L’association Forêts et développement rural (Foder), lance un projet expérimental de restauration de terres à l’aide de la technique du biochar au Cameroun. La forêt communale de Minta, située dans la région du Centre est le site d’expérimentation. En cas de résultats satisfaisant la technique du biochar sera reproduite dans les autres forêts communales du Cameroun. Le projet financé par le Japon s’inscrit dans le cadre de l’initiative AFR 100, visant à restaurer plus de 100 millions d’hectares de terres en Afrique d’ici 2030.
Des opérations de plantation d’arbres et de restauration de terres ont été lancées le 29 juillet 2022 à Minta, une commune située dans la région du Centre au Cameroun. La forêt communale de Minta, établie sur une zone de transition entre la forêt et la savane, se trouve dans un état de dégradation, dû à de nombreuses années d’exploitation forestière et de culture mécanisée du maïs.
Afin de réhabiliter le couvert végétal de la région, l’association Forêts et développement rural (Foder) procède à la plantation d’arbres, suivant la technique du biochar. Il s’agit d’un matériau poreux et de faible densité dont l’incorporation dans le sol augmente la porosité et l’aération du sol, le rendant ainsi propice au développement racinaire des plantes. Cette propriété peut être exploitée pour croissance rapide des plants mis en pépinières.
Le Moabi, le Fraké, le Djansang, le Pachi, le Bibolo, le Bubinga, la mangue sauvage et l’allanblankia sont les essences identifiées pour le reboisement de la forêt communale de Minta. « Ces espèces utilisées pour le reboisement sont celles qui poussent déjà dans la localité, en milieu naturel. Nous les avons choisies car elles offrent un double avantage, à savoir la collecte du matériel génétique (graines ou sauvageons) pour la pépinière, et l’adaptation aux conditions climatiques de la localité », indique Clovis Nzuta, assistant projet à Foder et responsable du processus de reboisement de la forêt communale de Minta.
Le financement japonais
Le projet de reboisement et de restauration de la savane dégradée de Minta, soutenu par le ministère camerounais de l’Environnement, de la protection de la nature et du Développement durable (Minepded), et financé par la Japan Forests Technology Association (Jafta). Selon le délégué départemental du Minepded, Armand Djomo Ambassa, si l’expérience de Minta est concluante, elle sera répliquée dans l’ensemble des forêts communales du domaine national au Cameroun.
Cette action participe de l’engagement du Cameroun dans la réalisation de l’initiative AFR 100, visant la restauration de 12 millions d’hectares de terres en Afrique d’ici à 2030.
L’association Forêts et développement rural (Foder), lance un projet expérimental de restauration de terres à l’aide de la technique du biochar au Cameroun. La forêt communale de Minta, située dans la région du Centre est le site d’expérimentation. En cas de résultats satisfaisant la technique du biochar sera reproduite dans les autres forêts communales du Cameroun. Le projet financé par le Japon s’inscrit dans le cadre de l’initiative AFR 100, visant à restaurer plus de 100 millions d’hectares de terres en Afrique d’ici 2030.
Minta, une commune située dans la région du Centre au Cameroun, bénéficie d’un projet de restauration forestière. Financé par le Japon et réalisé par Forêts et développement rural (Foder), le projet s’étend sur trois hectares d’une forêt communale, dégradée par l’agriculture mécanisée. La cérémonie de planting d’arbres a eu lieu le 29 juillet 2022 en présence du sous-préfet de Minta, Gervais Brice Meyé.
Minta, va servir de site d’expérimentation de la technique du biochar dans la restauration des sols et des forêts dégradées du Cameroun. Selon le délégué départemental du ministère camerounais en charge de l’environnement Armand Djomo Ambassa, si l’expérience de Minta est concluante, elle sera répliquée dans l’ensemble des forêts communales du domaine national au Cameroun.
Le projet mené par l’Association forêts et Développement Rural (FODER) s’inscrit dans le cadre de la gestion durable des écosystèmes forestiers à travers l’expérimentation des techniques innovantes de séquestration de carbone et de réduction de gaz à effet de serre.
