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Month: novembre 2023

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In an open letter to African heads of state and government, scientists have denounced a new scramble for oil, gas and coal on the continent, led by former colonial and neo-colonial powers. The letter, published on 27 November 2023 on the eve of the 28th United Nations Climate Change Conference (COP28), calls on African leaders to reject investment in the oil sector and focus instead on developing modern, decentralised renewable energy sources for the continent.
From Mozambique to Uganda, from Senegal to Nigeria and South Africa, via Namibia, the Republic of Congo, the Democratic Republic of Congo (DRC) and Cameroon, nearly 50 African scientists and more than 4,000 young people from 30 African countries are raising their voices. In a joint letter sent to the continent’s heads of state on 27 November 2023, they began by deploring the fact that new investments are being made in fossil fuels that are incompatible with the Paris Agreement and its 1.5°C warming limit.
These scientists and young African ecologists note that Africa has already warmed by 2°C in some regions since 1900. The letter warns that if current emissions trends continue, the continent could experience an average annual temperature increase of up to 6°C by the end of the 21st century. In the run-up to the 28th United Nations Climate Change Conference (COP), which opens on 30 November 2023 in Dubai, United Arab Emirates, they call on African governments to reject the diversion of real climate and biodiversity solutions promoted by the extractive industries, including carbon markets and biodiversity credit markets. For the latter, only the development of modern, decentralised renewable energy sources can help the continent mitigate and adapt to the effects of climate change.
« I hope that by the end of COP28, resolutions will have been passed to ensure that the United Nations Fund for Loss and Damage and national adaptation plans will be financed by the revenues of those who bear the greatest responsibility for the climate crisis and who have the greatest capacity to do so », says environmentalist Ekokinya. Ekokinya, who teaches at the University of Kisangani in the north-east of the DRC, is one of 50 climatologists, researchers in the fields of forests, oceans, renewable energies and socio-economic scientists who have signed the open letter.
                                                                                                                                                                                      Boris Ngounou

COP28: African scientists call for rejection of fossil fuels

In an open letter to African heads of state and government, scientists have denounced a new scramble for oil, gas and coal on the continent, led by former colonial and neo-colonial powers. The letter, published on 27 November 2023 on the eve of the 28th United Nations Climate Change Conference (COP28), calls on African leaders to reject investment in the oil sector and focus instead on developing modern, decentralised renewable energy sources for the continent.

Le Monde peut-il tourner le dos aux énergies fossiles ? Avec la COP28 qui commence le 30 novembre 2023, la question de l’abandon du pétrole et du gaz se posera avec encore plus d’insistance, même si les Nations les plus puissantes et les plus pollueuses ne sont pas pressées de franchir le pas.
La COP28 aurait pu être la date et le lieu d’un virage historique. Celui de la rupture des énergies fossiles pour les énergies renouvelables. Mais c’était sans compter sur l’ironie de l’histoire. En effet, la présidence de la COP28 qui se déroulera à DUBAÏ du 30 novembre au 12 décembre 2023 a été confiée à SULTAN AL JABER. SULTAN AL JABER, 49 ans est le Ministre de l’Industrie des Emirats Arabes Unis et patron de l’ABU DHABI NATIONAL OIL COMPANY ( ADNOC), la compagnie petro-gazière du Royaume. En d’autres termes, vouloir mettrè fin à l’hégémonie du pétrole avec une COP 28 dirigée par un tel individu reviendrait à confier la promotion de la chasteté à un vendeur pour préservatifs.
Mais plus qu’un canular, il faut voir à travers ce choix paradoxal un signe pertinent : la transition écologique ne se fera pas sans l’industrie petro-gazière mondiale et encore moins contre elle. Les ramifications des intérêts dans les milieux politiques, économiques et bancaires sont si puissantes qu’il serait vain de vouloir sevrer le Monde captif depuis trop longtemps de cette addiction au pétrole et au gaz sans se heurter à des dilemmes cornéliens. Certains ont essayé, ils ont eu des problèmes. Avec donc un thuriféraire de l’industrie petro-gazière à la tête de la COP 28, il y a matière à espérer que la question des énergies fossiles sera abordée de façon plus efficace et plus conciliante.
Car le temps presse. Depuis la COP21 en 2015, marquée par la signature de l’ACCORD DE PARIS, l’heure est au bilan. Les États doivent s’accorder sur un texte bilan des mesures prises jusqu’à présent, et fixer l’ambition pour les années à venir. C’est sur cette base que les pays devront proposer ensuite, d’ici à 2025, de nouvelles « contributions déterminées au niveau national », c’est-à-dire des plans d’action pour réduire leurs émissions de gaz à effet de serre. Depuis la COP26 à GLASGOW au Royaume-Uni, les déclarations d’intention sur la sortie des énergies fossiles, notamment le charbon, sont tendances. Cependant, des pays comme la Russie, la Chine ou les pays du Golfe comme l’Arabie Saoudite freinent des quatre fers pour que le Monde ne sorte guère de cet enfer avant longtemps. Le pétrole est vital pour l’économie de ces différents pays.
Des États veulent bien concéder une élimination progressive des combustibles fossiles, mais seulement ceux « unabated » c’est-à-dire qui ne seront pas dotés de système de captage ou de stockage de carbone. Ces technologies consistent à récupérer les émissions sur une installation industrielle, avant qu’elles ne soient émises dans l’atmosphère. Le CO2 est ensuite séparé du reste et compressé pour être envoyé dans des formations géologiques profondes où il est censé rester pour des millions d’années.
Quant aux pays en développement comme le CAMEROUN, il y a des raisons pour eux d’être réticents à s’engager tête baissée dans la voie du renoncement aux énergies fossiles. D’abord parce que les 100 milliards d’euros annuels promis par les pays du Nord pour financer la transition écologique des pays du Sud sont toujours attendus. Ensuite et enfin, pour un pays comme le CAMEROUN qui doit lutter pour sortir sa population du chômage et de la misère en lui offrant la prospérité économique, la sortie du pétrole et du gaz est pour le moment une question sans objet.
                                                                                                                                                                                   LEONEL AKOSSO

