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Month: février 2023

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 « Accélérer la reprise inclusive et verte après des crises multiples et la mise en œuvre intégrale et intégrée du Programme de développement durable à l’horizon 2030 et de l’Agenda 2063 : l’Afrique que nous voulons de l’Union africaine ». C’est sous ce thème que s’ouvre ce 28 février 2023 à Niamey au Niger, la neuvième session du Forum régional africain sur les objectifs de développement (FRADD-9). Les ODD 6, 7, 9, 11 et 17 seront particulièrement scrutés. Le point avec Boris Ngounou, envoyé spécial RTS depuis le Niger.

(Audio)FRADD 9 : l’Afrique évalue sa progression vers les ODD

« Accélérer la reprise inclusive et verte après des crises multiples et la mise en œuvre intégrale et intégrée du Programme de développement durable à l’horizon 2030 et de l’Agenda 2063 : l’Afrique que nous voulons de l’Union africaine ». C’est sous ce thème que s’ouvre ce 28 février 2023 à Niamey au Niger, la neuvième session du Forum régional africain sur les objectifs de développement (FRADD-9). Les ODD 6, 7, 9, 11 et 17 seront particulièrement scrutés. Le point avec Boris Ngounou, envoyé spécial RTS depuis le Niger.

Cobalt is an essential mineral for the manufacture of batteries and electric vehicles. The DRC and Zambia, which together account for almost 80% of the world’s cobalt reserves, have decided to set up an African value chain for the production of batteries and electric vehicles. Part of the partnership is to tap into a market that will be worth about $46 billion by 2050. This project was the focus of a conference held on 26 February 2023 in Niamey, Niger, as a prelude to the ninth session of the African Regional Forum for Sustainable Development (ARDF-9). 

At the Africa Business Forum in Kinshasa on 24-25 November 2021, a BloombergNEF representative presented a study showing that the Democratic Republic of Congo (DRC) could exploit its cobalt reserves to become a cost-competitive and CO2 emission-competitive producer of battery cathode precursor materials. The study also found that investment costs in the DRC were lower than in any of the other major battery producing countries, due to their relatively low project development costs, even after taking into account infrastructure, labour and other costs.

The opportunity for the DRC lies in the fact that the country alone has 70% of the world’s cobalt reserves. This mineral is essential for the manufacture of electric batteries. To seize this opportunity, the DRC has joined forces with Zambia, which has 10% of the world’s cobalt reserves. The two countries aim to create an African value chain for the minerals used to make batteries.

The two states are being supported by development partners such as the African Export-Import Bank (Afreximbank) and the African Economic Commission (AEC). For the UN body, the project should benefit the entire continent. « The minerals involved in the value chain for the production of batteries and electric vehicles are present in all African countries. And to move to the production of electric vehicles, we need African countries that already have the expertise in this area, including South Africa, Morocco, Kenya, and Rwanda, » explains Antonio Pedro, ECA’s Acting Executive Secretary.

The project feasibility study

ECA, AfreximBank and a consortium of partners are working directly with the DRC and Zambia to establish a value chain for battery minerals.

A feasibility study of the project to create an African regional value chain for minerals used in the manufacture of batteries and electric vehicles will be launched in the coming days by the ECA. The study will, among other things, estimate the cost of the project as well as the source of funding, define the legal and policy framework for the activity and analyse African expertise in the field.

This feasibility study will add to the progress already made by the DRC and Zambia, notably the establishment of a cooperation framework for the development of electric batteries, the creation of an African Centre of Excellence on Batteries (ACEB), and the establishment of the DRC-Zambia Battery Council.

A market worth around $46 billion

The stakes of an African value chain for the minerals needed to manufacture electric batteries are colossal. Over the next 25 years, the market for electric batteries should reach 46 billion dollars. The stakes are also ecological, given that cobalt is also used in the manufacture of solar panels and wind farms. This would be a boon for a continent like Africa, where nearly 600 million people have no access to electricity, according to the World Bank.

Fanta Mabo

AFRICA: towards the creation of a value chain for electric batteries

Cobalt is an essential mineral for the manufacture of batteries and electric vehicles. The DRC and Zambia, which together account for almost 80% of the world’s cobalt reserves, have decided to set up an African value chain for the production of batteries and electric vehicles. Part of the partnership is to tap into a market that will be worth about $46 billion by 2050. This project was the focus of a conference held on 26 February 2023 in Niamey, Niger, as a prelude to the ninth session of the African Regional Forum for Sustainable Development (ARDF-9).