Selon, les explications de Clovis Nzuta, assistant projet à FODER et responsable du processus de reboisement de la forêt communale de Minta, le biochar est un fertilisant qui est issu de la pyrolyse de la matière organique que l’on brûle à une certaine température pour obtenir une sorte de cendre appelée biochar qui va permettre de fertiliser le sol.
Le site objet de ce reboisement a servi pendant des années à la culture mécanisée du maïs. à en croire Clovis Nzuta le passage des tracteurs pour labourer le sol pendant de longues années casse le sol et laisse sur place une couche appelée ‘Semelle de labour » qui empêche à l’eau de s’infiltrer et le sol devient aride, d’où l’idée d’expérimenter le biochar pour fertiliser le sol.
Huit essences de bois ont été sélectionnées pour cette opération il s’agit principalement : du Moabi ( Baillonella Toxisperma), le Fraké (Terminalia Superbo), le Djansang ( Ricinodendron Heudoloti), la Mangue sauvage (Irvingia Gabonensis) entre autres. Ces espèces sont celles qui poussent déjà dans la localité en milieu naturel, leur choix a été privilégié à cause de leur double avantage à savoir celui de la collecte des matières génétiques pour la préparation de la pépinière et l’adaptation aux conditions climatiques de la localité. Ajouter à cela la croissance rapide de ces essences va à terme fournir d’autres bénéfices environnementaux.
Cette action participe de l’engagement du Cameroun dans la réalisation de l’initiative AFR 100, visant la restauration de 12 millions d’hectares de forêt.
Minta, une commune située dans la région du Centre au Cameroun, bénéficie d’un projet de restauration forestière. Financé par le Japon et réalisé par Forêts et développement rural (Foder), le projet s’étend sur trois hectares d’une forêt communale, dégradée par l’agriculture mécanisée. La cérémonie de planting d’arbres a eu lieu le 29 juillet 2022 en présence du sous-préfet de Minta, Gervais Brice Meyé.
L’entreprise française Yves Saint Laurent (YSL Beauté) a lancé le 22 avril 2022, à l’occasion de la Journée mondiale de la terre, le programme « Rewild Our Earth ». Mis en œuvre en collaboration avec l’organisation non gouvernementale (ONG) de protection de la nature Re:Wild, le programme prévoit la restauration de 1000 hectares de terres au Maroc et la plantation de 400 000 arbres à Madagascar.
À l’occasion de la 52e édition de la Journée mondiale de la terre, qui se célébrait le 22 avril 2022, l’entreprise française de cosmétique, Yves Saint Laurent Beauté (YSL Beauty) a annoncé des activités de restauration des terres, au Maroc et à Madagascar.
Au Maroc il sera question de restaurer 1000 hectares de terres, dans la vallée de l’Ourika située à 30 km de Marrakech, à l’ouest du royaume. C’est dans cette région que YSL Beauty tire une partie de sa matière première, en cultivant une large variété d’ingrédients comme la grenade, la guimauve, l’iris, le jasmin, la noix ou le safran. La zone qui abrite plus de 200 espèces botaniques, est cependant menacée par de nombreux risques écologiques, notamment l’augmentation des températures, la déforestation, et les catastrophes naturelles.
À Madagascar, la politique de durabilité de YSL Beauty sera mise en œuvre dans la zone protégée d’Anjozorobe Angavo, située à 90 km au nord-est d’Antananarivo, la capitale du pays d’Afrique de l’Est. Il s’agit d’un corridor de forêt primaire, l’un des derniers vestiges de forêts naturelles des Hautes Terres centrales malgaches, où cohabitent 558 espèces de plantes, 9 espèces de lémuriens, 34 espèces d’amphibiens, 36 espèces de reptiles et 75 espèces d’oiseaux. Pour contribuer à la restauration de ce corridor forestier, la marque de cosmétique entend y planter 400 000 arbres d’ici à 2023.
