The inhabitants of Kakou and Ouro Garga are particularly vulnerable to the effects of climate change. In these two localities in the north of Cameroon, extreme weather phenomena such as floods cause diseases such as cholera, typhoid and malaria to proliferate, particularly affecting children. In a study carried out in the run-up to the 27th United Nations Climate Change Conference (COP27), the African Center for Advocacy presents the daily lives of these two communities, located on the front line of the climate affected regions.
« The variation in rainfall, sometimes excessive or rare (depending on the year), causes flooding, which in turn leads to diseases such as cholera, typhoid, malaria, and diseases related to child nutrition, » says Marceline Ndeomie, a 41-year-old farmer living in the village of Ouro Garga, in northern Cameroon. Her testimony is one of a series contained in a report released on the 5th of August 2022 by the non-governmental organisation (NGO) African Center for Advocacy (ACA). The
Northern part of Cameroon is one of the hottest regions in the country, with an average maximum temperature of 35 degrees per day. The climate is very hot, with an annual average of 35 degrees, but there are few truly tropical and humid months. It is hot, to very hot all year round. This negatively affects the daily life of the local people, both economically and socially.
« Before, fishermen had a daily income of 30,000 to 50,000 CFA francs (about $47 to $78) per day, which allowed them to meet the basic needs of their families. But today, the drying up of the waterways and the invasion of aquatic weeds have made fish scarce. The fishermen earn barely 2 dollars a day. The children, especially the village girls, no longer go to school, » says Al Hadji Saliou, president of the fishermen’s association in Kakou, another village in the northern region of Cameroon.
ACA advocates for communities affected by climate change
Two months before the 27th United Nations Climate Change Conference (COP27), the ACA report on the vulnerability of the populations of northern Cameroon to the effects of climate change intends to move the lines. « COP26 failed to recognise the urgency of the climate crisis. As we head towards COP27 in Sharm El Sheikh, Egypt, new mechanisms need to be put in place to make loss and damage funding accessible to communities on the frontline of the climate crisis, such as those in Kakou and Ouro Garga, » says Younoussa Abbosouka, ACA’s programme officer.
The NGO lobbies to ensure that the needs and knowledge of communities vulnerable to climate change are taken into account in development policies and global conferences. Through this, the African Center for Advocacy helped to get loss and damage on the agenda at COP27.
The inhabitants of Kakou and Ouro Garga are particularly vulnerable to the effects of climate change. In these two localities in the north of Cameroon, extreme weather phenomena such as floods cause diseases such as cholera, typhoid and malaria to proliferate, particularly affecting children. In a study carried out in the run-up to the 27th United Nations Climate Change Conference (COP27), the African Center for Advocacy presents the daily lives of these two communities, located on the front line of the climate affected regions.
South African National Parks (SANParks) is organising the 17th annual South African National Parks Week from 11 to 16 September 2022. During this week, free access will be granted to all 19 national parks in the country. The initiative aims to showcase the best of South Africa’s national parks.
The Kruger National Park, South Africa’s largest, located in the north-east of the country and covering almost 20 000 km2, will be open to the public free of charge from 11 to 16 September 2022, along with 19 other national parks in the southern African country. This is on the occasion of the 17th annual South African National Parks Week.
The event is organised annually, and has been since 2016, by South African National Parks (SANParks). The aim is to connect the South African national park system to the global movement and showcase the best of these biodiversity spaces. « Through our socio-economic transformation programmes and our expanded public works programme, we are working closely with communities living in the vicinity of national parks to be more inclusive in our management of protected areas. This inclusiveness includes access to the parks for cultural purposes as well as raising awareness among young people of the different career options in conservation and tourism, » explains SANParks director Luthando Dziba.
SANParks, the pillar of South African ecotourism
SANParks was established in 1926 by the South African government and comprises a network of 19 national parks, representing a total area of 40 802.61 km2, or about 3.3% of the country’s surface. It develops, protects, administers and promotes South Africa’s national parks in a sustainable manner. Its values are innovation, excellence, responsible tourism and fair distribution of socio-economic benefits.
