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As the COP15 against desertification opens in Abidjan, Ivory Coast, the UN Food and Agriculture Organisation (FAO) provides new data on the drivers and trends of deforestation worldwide. In Africa, 49 million hectares of tropical and rainforest have been ravaged in 18 years, the main cause being the expansion of agricultural land. 

Africa is among the regions of the world that have seen the highest deforestation in the period 2000-2018. According to a report presented by the Food and Agriculture Organization of the United Nations (FAO) on 3 May 2022 in Seoul (South Korea), during the 15th World Forestry Congress, the continent lost 49 million hectares during this period. The areas most affected are tropical and rainforests, which are much coveted by industrial agriculture, particularly oil palm plantations.

The expansion of cultivated land (including oil palm plantations) is responsible for almost 50% of global deforestation according to the FAO report. One of the most obvious cases of this massive deforestation due to oil palm is in Cameroon. In the south of this country, the largest palm plantation project in Central Africa is being carried out, despite the opposition of local communities and environmental NGOs (non-governmental organisations). The Camvert project plans to swallow up 50,000 hectares of tropical forest, the equivalent of three times the Cameroonian capital, Yaoundé.

A global loss of 157 million hectares of tropical forest 

With a loss of 157 million hectares, tropical forest loss accounted for more than 90% of global deforestation between 2000 and 2018. As well as Africa, this deforestation is also affecting South America. « This survey is important, not only for the new figures it provides, but also for what it tells us about trends in forest area and drivers of deforestation, and for the critical ability it gives us to monitor developments, » says Maria Helena Semedo, FAO’s Deputy Director-General.

The FAO-led study is based on the ongoing remote sensing analysis of 400 000 samples by more than 800 local experts from 126 countries and territories. It was presented in conjunction with the 2022 edition of FAO’s State of the World’s Forests report.

Boris Ngounou

In the 2022 edition of « The State of the World’s Forests », the Food and Agriculture Organization of the United Nations (FAO) defines three forestry solutions and their itineraries, to get the world out of the multiple crises it is facing (Covid-19, conflicts, climate crisis and biodiversity loss). These three solutions have sustainable forest management as a common denominator. An ideal for which many organizations are campaigning in Africa.

On the occasion of the XV World Forestry Congress held from 2 to 6 May 2022 in Seoul, South Korea, the Food and Agriculture Organization of the United Nations (FAO) publishes its report « Forestry Solutions for Green Recovery and Inclusive, Resilient and Sustainable Economies ». The flagship report of the 2022 edition of « The State of the World’s Forests », the document proposes three forestry solutions; capable of lifting the world out of the multiple crises it is facing (Covid-19, conflicts, climate crisis and biodiversity loss).

The three forest solutions, which are interrelated, are to halt deforestation and preserve forests; restore degraded lands and develop agroforestry; and ensure sustainable use of forests and create green value chains. « The interdependence of global crises has far-reaching economic, social and environmental implications that can only be addressed if they are tackled in their entirety, » says Qu Dongyu, FAO Director-General.

Avoiding the emission of about 3.6 gigatons of CO2 per year

As an expected impact of the first forestry solution, FAO predicts the storage of about 3.6 gigatons of CO2 equivalent per year between 2020 and 2050. This is equivalent to 14% of what is needed until 2030 to keep global warming below 1.5°C, while safeguarding more than half of the Earth’s biodiversity.

FAO’s three forestry solutions combine economic, social and environmental objectives in a « balanced way » to enable the present generation to benefit from the world’s forest resources while preserving those resources to meet the needs of future generations. This approach is in line with the wishes of conservationists based in Africa. On the occasion of the fiftieth edition of World Earth Day on April 22, 2020, environmental advocates called on governments to reverse unsustainable global trends.

Fanta Mabo

AFRICA: FAO proposes three forestry solutions to overcome multiple crises

In the 2022 edition of « The State of the World’s Forests », the Food and Agriculture Organization of the United Nations (FAO) defines three forestry solutions and their itineraries, to get the world out of the multiple crises it is facing (Covid-19, conflicts, climate crisis and biodiversity loss). These three solutions have sustainable forest management as a common denominator. An ideal for which many organizations are campaigning in Africa.

L’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), met en garde l’opinion internationale sur la disparition des douze espèces de plantes sauvages. Ces plantes dont sept se trouvent en Afrique, sont livrées à une surexploitation silencieuse qui met en péril leur existence.

À l’occasion de la Journée mondiale de la terre qui se célébrait le 22 avril 2022, l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a publié un rapport sur la surexploitation de certains végétaux sauvages. Le rapport intitulé « Regard sur la flore: évaluation des risques et des perspectives du commerce des ingrédients de végétaux sauvages », attire l’attention de la communauté internationale sur la nécessité d’utiliser de manière durable les végétaux prélevés dans la nature.