Restaurer 100 000 hectares de terres d’ici 2030
Les activités de restauration des terres que la marque de luxe YSL Beauty prévoit au Maroc et à Madagascar, sont contenues dans un programme mondial, appelé « Rewild Our Earth ». L’objectif de ce programme est de restaurer 100 000 hectares de terres d’ici 2030, soit près de dix fois la taille la capitale tchadienne N’Djamena (104 km²), et de préserver la biodiversité des zones de ravitaillement de l’entreprise, menacées par le déréglementent climatique. «À l’heure où plus d’un million d’espèces sont sur le point de s’éteindre et 75 % du milieu terrestre est altéré, ce projet au long cours a été pensé pour avoir des effets concrets sur la nature et la biodiversité. Pour traduire cette philosophie en actes, nous avons pris le pari de nous engager dans une révolution de restauration des écosystèmes » explique Stephan Bezy, le directeur général international de YSL Beauté.
« Rewild Our Earth » est réalisé en collaboration avec Re:Wild. L’ L’organisation non gouvernementale (ONG) qui intervient dans plus de 188 aires de conservation dans 89 pays.
L’entreprise française Yves Saint Laurent (YSL Beauté) a lancé le 22 avril 2022, à l’occasion de la Journée mondiale de la terre, le programme « Rewild Our Earth ». Mis en œuvre en collaboration avec l’organisation non gouvernementale (ONG) de protection de la nature Re:Wild, le programme prévoit la restauration de 1000 hectares de terres au Maroc et la plantation de 400 000 arbres à Madagascar.
En prélude à la quinzième Conférence des parties (COP 15) sur la désertification, prévue du 9 au 20 mai 2022 à Abidjan en Côte d’Ivoire, l’ONU publie un nouveau rapport sur la situation de la terre. Plus de 70% des terres émergées ont déjà été transformées par les activités humaines, et jusqu’à 40% sont dégradées à travers le monde. Le rapport évoque doublement l’Afrique, avec un milliard d’hectares de terres arides.
L’Organisation des Nations unies (ONU) a publié le 27 avril 2022, un rapport sur les terres, le deuxième du genre depuis 2017. Il est intitulé « Perspectives mondiales des terres ». Le document présenté comme le plus complet à ce jour sur la désertification fait des prévisions inquiétantes.
Des phénomènes tels que l’urbanisation, la déforestation, ainsi que les pratiques agricoles et alimentaires actuelles, entraîneront d’ici à 2050 la dégradation de 16 millions de km2 de terres, soit près de la moitié du continent africain. Et pour l’heure, le rapport indique que plus de 70% des terres émergées ont déjà été transformées par les activités humaines, et jusqu’à 40% sont dégradées. Cette perte potentielle de biodiversité sera essentiellement ressentie en Afrique, notamment au Sahel et au Maghreb, mais aussi en Amérique latine, et au Moyen-Orient, où la fertilité des sols devrait le plus reculer en raison, notamment, du manque d’eau et des risques de sécheresse.
Dans une étude antérieure publiée le 29 septembre 2021 sur la lenteur de la restauration des terres dégradées en Afrique, l’ONU indiquait déjà que le continent compte un milliard d’hectares de terres arides.
Restaurer 50 millions de km2 d’ici à 2050
Pour inverser la courbe de la désertification en Afrique et dans le reste du monde, le rapport de l’ONU propose trois solutions. La première porte sur la restauration. Il s’agit notamment de restaurer 50 millions de km2 (35 % de la superficie terrestre mondiale, Ndlr) d’ici à 2050, en développant l’agroforesterie, en adaptant la gestion des pâturages et en accompagnant la régénération naturelle des sols.
La deuxième proposition consiste à respecter le 17e objectif de développement durable (ODD) défini par l’ONU, à partir duquel en 2021, plus de 155 pays se sont déjà engagés à restaurer 10 millions de km2 d’ici à 2030. Selon ses experts de l’ONU, honorer cet engagement permettrait d’accroître les rendements agricoles entre 5% et 10% dans la plupart des pays en développement d’ici à 2050 et de maintenir dans les sols 17 gigatonnes de carbone.
L’ONU préconise également la mise en œuvre de mesures de protection des sols sur la moitié de la surface terrestre. Ses promoteurs tablent également sur le déploiement d’aires naturelles protégées sur 4 millions de km2.