Of the 19 national parks managed by SANParks, three are United Nations Educational, Scientific and Cultural Organisation (UNESCO) World Heritage sites and ten are marine protected areas. This potential makes SANParks the largest tourism entity in South Africa, with over 15 000 tourist beds and an annual park attendance of over 7 million.
South African National Parks (SANParks) is organising the 17th annual South African National Parks Week from 11 to 16 September 2022. During this week, free access will be granted to all 19 national parks in the country. The initiative aims to showcase the best of South Africa’s national parks.
Un espace forestier de deux cent trente hectares a été octroyé aux Peuples Autochtones pour célébrer leurs divinités et exposer leurs savoirs endogènes.
Cela fait sept ans que cet espace culturel établi sur une superficie de 230 hectares fait la fierté de ce peuple. Le musée d’art vivant Baka est un espace forestier constitué d’habitats traditionnels, encore appelé « Moungoulou » et bien d’autres artifices qui meublent le quotidien des Peuples Autochtones de la forêt au sud du Cameroun. Ici, on y retrouve des moungoulous avec des petites chambres, des salles de conférence, de spectacle des stands pour les artisans, des lieux de soin pour malades, des espaces pour la tenue des palabres etc… le tout sous un couvert végétal composé de grands arbres et dans une architecture qui respecte l’environnement et le mode de vie de ce peuple de la forêt.
L’idée de mettre sur pied ce site voit le jour en 2014, raconte Francois Mabila, le chef de la communauté avec les organisations de la société civile soucieuses de sécuriser les terres des Baka et de leur garantir l’accès aux ressources ; elles vont concevoir un programme baptisé « Promotion du tourisme et REDD+ dans les communes forestières de Cameroun ». La cible n’était pas seulement les Baka, mais ils en étaient l’objectif essentiel. Ainsi organisent-elles un premier festival à Djoum qui visait à jeter les bases de réflexion pour voir quel sera l’avenir de ce peuple en matière d’accès à la terre, de ressources mais surtout leur culture qui est directement liée à leur environnement c’est-à-dire la forêt. Au cours de ces échanges, les Baka émettent le vœu d’avoir un cadre de concertation entre eux, afin qu’ils puissent reconstituer leur patrimoine matériel et immatériel, le perpétuer et le pérenniser à travers des rites et l’initiation gage de leur épanouissement.
Ainsi voit le jour, l’Association des « Kobo » ou patriarches en langue Baka qui choisissent le site d’Assok, le nom du cour d’eau qui ceinture le musée ; Assok signifie chute en langue locale. Selon le patriarche Daniel Kobou, plus de 80 ans, le gardien des lieux, le choix du site n’a pas été facile puisqu’il y avait un endroit similaire dans un village voisin et il fallait pour ce faire négocier avec les esprits (Ezengue) pour pouvoir les déplacer et les rassembler au même lieu, l’espace d’Assok présentant toutes les caractéristiques qui répondaient aux critères tels que définis par les Kobo. Le patriarche explique que sa posture de gardien de cette forêt sacrée le met en contact direct avec les esprits de telle sorte qu’il veille à ce qu’aucun visiteur ne vienne perturber la tranquillité de leur divinité. « Si vous êtes habité par un mauvais esprit je vais vous demander de rentrer si vous insistez alors… », confie le vieil homme en substance, sans terminer son propos. Aujourd’hui grâce à ce site les jeunes Baka se réapproprient leur culture, notamment l’habillement, les danses, la pharmacopée, la construction des moungoulou, la procédure nuptiale, et la chasse.
Les anciens soutiennent que parmi les valeurs perdues par la société baka il y a le respect de la belle-famille par le marié : « auparavant on ne mangeait pas là où se trouve sa belle-famille, il vous était interdit de hausser le ton devant la famille de son épouse, aujourd’hui ce n’est plus le cas » regrette, Ndoutoumou Ndongo Jean ancien, conseillé municipal Baka de Zoebefam à la commune de Mintom. Le musée apparait donc aux yeux de tous comme un moyen de replonger les jeunes dans la culture de leurs ancêtres.