Protection de la planète, les dirigeants du monde se réunissent à Dubaï dès ce jeudi 30 novembre, pour évaluer et améliorer la lutte mondiale contre le changement climatique. Il s’agit de la 28e conférence des Nations unies sur le climat dénommée COP 28. Le Cameroun, pays membre du bassin du Congo, entend capitaliser l’apport climatique de sa forêt. Comme tout le reste des pays africains, le Cameroun attend des pays industrialisés, les fonds nécessaires à la lutte climatique.
Le Cameroun a besoin de financements climatiques d’un montant global de 58 milliards de dollars, soit 35 mille milliards de FCFA, ce qui représente près de 5 fois son budget pour l’année 2023. C’est carrément une somme hors de portée pour un pays à revenu intermédiaire, qui peine déjà à financer des secteurs existentiels et indispensables tels que la santé, l’alimentation, l’éducation et l’accès à l’électricité.
Le Cameroun, comme tous les autres pays africains saisissent dont l’occasion de cette 28e conférence des Nations unies sur le climat (COP28), pour demander, une fois de plus aux pays riches et industrialisés de tenir leurs engagements, conformément à l’accord de Paris sur le climat. Le traité international adopté en 2015 lors de la COP 21 tenue en France, prévoit que les États les plus riches apportent chaque année 100 milliards de dollars de financement climatique ainsi que 40 milliards de dollars supplémentaires pour aider les pays en développement à s’adapter au changement climatique. Mais 8 ans plus tard, cette disposition n’est toujours pas respectée.
Si les pays riches ont l’obligation d’apporter les financements climatiques dont ont besoins les pays pauvres, c’est parce qu’ils sont les principaux émetteurs de gaz à effet de serre. Hors l’Afrique qui ne contribue qu’à peine 4% des émissions mondiales de gaz à effet de serre, est malheureusement le continent le plus vulnérable aux effets du changement climatique.
Au Cameroun, la perturbation des saisons, les phénomènes météorologiques extrêmes tels les inondations et les sécheresses prolongées, affectent près de 40 % de ménages. Les femmes, particulièrement celles vivant dans des zones affectées par les conflits ou appartenant à un groupe autochtone, sont plus sévèrement touchées par le changement climatique car elles représentent 75 % des travailleurs dans le secteur agricole informel et elles sont les principales responsables du bien-être de leur ménage et de sa sécurité alimentaire.
Le premier poumon écologique de la planète
C
’est donc pour pallier cette situation que le Cameroun a besoin de financements climatiques à hauteur, rappelons-le, de 35 mille milliards de Fcfa. Des fonds destinés à la mise en œuvre de sa contribution déterminée au niveau national (CDN). Un document de stratégie climatique dans lequel le Cameroun s’engage à réduire de 35 % ses émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2030. Le pays entend se focaliser sur l’agro écologie, les énergies renouvelables, le secteur des déchets ainsi que la gestion durable de ses 22 millions d’hectares de forêts, soit près de 46% de sa superficie totale.
Et en parlant justement de forêt, le Cameroun, tout comme les 5 autres pays du bassin du Congo, détiennent un avantage de choix dans la mobilisation de la finance climatique. Deuxième plus grand massif forestier au monde après la forêt amazonienne, le bassin du Congo joue un rôle capital dans la réduction du réchauffement climatique. C’est d’ailleurs selon des scientifiques, le plus import site d’absorption du CO2 atmosphérique, C’est le premier poumon écologique de la planète, sa préservation est dès lors, une impérative.
                                                                                                                                                                                       Boris Ngounou

CAMEROUN, quels enjeux à la COP28

Protection de la planète, les dirigeants du monde se réunissent à Dubaï dès ce jeudi 30 novembre, pour évaluer et améliorer la lutte mondiale contre le changement climatique. Il s’agit de la 28e conférence des Nations unies sur le climat dénommée COP 28. Le Cameroun, pays membre du bassin du Congo, entend capitaliser l’apport climatique de sa forêt. Comme tout le reste des pays africains, le Cameroun attend des pays industrialisés, les fonds nécessaires à la lutte climatique.

