Global Witness has drawn up a global report on crimes committed against environmental activists. In Africa, the situation in the Democratic Republic of Congo (DRC) is worrying. The Central African country ranks 8th in the world for the number of murders of environmental activists. Between 2012 and 2022, at least 72 environmental activists were killed in the DRC.
The United Nations Human Rights Council (UNHRC) has adopted a resolution on the right to a clean, healthy and sustainable environment. The text, sponsored by five countries including Morocco, aims to commit states to adopt an effective legal framework and policies at the national and local levels to ensure the right to a clean, healthy and sustainable environment.
The Kingdom of Morocco deploys its green diplomacy in international forums. This is the case of the United Nations Human Rights Council (UNHRC), where the North African country has given its sponsorship to a text on the right to a clean, healthy and sustainable environment.
Morocco’s sponsorship is in addition to those granted by four other countries, namely Costa Rica, the Maldives, Slovenia and Switzerland. This green and convergent diplomacy has finally paid off. On April 4, 2023, during its 52nd session, the UNHRC adopted a resolution on the right to a clean, healthy and sustainable environment.
The resolution, although not legally binding, commits States to take various measures to ensure the respect of the right to a healthy environment. These include, among others, strengthening environmental protection capacities and cooperating more with other States, the United Nations system, sectoral organizations and agencies; integrating information on human rights and the environment into the school system; promoting and intensifying environmental action based on human rights; making the judicial sector better able to understand the relationship between man and the environment; and fostering the emergence of a nature-friendly private sector.
Recognized as a human right
A clean, healthy and sustainable environment is considered a prerequisite for the realization of other human rights, including the right to life, food, health and an adequate standard of living. This is partly reflected in the statement on the right to health in the International Covenant on Economic, Social and Cultural Rights (ICESCR), which states that all states must ensure the realization of the right to health by, inter alia, improving all aspects of environmental health.
Furthermore, this prerequisite was recognized as a human right by the UNCHR on October 8, 2021 and by the United Nations General Assembly (UNGA) on July 28, 2022.
Fanta Mabo
The United Nations Human Rights Council (UNHRC) has adopted a resolution on the right to a clean, healthy and sustainable environment. The text, sponsored by five countries including Morocco, aims to commit states to adopt an effective legal framework and policies at the national and local levels to ensure the right to a clean, healthy and sustainable environment.
En prélude à la quinzième Conférence des parties (COP 15) sur la désertification, prévue du 9 au 20 mai 2022 à Abidjan en Côte d’Ivoire, l’ONU publie un nouveau rapport sur la situation de la terre. Plus de 70% des terres émergées ont déjà été transformées par les activités humaines, et jusqu’à 40% sont dégradées à travers le monde. Le rapport évoque doublement l’Afrique, avec un milliard d’hectares de terres arides.
L’Organisation des Nations unies (ONU) a publié le 27 avril 2022, un rapport sur les terres, le deuxième du genre depuis 2017. Il est intitulé « Perspectives mondiales des terres ». Le document présenté comme le plus complet à ce jour sur la désertification fait des prévisions inquiétantes.
Des phénomènes tels que l’urbanisation, la déforestation, ainsi que les pratiques agricoles et alimentaires actuelles, entraîneront d’ici à 2050 la dégradation de 16 millions de km2 de terres, soit près de la moitié du continent africain. Et pour l’heure, le rapport indique que plus de 70% des terres émergées ont déjà été transformées par les activités humaines, et jusqu’à 40% sont dégradées. Cette perte potentielle de biodiversité sera essentiellement ressentie en Afrique, notamment au Sahel et au Maghreb, mais aussi en Amérique latine, et au Moyen-Orient, où la fertilité des sols devrait le plus reculer en raison, notamment, du manque d’eau et des risques de sécheresse.
Dans une étude antérieure publiée le 29 septembre 2021 sur la lenteur de la restauration des terres dégradées en Afrique, l’ONU indiquait déjà que le continent compte un milliard d’hectares de terres arides.
Restaurer 50 millions de km2 d’ici à 2050
Pour inverser la courbe de la désertification en Afrique et dans le reste du monde, le rapport de l’ONU propose trois solutions. La première porte sur la restauration. Il s’agit notamment de restaurer 50 millions de km2 (35 % de la superficie terrestre mondiale, Ndlr) d’ici à 2050, en développant l’agroforesterie, en adaptant la gestion des pâturages et en accompagnant la régénération naturelle des sols.
La deuxième proposition consiste à respecter le 17e objectif de développement durable (ODD) défini par l’ONU, à partir duquel en 2021, plus de 155 pays se sont déjà engagés à restaurer 10 millions de km2 d’ici à 2030. Selon ses experts de l’ONU, honorer cet engagement permettrait d’accroître les rendements agricoles entre 5% et 10% dans la plupart des pays en développement d’ici à 2050 et de maintenir dans les sols 17 gigatonnes de carbone.
L’ONU préconise également la mise en œuvre de mesures de protection des sols sur la moitié de la surface terrestre. Ses promoteurs tablent également sur le déploiement d’aires naturelles protégées sur 4 millions de km2.
Boris Ngounou
En prélude à la quinzième Conférence des parties (COP 15) sur la désertification, prévue du 9 au 20 mai 2022 à Abidjan en Côte d’Ivoire, l’ONU publie un nouveau rapport