Ezengue : l’intercesseur
C’est ce lieu agréé par le ministère des arts et de la culture qui a abrité le deuxième festival de 2015 qui a permis aux nombreux visiteurs venus des quatre coins du Cameroun et de l’étranger, de vivre et toucher du doigt le patrimoine authentique de ce peuple. Le quatrième festival s’y est déroulé février – mars 2022. La visite de ce site est cependant assujettie à quelques rites : l’étranger n y accède pas seul, il doit être présenté à leur Ezengue par le gardien du temple ou être accompagné par un membre de la communauté. Dans cette forêt où règne un calme de cimetière, seul les cris des oiseaux, de quelques insectes et surtout les chutes d’eaux de la rivière Assok et les émanations sylvestres accompagnent le visiteur en quête de concentration et de méditation.
Dans la cosmogonie Baka, l’Ezengue (esprit de la forêt) joue un rôle très important, il est pour ce peuple ce que Jésus Christ est « pour les chrétiens » souligne un ancien du village. Il est l’intercesseur entre le peuple et le Divin, c’est lui qui les protège contre toute puissance maléfique, il leur indique les traitements à administrer aux malades, il les instruit sur la marche de la communauté. C’est peut-être ce qui explique les sollicitations incessant de leur gris-gris par les Bantou.
Tout touriste qui arrive pour la première à Mintom demande à effectuer un tour au musée et rencontrer ce peuple de « magiciens » nous explique un habitant de la localité. Selon certains, chaque chef de communauté a son ézengué. Pour le garder il faut surtout que les habitations soient entourées de forêt ; faute de quoi il s’en fuit ; c’est le cas du chef, Calvin Nkoulou de la communauté de Mveng dans l’arrondissement de Djoum qui ne cesse de se plaindre de l’encerclement de leur campement par les maisons des bantou, ce qui, à l’en croire, aurait fait fuir son ezéngué. Il souligne cependant que celui- ci pourrait revenir si leurs maisons côtoyaient directement de la forêt.
PEUPLE MARGINALISE.
Peu avant l’indépendance du Cameroun, beaucoup de ces peuples autochtones vivaient dans des campements très loin dans la forêt, leur milieu naturel. Leur présence dans les villages qu’ils occupent aujourd’hui s’est faite de deux principales façons : d’abord par l’entremise d’un Bantou qui en faisait son chasseur : étant donné qu’ils maitrisent la brousse, les animaux et les techniques de chasse. Le Baka devait donc chasser du gibier pour son maître ; en retour il recevait des soins de toute nature du Bantou, parfois celui-ci se proposait de lui doter sa femme.
Lorsque la communauté devenait importante, le maître leur donnait un lopin de terrain pour y vivre. Seulement à la mort du bienfaiteur, la famille ou le village entier leur conteste systématiquement la propriété foncière coutumière des terres occupées, malgré le temps passé sur place. Beaucoup parmi eux ont perdu toute attache avec l’ancien lieu d’habitation, ils n’y ont plus jamais mis pied.
Ensuite il y a les autorités. Au lendemain des indépendances, ces dernières soupçonnant les Baka de soutenir les maquisards, elles vont leur demander de quitter la forêt pour venir s’installer dans les villages situés aux abords de la route afin de mieux les surveiller. C’est le cas des communautés des villages Myata et Minko’o dans l’arrondissement de Djoum, où le sous-préfet de l’époque Ekono Nlatte les avait installés. Malheureusement pour eux les Bantou leur arrachent tout réduisant leur espace de vie à une portion congrue. Les rapports pour tout dire sont ceux de maitre à esclave.
Moins instruits et moins nantis, ils n’ont pas voix au chapitre, même quand ils sont premiers notables dans les chefferies, ils sont rarement conviés aux tenue de palabre ; en cas de conflit entre un Baka et un Bantou la cause du premier est perdue d’avance bref c’est la justice kafkaïenne. La colonisation est forte tant et si bien que tous les Baka comme les Bagyelis dans le département de l’Océan parlent les langues des Bantou mais l’inverse n’est pas possible. D’ailleurs beaucoup de bantou les considèrent comme leurs esclaves bon pour les travaux champêtre où ils sont payés en monnaie de singe ; c’est le cas avec quelques allogènes qui ont envahi l’axe Mintom jusqu’à la frontière avec le Congo, la communauté des ressortissants de la Lékié et du Nord-ouest installé ici les regardent avec beaucoup de condescendance et de mépris n’hésitant pas à empiéter sur les terres Baka avec leurs champs et autres plantations.
