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Au Cameroun et en République démocratique du Congo la disparition rapide des forêts sacrées inquiète toutes les instances. Lieu de rites ancestraux et de pratique sacrificielle, les forêts sacrées subissent de plus en plus de pression au péril de leur biodiversité et de leur rôle écologique. Pour inverser la tendance, chefs traditionnels, société civile et gouvernements multiplient les initiatives. Les détails dans ce grand format, signé Boris Ngounou et Myriam Iragi, avec le soutien du Rainforest Journalism Fund et du Pulitzer Center.

La disparition rapide des forêts sacrées en Afrique Centrale

Au Cameroun et en République démocratique du Congo la disparition rapide des forêts sacrées inquiète toutes les instances. Lieu de rites ancestraux et de pratique sacrificielle, les forêts sacrées subissent de plus en plus de pression au péril de leur biodiversité et de leur rôle écologique. Pour inverser la tendance, chefs traditionnels, société civile et gouvernements multiplient les initiatives. Les détails dans ce grand format, signé Boris Ngounou et Myriam Iragi, avec le soutien du Raindforest Journalism Fund et du Pulitzer Center.

Le parlement européen vient de voter une loi interdisant l’importation dans la zone de l’Union européenne (UE) des produits issus de la déforestation. Le projet de loi qui comprenait au départ l’huile de palme, le soja, le café, le bois etc. a vu la liste se rallonger avec l’intégration du Caoutchouc. Une bouffé d’oxygène pour certains peuples autochtones, dont l’habitat est défriché au profit de la culture de cette matière première agricole.

Le Parlement européen a entendu et répondu favorablement aux cris d’alarme des communautés locales du bassin du Congo, dont la vie est étroitement liée à la forêt.Le 13 septembre 2022 une loi interdisant l’importation dans la zone de l’Union européenne (UE) des produits issus de la déforestation a été adoptée. Le texte a été soutenu par une large majorité de députés européens, soit 453 voix pour, contre 57 voix et 123 abstentions.

En clair, ce qui va changer avec l’adoption de cette nouvelle loi est que désormais, l’on ne pourra plus importer des produits dans la zone union européenne si jamais ils sont issus de la déforestation. Le projet de loi qui comprenait au départ l’huile de palme, le soja, le café, le bois etc. a vu la liste se rallonger avec l’intégration du Caoutchouc.

Pour l’organisation de protection de la nature Greenpeace Afrique, l’adoption de cette loi représente une victoire pour la société civile qui avait milité en faveur de l’adoption de cette loi, mais surtout pour les communautés locales et les peuples autochtones dans le bassin du Congo, qui souffrent de la déforestation massive par l’industrie du caoutchouc. « Greenpeace Afrique espère que l’Union Européenne va plus tard voter également une loi qui s’oppose aux facilités financières qui sont accordées à ces agro-industries par des banques européennes », affirme Ranece Jovial Ndjeudja, Responsable de la Campagne Forêt chez Greenpeace Afrique.

Le respect des droits des peuples autochtones

Il faut aussi noter que les députés européens ont voté en faveur de l’inclusion de mesures visant à garantir que les entreprises respectent les normes et standards internationaux en matière de droits de l’homme.

Cette loi tombe à pic parce qu’elle est adoptée au moment où, dans le Sud du Cameroun, Sudcam a détruit un peu plus de 11 000 hectares (ha) a de forêt pour planter de l’hévéa et Camvert continue de raser 40 000 ha de forêt pour y planter du palmier à huile, au mépris total des impacts désastreux sur les vies des communautés autochtones riveraines et de la biodiversité.

Boris Ngounou

AFRIQUE CENTRALE : le caoutchouc a été ajouté dans la loi anti déforestation de l’UE

Le parlement européen vient de voter une loi interdisant l’importation dans la zone de l’Union européenne (UE) des produits issus de la déforestation. Le projet de loi qui comprenait au départ l’huile de palme, le soja, le café, le bois etc. a vu la liste se rallonger avec l’intégration du Caoutchouc. Une bouffé d’oxygène pour certains peuples autochtones, dont l’habitat est défriché au profit de la culture de cette matière première agricole.

Au Cameroun et en République démocratique du Congo la disparition rapide des forêts sacrées inquiète toutes les instances. Lieu de rites ancestraux et de pratique sacrificielle, les forêts sacrées subissent de plus en plus de pression au péril de leur biodiversité et de leur rôle écologique. Pour inverser la tendance, chefs traditionnels, société civile et gouvernements multiplient les initiatives. Les détails dans ce grand format, signé Boris Ngounou et Myriam Iragi, avec le soutien du Raindforest journalism Fund et du Pulitzer Center

Boris Ngounou et Myriam Iragi, avec le soutien du Raindforest Journalism Fund et du Pulitzer Center

Autorités traditionnelles et étatiques, inquiètes par la disparition rapide des forêts sacrées en Afrique centrale

Au Cameroun et en République démocratique du Congo la disparition rapide des forêts sacrées inquiète toutes les instances. Lieu de rites ancestraux et de pratique sacrificielle, les forêts sacrées subissent de plus en plus de pression au péril de leur biodiversité et de leur rôle écologique. Pour inverser la tendance, chefs traditionnels, société civile et gouvernements multiplient les initiatives. Les détails dans ce grand format, signé Boris Ngounou et Myriam Iragi, avec le soutien du Raindforest journalism Fund et du Pulitzer Center

Ellen Johnson Sirleaf, Festus Mogae, Hailemariam Desalegn Boshe and Mahamadou Issoufou are calling for urgent biodiversity conservation measures to be put in place on the continent in order to halt the environmental disaster it is facing. The four former heads of state made this plea at the African Ministerial Conference on the Environment (AMCEN), held in Dakar, Senegal, from 12 to 16 September 2022.

