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This is one of the first operational missions assigned to Kenya’s very first 100% earth observation satellite. Over the next five years, the satellite images and meteorological data provided by Taifa-1 will help to protect the mountain bongo, a species of antelope threatened with extinction.

The Kenya Space Agency (KSA) and the Mount Kenya Nature Reserve (MKWC) signed a partnership agreement on 5 December 2023 in the capital, Nairobi, to save the mountain bongo from extinction through the use of geospatial technologies. The five-year partnership will make use of satellite images and meteorological data provided by Taifa-1, Kenya's first satellite.

Thanks to data from Taifa-1, it will now be possible to track the movements of mountain bongos, providing invaluable information for ensuring their safety and promoting their development in the country's mountainous regions. This cutting-edge technology will also make it possible to obtain precise meteorological data, providing essential information for monitoring the environmental conditions affecting the bongo population and their natural habitat.

The mountain bongo, whose scientific name is Tragelaphus eurycerus isaaci, is a critically endangered species. This animal now lives in only a few regions of Kenya, including the Aberdare Mountains, Mount Kenya and the Mau Forest in the Great Rift Valley. Their population is now estimated at just a hundred individuals.

The Taifa-1 satellite

Taifa-1 is not the first mission of its kind. In July 2023, a collaboration was established between the Kenyan Space Agency and the American NGO Tomorrow Now, with the aim of using space data to better anticipate climate crises such as droughts and floods.

Taifa-1 is not the first mission of its kind. In July 2023, a collaboration was established between the Kenyan Space Agency and the American NGO Tomorrow Now, with the aim of using space data to better anticipate climate crises such as droughts and floods.

Taifa-1, which means Nation-1 in Swahili, is the very first earth observation satellite, designed entirely by Kenyan engineers.  Equipped with optical sensors capable of taking photos simultaneously in several frequency ranges, within and beyond the visible light spectrum, the satellite was launched into orbit on 15 April 2023 from a US base in California. With this operation, Kenya joins the fifteen or so African countries that have embarked on the conquest of space.

Fanta Mabo

La reprise des audiences dans les juridictions du pays se poursuit, notamment par la conclusion de plusieurs affaires relatives au trafic d’espèces de faune sauvage. Ces dossiers initiés par l’administration des Eaux et Forêts, appuyée par l’ONG Conservation Justice, ont été soumis aux tribunaux où ils ont été traités dans le respect de la loi. Des peines de prison ferme dissuasives ont été infligées à 12 trafiquants de faune pour ces cas de trafic qui n’entrent pas dans le contexte d’abattage d’éléphants pour la protection des biens ou des personnes. 

Affaire Ministère Public et MINEF contre MAVOUNGOU MBOUITY Fabrice Verlance

Interpellé le 11 novembre 2022 avec deux pointes d'ivoire, il a été déclaré coupable le 15 décembre 2023 pour chasse illégale d'espèce protégée et condamné à 36 mois de prison donc 18 mois d’emprisonnement ferme et 18 mois avec sursis, accompagnés d'une amende de 2 950 000 F CFA et des dommages et intérêts pour l’administration des Eaux et Forêts.

Affaire Ministère Public et MINEF contre BANCE Idrissa

Appréhendé le 2 juillet 2023 à Kango en possession de 4 pointes d'ivoire, il a été condamné le 15 décembre 2023 à 1 an de prison ferme et un an avec sursis, assortis d'une amende de 4 000 000 FCFA et des dommages et intérêts pour l'administration des Eaux et Forêts.

Affaire Ministère Public et MINEF contre BONGHO MAVOUNGOU Sosthene

Arrêté le 9 octobre 2023, à Port-Gentil, avec trois pointes d'ivoire, il a été reconnu coupable le 15 décembre 2023, de chasse illégale d'espèce protégée et condamné à un an d'emprisonnement avec sursis, assorti d'une amende de 8 975 000 FCFA et de dommages et intérêts pour l'administration des Eaux et Forêts.