La situation de ce peuple, malgré quelques investissements tendant à sécuriser leurs territoires, reste cependant très précaire notamment dans les deux arrondissements que sont Djoum et Mintom. Avec l’évolution des grands projets : l’exploitation minière qui arrive les organisations de société civile craignent le déguerpissement de plusieurs villages, à cela il faut ajouter le projet calcaire de Minton et la construction de la route vers la frontière du Congo qui a déjà drainé de nombreux allogènesdans le coin.
Sécurisation des terres
Dans la recherche des solutions contre les menaces qui les guettent, les Baka proposent entre autres le dialogue intercommunautaire avec les Bantou, afin d’aplanir les divergences et délimiter les espaces ;la légalisation de leurs associations, la formation de leurs leaders, renforcer les capacités des organisations des peuples autochtones et bien définir le profil spécifique propre à chaque organisation ; il souhaite que leurs organisations mutualisent et fédèrent leurs efforts autour d’une action collective. Mais surtout souhaitent ils voir leurs terrains titrés et leurs chefs reconnus légalement
Un espace forestier de deux cent trente hectares a été octroyé aux Peuples Autochtones pour célébrer leurs divinités et exposer leurs savoirs endogènes.
Some villages in the south region of Cameroon have opted for the promotion of ecotourism as a way to preserve their forest reserves while fighting against poverty.
The eco friendly approach is being experienced in Campo, one of the biggest subdivisions in the south region that shares border with Equatorial Guinea. The municipality shares a vast coastal line with the Atlantic Ocean and a dense forest reserve which is being threatened by mass illegal deforestation and exploitation. Every year, thousands of cubic meters of wood species come out of the tropical forest in logs, cants and planks to reach to Kribi or Douala, where they will be either sold or shipped to Europe or Asia. According to the National Agency for Financial Investigation ANIF, both foreign and local logging companies are at the maneuver of this activity which causes the State of Cameroon to lose about 33 billion CFA francs each year. Added to this is the fact that the non-recommended activity does not benefit the affected communities. The fight against this phenomenon in recent years with the advocacy of environmental NGOs has begun bearing fruits. Thanks to the concept of sea turtle ecotourism in Ebodje for instance, the villagers have come to realize that illegal logging has decreased in their village.
Ebodje, haven for sea turtle
Ebodje is a small village of more than 1000 inhabitants, watered by the Atlantic Ocean. Each year between the months of August and March, period dedicated to egg-laying by the female turtles, the village registers a large number of tourists. “Sea turtle ecotourism has changed Ebodje,” says Oscar, a local resident. “In this village, there are several young people who have finished their secondary education thanks to the sponsorship system’’ he adds. A fisherman who catches a turtle, hands it over to the tourist. The latter takes care of the protected specie and releases it into the sea. In return, the tourist sponsors one of the fisherman’s children from primary to secondary school. The system of child sponsorship has led to the conversion of many villagers who have abandoned illegal logging to embrace eco friendly activities.
It took several years of sensitization and environmental education to teach the villagers to protect this aquatic mammal which was ignorantly cherished as food. The ecotouristic project initiated in 1998 by a Dutch foundation is presently managed a local NGO known as “Tube Awu” (our ocean). According to one of the conservers at the Ebodje turtle hut Albert Ndomi Yavoua, “all the tourists who arrive in Ebodje come for one reason only, to admire the turtles. The villagers therefore thought it wise to leave the forest and capitalize on this opportunity by playing the role of tourist guides, and carrying out income generating activities built around the turtle to fight against poverty”
An organized community
The community of Ebodje is organized around two local ecotourism associations, Ebotour and Tube Awu that manage ecotouristic activities with the accord the population whom they consult on all decisions relating to the operation of the project. Part of the income from ecotourism is paid directly to the villagers, and the other is used to finance community projects. All over the village, families have furnished rooms for visitors, small restaurants have sprung up and offer local dishes. Other activities such as fishing, excursions in the forest, and guided tours to the Lobe waterfall have occupied former loggers.