Un présumé trafiquant d’ivoire, pris dans les mailles de la Direction Générale des Recherches du Woleu-Ntem à Oyem au nord du pays.
Dans le cadre d’une mission menée ce 27 novembre 2023, les agents de la DGR d’Oyem ont effectué une descente ciblée dans un quartier de la ville, aboutissant à l’interpellation d’un individu en début d’après-midi. Cette intervention a conduit à la saisie de deux pointes d’ivoire lissées.
Précisons que le Nord du pays constitue la porte de sortie pour l’ivoire du Gabon, qui est très généralement exporté vers le Cameroun comme l’ont déjà confirmé de nombreuses arrestations de ce type.
Présentement en garde à vue, l’individu répondant aux initiales N.F., est un menuisier âgé de 27 ans et de nationalité camerounaise.
Cette nouvelle arrestation a été possible grâce à la collaboration entre les services des Eaux et Forêts, en particulier la Direction de la Lutte Contre le Braconnage et la Direction Provinciale des Eaux et Forêts du Woleu-Ntem, ainsi que la DGR, appuyés par l’ONG Conservation Justice.
Conformément à l’article 390 du code pénal, le présumé trafiquant risque jusqu’à 10 ans d’emprisonnement en plus des amendes et dommages et intérêts en accord avec la législation en vigueur dans notre pays.
Cette initiative démontre l’engagement résolu des autorités locales et des organisations partenaires dans la lutte contre le trafic de faune, en vue de préserver la biodiversité et de faire respecter la loi.
                                                                                                                                                                            Conservation Justice

The International Fund for Animal Welfare (IFAW) and the French Biodiversity Office (OFB) organised a large-scale ivory destruction operation on 28 November 2023. The operation, carried out in the commune of Reims in south-east France, is aimed at curbing the ivory trade and raising awareness of a trade responsible for the deaths of thousands of elephants, particularly those in Africa. In the space of a century, African elephant populations have plummeted by more than 90% as a result of poaching.
There are now 400,000 elephants left in Africa, a decline of 70% compared to the 1970s, when the population of this pachyderm was estimated at 1.3 million individuals. According to the International Fund for Animal Welfare (IFAW), this decline is mainly due to poaching. In the space of a century, poaching has caused African elephant populations to fall by 90%.
To put a stop to this massacre, IFAW and the French Office for Biodiversity (OFB) organised a large-scale ivory destruction on 28 November 2023 in Reims, south-east France. In all, 1.8 tonnes of ivory were crushed before being burnt. This quantity of ivory, transformed into decorative objects, represents around 180 elephants, which had been slaughtered for their tusks.
In the wake of this action, IFAW France has also pledged to plant one tree in Zimbabwe for every kilogram of ivory received, in order to help restore the elephants’ habitat. According to the organisers, the destruction of African elephant habitat is one of the main causes of the erosion of biodiversity.
Nearly a tonne of ivory destroyed in 2018
This operation is part of the « I give my ivory » campaign, launched in 2015 by IFAW, which aims to encourage people who own any ivory item (tusks, trinkets, jewellery) to hand it in for destruction. An operation carried out in 2018 resulted in a tonne of ivory being crushed, helping to dry up the ivory market and send a strong message to traffickers.
« The exponential demand for the collection of these objects since the first collection in 2015 demonstrates the real need to offer private individuals a solution for disposing of their ivory, whether out of ethical conviction or because they are unable to sell it legally following the latest changes in regulations, » explains Mia Crnojevic-Cherrier, Campaigns Officer at IFAW.
The persistence of legal domestic markets for ivory in the European Union (EU) and elsewhere has enabled criminals to launder illegal ivory from poaching. It places the burden of proof of this illegality on law enforcement agencies and has confused consumers about the legal or illegal origin of the ivory available. For this reason, in May 2018, more than 90 Members of the European Parliament called for a total ban on the import and trade of ivory in the EU, and an initial public consultation, launched by the European Commission, showed that more than 90% of the 90,000 people questioned were in favour of a ban on this trade in the EU.
Fanta Mabo

African elephant: 1.8 tonnes of ivory destroyed in France to curb poaching

The International Fund for Animal Welfare (IFAW) and the French Biodiversity Office (OFB) organised a large-scale ivory destruction operation on 28 November 2023. The operation, carried out in the commune of Reims in south-east France, is aimed at curbing the ivory trade and raising awareness of a trade responsible for the deaths of thousands of elephants, particularly those in Africa. In the space of a century, African elephant populations have plummeted by more than 90% as a result of poaching.