Affaire

Ministère Public et MINEF contre ADJENDJA Arsène et RAYIMBI Jean Hugues

Après avoir été arrêtés respectivement les 25 et 26 octobre 2023 à Port-Gentil, en possession de 2 pointes d'ivoire, les deux individus ont été reconnus coupables de détention illégale d'ivoire et condamnés le 15 décembre 2023, à 14 mois de prison ferme et 10 mois avec sursis, assortis d'une amende de 4 037 000 FCFA, avec des dommages et intérêts à verser à l'administration des Eaux et Forêts qui s’élèvent à 1 000 000 FCFA pour chacun. Pour rappel les deux cités, avaient été interpellés par la DGR et les Eaux et Forêts au cours d’une mission de lutte contre le braconnage à Port-Gentil.

 Affaire Ministère Public et MINEF contre MAHOUTEMOI Janvier Sylvestre, ABAYA Ange, EWELET Saturnin, PAMBOU Marcy Dorlant et SIMAZOKOU Saint-Fort

Suite à une opération menée le 7 novembre 2023 par la Brigade de Gendarmerie de Booué, les personnes impliquées dans une transaction illégale d'ivoire ont été condamnées le 15 décembre 2023, à 24 mois d'emprisonnement ferme, assortis d'une amende de 1 400 000 FCFA et de dommages et intérêts pour l'administration des Eaux et Forêts.

Affaire Ministère Public et MINEF contre MADOUMA Christian et MBA Patrice

Appréhendés le 23 juin 2022 à Lambaréné alors qu'ils tentaient de vendre 13 pointes d'ivoire et une peau de panthère, les prévenus ont été reconnus coupables du délit de détention des produits des espèces intégralement protégées à l'audience du 3 novembre 2023. Ils ont été condamnés à 16 mois de prison ferme accompagnés d'une amende de 18 247 500 FCFA chacun, en plus de des dommages et intérêts au Ministère des Eaux et Forêts.

Ces affaires rappellent l'engagement des autorités judiciaires gabonaises dans l'application des lois et la lutte contre tout type de trafic dont celui de l'ivoire, démontrant ainsi la détermination à protéger la faune sauvage du Gabon. Le nouveau gouvernement gabonais promeut le développement local et la protection des biens et des personnes vis-à-vis de la faune, ceci en faveur des communautés locales dans le cadre du conflit homme-faune.

Mais la loi demeure sans compromis envers les trafiquants, notamment d'ivoire. Il est à ce titre important de rappeler que la loi prévoit que tout abattage d'éléphant nécessite d'en informer les autorités et en particulier les Eaux et Forêts, ceci afin de respecter la législation en la matière et d'éviter toute éventuelle sanction.

Conservation Justice

GABON : de nouveaux trafiquants d’ivoire, condamnés par le tribunal de Libreville

La reprise des audiences dans les juridictions du pays se poursuit, notamment par la conclusion de plusieurs affaires relatives au trafic d’espèces de faune sauvage. Ces dossiers initiés par l’administration des Eaux et Forêts, appuyée par l’ONG Conservation Justice, ont été soumis aux tribunaux où ils ont été traités dans le respect de la loi. Des peines de prison ferme dissuasives ont été infligées à 12 trafiquants de faune pour ces cas de trafic qui n’entrent pas dans le contexte d’abattage d’éléphants pour la protection des biens ou des personnes.