Le cobalt est un minerais indispensable à la fabrication des batteries et véhicules électriques. La RDC et la Zambie, qui totalisent à elles seules près de 80% des réserves mondiales de cobalt, ont décidé de mettre sur pieds une chaîne de valeur africaine de production des batteries et véhicules électriques. Le partenariat consiste entre autres à tirer profit d’un marché qui pèsera environ 46 milliards de dollars d’ici à 2050. Ce projet était au cœur d’une conférence, tenue le 26 février 2023 à Niamey au Niger, en prélude à la neuvième session du Forum régional africain pour le développement durable (Fradd-9). Plus de détails dans cet élément de Boris Ngounou

(Audio) AFRIQUE : vers la création d’une chaîne de valeur des batteries électriques

Le cobalt est un minerais indispensable à la fabrication des batteries et véhicules électriques. La RDC et la Zambie, qui totalisent à elles seules près de 80% des réserves mondiales de cobalt, ont décidé de mettre sur pieds une chaîne de valeur africaine de production des batteries et véhicules électriques. Le partenariat consiste entre autres à tirer profit d’un marché qui pèsera environ 46 milliards de dollars d’ici à 2050. Ce projet était au cœur d’une conférence, tenue le 26 février 2023 à Niamey au Niger, en prélude à la neuvième session du Forum régional africain pour le développement durable (Fradd-9). Plus de détails dans cet élément de Boris Ngounou

Pendant que la coupe massive du bois se poursuit dans l’UFA 09 025 en vue de la mise en place de sa plantation de palmier à huile, la Société Camvert vient de remettre du matériel pour soutenir la lutte en faveur de la protection de la biodiversité. Un geste dont le principal but reste de faire oublier les affres environnementales de la société sur le terrain et de “verdir” les impacts très négatifs de ses activités sur la biodiversité dans l’arrondissement de Campo.

Le vendredi 10 février 2023, l’agro-industrie Camvert a procédé à la remise d’un don de matériel d’appui au parc de Campo-Ma’an avec pour objectif d’aider à la conservation de la biodiversité. Pourtant, à cette date, 6000 ha de forêt ont été détruits à son bénéfice, au travers de Ventes de coupes, en grande partie illégales, sur les 40.000 ha qui lui ont été alloués dans la concession provisoire signée par le Président de la République en 2022.

Pour Ranece Jovial Ndjeudja, Responsable de la Campagne Forêt chez Greenpeace Afrique, cette action menée par l’entreprise Camvert n’est qu’un masque pour faire oublier les désastres et autres crimes qu’elle commet sur le terrain. “ C’est incohérent de raser la forêt et de se présenter ensuite comme sapeur-pompier de la conservation de la biodiversité de ladite forêt”, a t- il affirmé.

En décembre 2022 déjà, les communautés de certains villages de l’arrondissement de Campo ont été plusieurs fois réveillées brutalement par les cris des femmes dont les plantations avaient été dévastées par des éléphants. Le phénomène devient de plus en plus récurrent. D’ailleurs, en janvier 2023, la même scène s’est produite dans la même zone, qui abrite pourtant le projet Camvert. « Des éléphants ont tout saccagé, juste derrière la maison de mon papa, » témoigne une habitante de Campo. Les conflits hommes-faunes se sont accentués avec l’arrivée de Camvert dans la zone, une situation qui devient malheureusement de plus en plus difficile pour les communautés de dénoncer au risque de subir des menaces de toutes parts.  « L’UFA 09025 est un corridor de passage pour la faune du Parc national de Campo Ma’an. En détruisant cette forêt pour planter du palmier à huile, c’est l’ensemble de la biodiversité qui s’en trouve perturbée voire menacée. On va tous les perdre si le projet Camvert n’est pas stoppé. Et avant leur fuite, ces animaux continueront de semer la terreur chez les populations autochtones et locales qui ont, elles aussi, droit à un cadre de vie paisible », déplore Ranece Jovial Ndjeudja.

Greenpeace Afrique

Camvert: le pompier pyromane de la biodiversité camerounaise

Pendant que la coupe massive du bois se poursuit dans l’UFA 09 025 en vue de la mise en place de sa plantation de palmier à huile, la Société Camvert vient de remettre du matériel pour soutenir la lutte en faveur de la protection de la biodiversité. Un geste dont le principal but reste de faire oublier les affres environnementales de la société sur le terrain et de “verdir” les impacts très négatifs de ses activités sur la biodiversité dans l’arrondissement de Campo.

