social Security, thereby strengthening its policy and institutional frameworks for more inclusive climate action.
Fanta Mabo

8 March: African women’s challenges and priorities in the face of climate change

To mark the 49th International Women’s Rights Day on 8 March 2024, Afrik21 highlights the vital role of African women in the fight against climate change. The devastating effects of climate change on the African continent are amplifying already existing gender disparities, highlighting the urgent need for concerted action to strengthen women’s resilience.