The International Fund for Animal Welfare (IFAW) and the French Biodiversity Office (OFB) organised a large-scale ivory destruction operation on 28 November 2023. The operation, carried out in the commune of Reims in south-east France, is aimed at curbing the ivory trade and raising awareness of a trade responsible for the deaths of thousands of elephants, particularly those in Africa. In the space of a century, African elephant populations have plummeted by more than 90% as a result of poaching.
There are now 400,000 elephants left in Africa, a decline of 70% compared to the 1970s, when the population of this pachyderm was estimated at 1.3 million individuals. According to the International Fund for Animal Welfare (IFAW), this decline is mainly due to poaching. In the space of a century, poaching has caused African elephant populations to fall by 90%.
To put a stop to this massacre, IFAW and the French Office for Biodiversity (OFB) organised a large-scale ivory destruction on 28 November 2023 in Reims, south-east France. In all, 1.8 tonnes of ivory were crushed before being burnt. This quantity of ivory, transformed into decorative objects, represents around 180 elephants, which had been slaughtered for their tusks.
In the wake of this action, IFAW France has also pledged to plant one tree in Zimbabwe for every kilogram of ivory received, in order to help restore the elephants’ habitat. According to the organisers, the destruction of African elephant habitat is one of the main causes of the erosion of biodiversity.
Nearly a tonne of ivory destroyed in 2018
This operation is part of the « I give my ivory » campaign, launched in 2015 by IFAW, which aims to encourage people who own any ivory item (tusks, trinkets, jewellery) to hand it in for destruction. An operation carried out in 2018 resulted in a tonne of ivory being crushed, helping to dry up the ivory market and send a strong message to traffickers.
« The exponential demand for the collection of these objects since the first collection in 2015 demonstrates the real need to offer private individuals a solution for disposing of their ivory, whether out of ethical conviction or because they are unable to sell it legally following the latest changes in regulations, » explains Mia Crnojevic-Cherrier, Campaigns Officer at IFAW.
The persistence of legal domestic markets for ivory in the European Union (EU) and elsewhere has enabled criminals to launder illegal ivory from poaching. It places the burden of proof of this illegality on law enforcement agencies and has confused consumers about the legal or illegal origin of the ivory available. For this reason, in May 2018, more than 90 Members of the European Parliament called for a total ban on the import and trade of ivory in the EU, and an initial public consultation, launched by the European Commission, showed that more than 90% of the 90,000 people questioned were in favour of a ban on this trade in the EU.
Fanta Mabo

African elephant: 1.8 tonnes of ivory destroyed in France to curb poaching

The International Fund for Animal Welfare (IFAW) and the French Biodiversity Office (OFB) organised a large-scale ivory destruction operation on 28 November 2023. The operation, carried out in the commune of Reims in south-east France, is aimed at curbing the ivory trade and raising awareness of a trade responsible for the deaths of thousands of elephants, particularly those in Africa. In the space of a century, African elephant populations have plummeted by more than 90% as a result of poaching.

Portée par la loi no 16-01 du 31 décembre 2001 portant code forestier en République gabonaise la notion de foret communautaire est introduite dans nos communautés. En effet, avec la mise en place des forêts communautaires sur l’étendue du territoire nationale, les communautés peuvent désormais améliorer leurs conditions de vie et assurer le développement des villages en gérant durablement leurs forêts et en créant des activités génératrices de revenus.
Grace à ce modèle de gestion, elles peuvent désormais être autonome et, avec les retombées de l’exploitation de la forêt communautaire, la communauté peut développer plusieurs projets d’utilité communautaire tel, l’électrification des villages, l’hydraulique villageoise, les dispensaires, les écoles, les AGRs etc.).
Mais, qu’est-ce qu’une forêt communautaire ?
D’après l’article 156 du code forestier, « La forêt communautaire est une portion du domaine forestier rural affectée à une communauté villageoise en vue de mener des activités ou d’entreprendre des processus dynamiques pour une gestion durable des ressources naturelles à partir d’un plan de gestion simplifié ». Ce plan simple de gestion consiste à faire l’étude sociaux économique et de déterminer les différents types d’activités à mener en fonction des ressources disponible dans les quatre blocs dont chacun sera exploité pendant cinq ans.
Aux termes de l’article 157 du code forestier, les forêts, les forêts communautaires sont créés dans les conditions fixées par voies réglementaires dans le domaine forestier rural, a la demande d’un village, d’un regroupement de village, d’un caton dans l’intérêt général de communautés villageoises concernées. De plus, l’administration des Eaux et Forêts doit apporter une aide gratuite aux communautés pour la création et la gestion de cette forêt. Les revenus issus de la forêt communautaire ne sont pas taxés.
Dans le Département de la Mvoung, on enregistre deux forêts communautaires en convention définitive à savoir, la forêt communautaire du regroupement des villages Koumameyong et Ekarlong (AVOLE-NLAME) et celle de NGOKOELA (Ovan). La création de ses forêts communautaires s’est faite avec l’assistance de l’administration des Eaux et Forêts, du projet DACEFI et de la FAO.
Malgré l’engouement de plus en plus fort pour la foresterie communautaire manifesté par les populations villageoises, il est à déplorer, le non-respect du plan simple de gestion par les associations villageoises ; la majorité des communautés bénéficiaires d’une FC choisissent comme activités unique que l’exploitation du bois d’œuvre, qui génère plus et rapidement de revenus. Malheureusement, c’est cette activité qui est à l’origine des divisions au sein des communautés.
Dans la plupart des villages, les communautés se plaignent essentiellement de n’avoir pas été formé avant l’attribution de la convention définitive pour mieux appréhender les mécanismes de gestion de leur forêt communautaire, toute chose qui retarde le développement des activités. C’est dans le but de soutenir ses associations que l’ONG Conservation Justice intervient auprès des communautés pour les formés et les appuyés pour une meilleure gestion de la forêt communautaire car, il reste encore bien de points d’ombre à résoudre afin que le concept de forêt communautaire ne soit pas perverti ou détourné de son but premier qui est de servir la communauté villageoise.