At COP 27 in Sharm el-Sheikh, French President Emmanuel Macron and Gabonese President Ali Bongo announced that a One Forest Summit would be held in Libreville, Gabon, on 1-2 March 2023. This summit will be an opportunity to advance and renew the Nations’ commitments to the conservation and sustainable management of forests, which are essential to addressing interrelated global challenges, foremost among them climate change and biodiversity loss.

« The One Forest Summit in Libreville will not be just another summit. It will be a useful summit for action, for the large-scale implementation of certain decisions that are vital for the future of our planet, » reads the official website of the event. The Libreville meeting, on 1 and 2 March 2023, aims to lead to new commitments and concrete initiatives concerning the advancement of knowledge and the promotion of scientific cooperation on forest ecosystems, the promotion of sustainable value chains in the forest sector, the development of innovative sources of financing, notably by exploring market-based solutions for biodiversity conservation.

The One Forest Summit also expects to promote solidarity between the world’s three major tropical forest basins, the Congo Basin, the Amazon Forest and the forests of South East Asia. « The protection of these three forest basins is a global issue. By sequestering hundreds of millions of tons of CO2, these forest basins play a critical role in regulating the climate, » state the official communication channels for the event.

Celebrities announced

Building on the experience of previous One Planet summits, the summit will bring together heads of state and government, heads of international organisations, financial institutions, private sector representatives, international non-governmental organisations (NGOs), think tanks and research centres, indigenous peoples’ organisations and civil society.

Celebrities will also be present. These include the American actor Harrison Ford, the British ethologist Jane Goodall, the researcher specialising in the peat bogs of the Congolese basin, Simon Lewis, who is also British, the Franco-Brazilian photographer Sebastião Salgado, and the Ugandan primatologist Gladys Kalema.

The choice of Gabon

The choice of Gabon as the host country for the summit is above all a recognition of the leadership and efforts made by the Central African country to preserve its forests. Although 88% of the country is covered by the equatorial forest component of the Congo Basin, one of the planet’s great lungs, it was not until the early 2000s that Gabon created a network of 13 national parks based on the results of botanical, wildlife and socio-economic assessments. These reserves cover nearly 3 million hectares, protecting 10% of its territory. Almost unheard of! The country has also created the largest ocean reserve in Africa, with a network of 20 marine parks and aquatic reserves to protect 26% of its territorial waters and covering 53,000 km².

Since 2010, the Gabonese authorities have shown their desire to develop an environmentally friendly and economically profitable timber industry. This desire is reflected in the ban on the export of logs, while encouraging the construction of local wood processing plants. It is in this context that the Nkok Special Economic Zone (SEZ) will be launched in 2012, established on 1,126 hectares, 27 km from Libreville, the Gabonese capital. It is in this industrial free zone that a third of the national production of Gabonese wood transits, estimated in 2019 at 2.1 million m3, by the Gabonese Ministry of the Economy.

To ensure that the wood processed in the NKok SEZ does not flout environmental and social principles, the site manager, the Gabon Special Economic Zone (GSEZ), has launched the TraCer initiative. « All foresters supplying logs to the SEZ are assessed according to the due diligence system. On the basis of the documents of legality of the wood presented by the suppliers, our technicians go down to the forest concessions to check several details, such as the correspondence between the serial numbers of the logs and the numbers of the stumps left in the forest, » explains Séraphin Oumbe, the technical coordinator of the TraCer agency in Nkok. When a logger’s assessment is inconclusive, the Nkok Tracer uses its compliance service, which assists suppliers of non-compliant timber in correcting their discrepancies.

The timetable of the event

The first day of the summit, 1 March, will bring together members of government and civil society as well as experts to advance the ambition of the three main strands of the One Forest Summit. Participants will have the opportunity to take part in ministerial and side events on these three pillars of the Summit.

The second day, 2 March, will be dedicated to the One Forest Summit high-level segment, bringing together heads of state and government on the subject of the Congo Basin and the common challenges faced by the African, Amazonian and Asian tropical forest basins.

Fanta Mabo

One Forest Summit: forest preservation at the heart of climate issues

At COP 27 in Sharm el-Sheikh, French President Emmanuel Macron and Gabonese President Ali Bongo announced that a One Forest Summit would be held in Libreville, Gabon, on 1-2 March 2023. This summit will be an opportunity to advance and renew the Nations’ commitments to the conservation and sustainable management of forests, which are essential to addressing interrelated global challenges, foremost among them climate change and biodiversity loss.