Toute l'actu sur la protection de l'environnement

Tag: Ville durable

Total 7 Posts

According to the World Health Organisation (WHO), environmental sanitation causes more than 12.6 million deaths per year, a figure that is expected to rise dramatically in the coming years due to the population boom in Africa. Cities in sub-Saharan Africa remain overwhelmed by the explosion of increasing volumes of waste to be collected and treated. A better understanding of waste is needed.

The use of waste collection companies and even the introduction of so-called « clean days » seem insufficient to solve the waste problem in sub-Saharan African cities. Despite a volume of waste produced per capita that remains the lowest in the world (0.46 kg per capita per day, compared to 0.81 kg/capita in North Africa, according to the World Bank), cities in sub-Saharan Africa are struggling to effectively collect the waste produced by city dwellers. Their average collection rates are low, rarely above 60%, and yet according to the World Bank, the current quantities of waste are expected to triple by 2050.

Hence the urgent need for decision-makers, governments and local authorities, to establish a better waste management model in partnership with all the many players in the sector (local and foreign companies, associations and citizens). During the forum on « Municipal waste management in Africa: the case of Cameroon », organised on 5 October 2021 by Pollutec, the experts recommended a paradigm shift, so that waste would no longer be considered as worthless materials, but as resources to be valorised in order to derive useful economic and health benefits for all.  

Selective sorting

This ideal requires the implementation of real waste recovery projects, efficient collection and sorting systems, the construction of new infrastructures, the modernisation of old ones, the sensitisation of the population to good practices in household waste management (selective sorting), the creation of jobs in the hygiene and cleanliness sector, etc.

The paradigm shift in waste management in sub-Saharan Africa is all the more important because it is urgent. According to the World Health Organisation (WHO), environmental insalubrity causes more than 12.6 million deaths per year, a figure that is expected to rise dramatically in the coming years due to the demographic boom in Africa.

Fanta Mabo

AFRICA: the urgent need to change paradigms in waste management

According to the World Health Organisation (WHO), environmental sanitation causes more than 12.6 million deaths per year, a figure that is expected to rise dramatically in the coming years due to the population boom in Africa. Cities in sub-Saharan Africa remain overwhelmed by the explosion of increasing volumes of waste to be collected and treated. A better understanding of waste is needed.

Premier grand tournoi de football africain organisé depuis le début de la pandémie du coronavirus, le Championnat d’Afrique des Nations (Chan) s’est disputé du 16 janvier au 7 février 2021 dans un Cameroun de propreté. Suite aux instructions des pouvoirs publics, Hysacam, l’entreprise de collecte et de traitement des déchets ménagers a renforcé son dispositif dans les différents sites de la compétition, rehaussant ainsi le niveau de propreté des villes. L’entreprise qui enregistre déjà 60 ans d’expérience entend maintenir ce niveau de service pour les futures échéances, notamment la coupe d’Afrique des nations (CAN) 2022 au Cameroun.

Le sixième Championnat d’Afrique des Nations (Chan 2021) a été marqué au Cameroun, d’une part par des enjeux sécuritaires alimentés notamment par à la crise séparatiste dans les régions anglophones, et d’autre part, des enjeux sanitaires, traduits par la pandémie de la Covid-19. Mais en dépit de ces défis remarquables, le pays organisateur s’est illustré par une organisation sans obstacles ni anicroches considérables. Éliminé à l’étape des demi-finales face au Maroc, le Cameroun perd la compétition de football, mais pas celle de la propreté. Le constat a été fait en fin du mois de février dernier au cours d’un tour de ville effectué dans la capitale Yaoundé, par la mairie de la ville et Hysacam, le prestataire qui collecte et traite les ordures ménagères dans une vingtaine d’autres villes du pays.

« Nous remarquons qu’à la faveur du Chan, la propreté s’est significativement améliorée dans la ville. Et ce niveau de propreté est tributaire de la mobilisation rapide des acteurs, notamment le gouvernement, la mairie de la ville de Yaoundé, le maître d’œuvre Hysacam, et bien sûr des populations. Nous serons ravis que cette dynamique enclenchée continue » a déclaré Michel ABADA, chef de mission adjoint à la mairie de la ville de Yaoundé. Ce niveau de propreté se traduit par des rues propres et des points de collecte d’ordures aménagés et régulièrement desservis par des éboueurs qui collectent une moyenne journalière de 1400 tonnes d’ordures ménagères.

Hysacam prépare déjà la CAN 2021

Outre la ville de Yaoundé dans le centre du pays, Hysacam a également renforcé ses activités à Douala, Limbe et Buéa, trois villes du sud-ouest qui ont abrité elles aussi des délégations du Chan Total Cameroun 2020. « Nous avons déployé des moyens supplémentaires. À Yaoundé par exemple, 100 nouveaux éboueurs ont été recrutés et 150 autres ont été redéployés en interne. Des moyens matériels tels que des camions et près de 1300 nouveaux bacs à ordures sont en train d’être déployés dans la ville » a expliqué Claude Éboute Mbappe, le directeur de l’agence Hysacam de Yaoundé. L’entreprise entend maintenir le niveau de propreté atteint dans les villes du Cameroun pendant le Chan.

Hysacam assure déjà le volet assainissement et propreté urbaine de la prochaine grande messe du football africain, la coupe d’Afrique des nations CAN 2021, qui se jouera en 2022 au Cameroun. Toutefois, l’entreprise signale que l’atteinte de ses objectifs de propreté passera nécessairement la solvabilité de l’État. En février 2021, l’entreprise réclamait des impayés au gouvernement ainsi qu’aux 19 villes du pays dans lesquelles elle est sous contrat. Une créance d’un montant global d’un peu plus de 13 milliards de francs CFA.

Boris Ngounou