                                                              Dieu-Donné KUMBAHT, Responsable de la communication à Conservation Justice

GABON : L’exploitation des forêts communautaires comme concept de développement des communautés villageoises et de gestion durable des ressources naturelles

Portée par la loi no 16-01 du 31 décembre 2001 portant code forestier en République gabonaise la notion de foret communautaire est introduite dans nos communautés. En effet, avec la mise en place des forêts communautaires sur l’étendue du territoire nationale, les communautés peuvent désormais améliorer leurs conditions de vie et assurer le développement des villages en gérant durablement

Moins de deux semaines après l’interpellation d’un présumé trafiquant d’ivoire à Libreville, c’est au tour de Port-gentil, chef-lieu de la province de l’Ogooué-maritime, d’enregistrer un cas de trafic d’ivoire.

Informés de sources sûres d’une transaction de deux pointes d’ivoire, une opération conjointe menée par les agents de la Direction Générale des Recherches de l’Ogooué-martime et l’administration des Eaux et Forêts, appuyés par l’ONG Conservation Justice, aura permis l’arrestation d’un présumé trafiquant d’ivoire ce mercredi 25 et jeudi 26 octobre 2023, à Port-Gentil.
En effet, après près d’une heure de planque, dans les environs d’un hôtel de la ville, les agents de la DGR apercevront un véhicule à usage de taxi entrer dans la cour de l’hôtel. A bord, un jeune homme, la trentaine révolue descendra du véhicule avec en main un sac de voyage.
Après avoir demandé au chauffeur du taxi de l’attendre, le présumé trafiquant s’installera paisiblement dans une chambre d’hôtel. Les agents de la DGR feront irruption dans la chambre et constateront que le sac entrouvert posé devant le jeune homme contenait deux grosses pointes d’ivoire entières.
Interpellé puis interrogé là-dessus, l’individu reconnaîtra avoir acheminé les deux pointes d’ivoire dans la chambre d’hôtel dans le but de les vendre mais ne reconnaitra pas en être le propriétaire. Il désignera un autre individu comme étant le véritable propriétaire des ivoires. Ce dernier sera également interpellé à Port-Gentil le lendemain, ce jeudi 26 octobre 2023.
Les deux présumés trafiquants d’ivoire, sont actuellement gardés à vue dans les locaux de la DGR de Port-Gentil, en attendant la suite de la procédure. Il risque une peine de prison de 10 ans conformément aux articles 390 et 398 du nouveau code pénal.
Précisons que, malgré les dégâts qu’ils peuvent occasionner, les éléphants de forêt ont un rôle capital dans la régénération naturelle de nombreuses espèces d’arbres, permettent la captation du carbone par les forêts et ont une valeur écotouristique indéniable.
Conservation Justice