Worries of the villagers!
On May 6, 2022, the government of Cameroon signed a mining agreement with a Chinese company. A project which, according to the government, « should eventually bring at least 500 billion CFA francs to Cameroon », as well as thousands of jobs for young people. The people of Ebodje are not moved by the said investment benefits. Their major preoccupation is maintaining their special status as an ecotouristic village.
On May 13, 2022, the chief of Ebodjè released a memorandum signed by members of his community, drawing the attention of public authorities to the risks posed by this mining project to what constitutes the tourist attraction of the village. « The gradual disappearance of rare species such as protected sea turtles and natural touristic sites is imminent » exclaimed Chief Christian Ndjokou Djongoon on behalf of his people. To him, turtles and tourists have the right to resting places. The inhabitants of Ebodje recall that the mining area is located about twenty kilometers from their land which entails that mining activities can only result to negative effects on their natural environment and tourism promotion campaign.
Ateh Bonaventure /Rainforest Journalism Fund/Pulitzer Center
Some villages in the south region of Cameroon have opted for the promotion of ecotourism as a way to preserve their forest reserves while fighting against poverty.
L’association Forêts et développement rural (Foder), lance un projet expérimental de restauration de terres à l’aide de la technique du biochar au Cameroun. La forêt communale de Minta, située dans la région du Centre est le site d’expérimentation. En cas de résultats satisfaisant la technique du biochar sera reproduite dans les autres forêts communales du Cameroun. Le projet financé par le Japon s’inscrit dans le cadre de l’initiative AFR 100, visant à restaurer plus de 100 millions d’hectares de terres en Afrique d’ici 2030.
Des opérations de plantation d’arbres et de restauration de terres ont été lancées le 29 juillet 2022 à Minta, une commune située dans la région du Centre au Cameroun. La forêt communale de Minta, établie sur une zone de transition entre la forêt et la savane, se trouve dans un état de dégradation, dû à de nombreuses années d’exploitation forestière et de culture mécanisée du maïs.
Afin de réhabiliter le couvert végétal de la région, l’association Forêts et développement rural (Foder) procède à la plantation d’arbres, suivant la technique du biochar. Il s’agit d’un matériau poreux et de faible densité dont l’incorporation dans le sol augmente la porosité et l’aération du sol, le rendant ainsi propice au développement racinaire des plantes. Cette propriété peut être exploitée pour croissance rapide des plants mis en pépinières.
Le Moabi, le Fraké, le Djansang, le Pachi, le Bibolo, le Bubinga, la mangue sauvage et l’allanblankia sont les essences identifiées pour le reboisement de la forêt communale de Minta. « Ces espèces utilisées pour le reboisement sont celles qui poussent déjà dans la localité, en milieu naturel. Nous les avons choisies car elles offrent un double avantage, à savoir la collecte du matériel génétique (graines ou sauvageons) pour la pépinière, et l’adaptation aux conditions climatiques de la localité », indique Clovis Nzuta, assistant projet à Foder et responsable du processus de reboisement de la forêt communale de Minta.
Le financement japonais
Le projet de reboisement et de restauration de la savane dégradée de Minta, soutenu par le ministère camerounais de l’Environnement, de la protection de la nature et du Développement durable (Minepded), et financé par la Japan Forests Technology Association (Jafta). Selon le délégué départemental du Minepded, Armand Djomo Ambassa, si l’expérience de Minta est concluante, elle sera répliquée dans l’ensemble des forêts communales du domaine national au Cameroun.
Cette action participe de l’engagement du Cameroun dans la réalisation de l’initiative AFR 100, visant la restauration de 12 millions d’hectares de terres en Afrique d’ici à 2030.
L’association Forêts et développement rural (Foder), lance un projet expérimental de restauration de terres à l’aide de la technique du biochar au Cameroun. La forêt communale de Minta, située dans la région du Centre est le site d’expérimentation. En cas de résultats satisfaisant la technique du biochar sera reproduite dans les autres forêts communales du Cameroun. Le projet financé par le Japon s’inscrit dans le cadre de l’initiative AFR 100, visant à restaurer plus de 100 millions d’hectares de terres en Afrique d’ici 2030.