This was the highlight of the 18th edition of the African Ministerial Conference on the Environment (AMCEN), held from 12 to 16 September 2022 in Dakar, Senegal. Four former African heads of state, Ellen Johnson Sirleaf of Liberia, Festus Mogae of Botswana, Hailemariam Desalegn Boshe of Ethiopia and Mahamadou Issoufou of Niger, are pleading for African biodiversity. They are calling for urgent biodiversity conservation measures to be put in place on the continent in order to halt the environmental disaster it is facing.

According to the AMCEN organisers, Africa’s biodiversity is being lost at an unprecedented rate. They estimate that by 2100, climate change alone will have caused the disappearance of more than half of Africa’s bird and mammal species. This loss would threaten food, water, energy and health security, negatively affecting the lives of millions of Africans.

Implementing the Kigali Declaration on Protected Areas

In their plea to strengthen the preservation of Africa’s biodiversity, the four former heads of state point out that the continent is indeed already well on its way to this goal. Reference is made here to the Kigali Call to Action, launched by the participants of the first African Congress on Protected Areas held from 18 to 23 July 2022 in Kigali, Rwanda.

Based on the recognition that Africa’s protected and conserved areas help combat the emergence and spread of zoonotic diseases, reduce disaster risk, adapt to and mitigate climate change, and conserve biodiversity, the Kigali Call to Action identified a set of priority actions to strengthen Africa’s protected and conserved areas in a fair and equitable manner.

These include respecting the rights of indigenous peoples and local communities, increasing public and private investment in conservation and nature conservation, and strengthening pan-African collaboration, cooperation and partnership for protected and conserved area systems.

Under the theme « Securing People’s Well-Being and Environmental Sustainability in Africa », the 18th edition of AMCEN encourages governments to ensure that recovery measures are aligned with the long-term goals of building resilience to the impacts of climate change and integrating more ambitious policies to halt and reverse biodiversity loss and restore ecosystem services. This year’s theme also encourages countries to prioritise green and sustainable recovery plans that deliver mutual benefits for social, economic and environmental resilience.

Fanta Mabo

Mahamadou issoufou and three other former african heads of state raise their voices for african biodiversity

Ellen Johnson Sirleaf, Festus Mogae, Hailemariam Desalegn Boshe et Mahamadou Issoufou, appellent à la mise en place urgente de mesures de conservation de la biodiversité sur le continent, afin d’enrayer le désastre environnemental auquel il est confronté. Les quatre anciens chefs d’État ont fait ce plaidoyer lors de la Conférence ministérielle africaine sur l’environnement (AMCEN), tenue à Dakar au Sénégal, du 12 au 16 septembre 2022.

Africa is losing between 5% and 15% of its per capita GDP growth due to climate change and its associated effects. These figures have just been released by Kevin Chika Urama, the acting chief economist of the African Development Bank (AfDB). According to the expert, the continent needs about $1.6 trillion between 2022 and 2030 to implement its Nationally Determined Contributions (NDCs).

« Every year, Africa loses between 5% and 15% of its GDP per capita growth due to climate change and its associated impacts. The continent needs about US$1.6 trillion between 2022 and 2030 to implement its Nationally Determined Contributions, » says Kevin Urama, the African Development Bank (AfDB) Group’s Acting Chief Economist and Vice President in charge of Power, Energy, Climate and Green Growth.

For the economist, it is crucial that the international community fulfils its commitment to provide US$100 billion to help developing countries and African economies mitigate and adapt to the effects of climate change. Marginalised in the allocation of climate finance, African countries are the most vulnerable to the effects of climate change according to the Intergovernmental Panel on Climate Change (IPCC), despite contributing only 3% of global emissions.

According to AfDB figures, African countries received only $18.3 billion in climate finance between 2016 and 2019. This leaves a climate finance gap of up to $1,288.2 billion per year from 2020 to 2030. 

Kevin Urama presented this data on 7 September 2022 in Cairo at a panel discussion on the sidelines of the Egypt Forum for International Cooperation, which was held under the theme, « The Role of African Countries in Setting the Climate Agenda ». Now in its second year, the Egypt Forum for International Cooperation is an annual event that provides a forum for discussion of current issues, including those related to the 2030 Sustainable Development Goals (SDGs), between countries and between financial institutions and development partners.

Fanta Mabo

AFRICA: Climate crisis causes 15% annual loss of GDP per capita

Africa is losing between 5% and 15% of its per capita GDP growth due to climate change and its associated effects. These figures have just been released by Kevin Chika Urama, the acting chief economist of the African Development Bank (AfDB). According to the expert, the continent needs about $1.6 trillion between 2022 and 2030 to implement its Nationally Determined Contributions (NDCs).