En collaboration avec Traffic, une organisation non gouvernementale (ONG) travaillant à l’échelle mondiale sur le commerce d’espèces de la faune et de la flore sauvages, et l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), la FAO déplore le danger de disparition qui guette 12 espèces sauvages vedettes, dont les parties sont monnaie courante dans les usages domestiques. Sept variétés de ces végétaux sauvages ou substances issues de végétaux sauvages sont exploitées en Afrique. Il s’agit de l’Encens, le Pygeum, le Karité, Gomme arabique, l’Argan, le Baobab et le Réglisse.

Des espèces végétales confrontées à une forte demande

L’Encens fait partie des plantes sauvages dont le statut de conservation est préoccupant. Présente dans le nord-est de l’Afrique, cette résine d’arbre est utilisée directement sous forme d’encens, ainsi que pour l’aromathérapie, les cosmétiques, les parfums et la médecine traditionnelle.

Et pourtant la demande d’ingrédients de végétaux sauvages ne cesse de croître, en particulier dans les pays dits développés. Selon certaines estimations, les consommateurs des États-Unis d’Amérique ont dépensé à eux seuls 11,3 milliards de dollars pour l’achat des compléments alimentaires d’origine naturelle en 2020, et des données préliminaires font apparaître que la pandémie de Covid-19 a suscité un regain d’intérêt pour l’utilisation de végétaux sauvages comme substances entrant dans la composition de médicaments traditionnels ou modernes.

À l’échelle mondiale, une étude réalisée par l’Université Rhodes en Afrique du Sud, estime que jusqu’à 5,8 milliards de personnes pourraient faire usage de végétaux sauvages ou semi-sauvages. Pour la FAO, un approvisionnement raisonné en ces ingrédients peut contribuer à une conservation plus large de la flore et permettre ainsi d’améliorer les moyens de subsistance de certaines populations parmi les plus marginalisées au monde.

Boris Ngounou

L’édition 2020 du rapport de la FAO sur la situation mondiale de l’alimentation et de l’agriculture présente de nouvelles estimations sur l’étendue du phénomène de la rareté de l’eau dans l’agriculture irriguée, sur les pénuries d’eau dans l’agriculture pluviale, et sur le nombre de personnes touchées. Il en ressort que les ressources en eau douce ont diminué de 30 % au cours de ces 20 dernières années en Afrique du Nord.

Le stress hydrique n’a jamais été aussi préoccupant en Afrique, et plus particulièrement en Afrique du Nord. Dans cette région au territoire majoritairement aride, les disponibilités en eau douce par habitant ont baissé de plus de 30 % pendant les 20 dernières années. Le volume moyen d’eau par personne et par an atteint à peine 1 000 m³, un seuil en dessous duquel la rareté de l’eau est généralement considérée comme étant grave. Ces nouvelles données sont contenues dans le dernier rapport du fonds des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) sur « la situation mondiale de l’alimentation et de l’agriculture en 2020 ».

Cette chute des ressources en eau douce est liée en partie aux effets du changement climatique, notamment concernant la rareté des précipitations. Le rapport pointe également du doigt la hausse des revenus et l’urbanisation, qui ont entraîné une augmentation de la demande en eau dans l’industrie, le secteur énergétique et les services. Les changements opérés ces dernières années dans les modes d’alimentation ne sont pas en reste. Ceux-ci se traduisent par une plus grande consommation de denrées dont la production exige plus d’eau (la viande et les produits laitiers).

Un centre de soins sur deux est privé d’eau courante

Le rapport de la FAO ne manque pas de signaler que les ressources en eau, du fait de leur rareté, font aujourd’hui l’objet d’une concurrence croissante entre les États et même entre les communautés. Une situation qui exacerbe les inégalités concernant l’accès à l’eau, en particulier pour les populations vulnérables à savoir les femmes rurales et les populations autochtones. L’Afrique subsaharienne, plus au sud du continent, en est la parfaite illustration. Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), un centre de soins sur deux est privé d’eau courante dans 33 pays de cette région.

Pour résoudre le problème, la FAO préconise l’adoption d’une alimentation saine prenant en compte des considérations de durabilité au niveau de l’ensemble du système alimentaire, afin de réduire la consommation d’eau liée à l’alimentation. À cela, il faudra ajouter à une gestion globale des réserves en eau douce. Car l’Afrique regorge d’énormes gisements en eau, bien que ces derniers soient irrégulièrement implantés sur le continent. Il s’agit de 17 grands fleuves et 160 lacs, ainsi que des ressources en eau renouvelables (les précipitations) estimées à plus de 5 400 milliards de m3 par an.

Boris Ngounou

AFRIQUE DU NORD : les disponibilités en eau douce ont chuté de 30 % selon la FAO

L’édition 2020 du rapport de la FAO sur la situation mondiale de l’alimentation et de l’agriculture présente de nouvelles estimations sur l’étendue du phénomène de la rareté de l’eau dans l’agriculture irriguée, sur les pénuries d’eau dans l’agriculture pluviale, et sur le nombre de personnes touchées. Il en ressort que les ressources en eau douce ont diminué de 30 % au cours de ces 20 dernières années en Afrique du Nord.