The Kruger National Park, South Africa’s largest, was the only one of the country’s 20 or so parks to be affected by rhino poaching in 2022. The majority of rhinos poached were in regional parks, with 324 rhinos killed out of a total of 448.
The Kruger National Park, South Africa’s largest, was the only one of the country’s 20 or so parks to be affected by rhino poaching in 2022. The majority of rhinos poached were in regional parks, with 324 rhinos killed out of a total of 448.
In 2022, rhino poaching in South Africa showed a slight decrease from the previous year. At least 448 animals were killed compared to 451 in 2021. However, the phenomenon has shifted from the large national parks, which are under heavy surveillance, to regional parks and private reserves, where 324 rhinos were killed in 2022. The Kruger National Park, the country’s largest, is the only one of South Africa’s 20 or so national parks to have been affected by poaching. At least 124 rhinos were killed there, about 40% less than the previous year.
In a statement issued on 6 January 2023, South African Environment Minister Barbara Creecy explained that the decline in rhino poaching in the national parks was due to « the relentless war waged by our formidable anti-poaching machinery as well as the comprehensive dehorning programme ». Dehorning is an anti-poaching measure that involves cutting off all or part of an animal’s horns.
In addition, the public authority that manages national parks announced in December 2022 the use of lie detectors on national park employees, as poachers sometimes benefit from their complicity.
Rhino poaching in KwaZulu-Natal
The province of KwaZulu-Natal, in the south-east of South Africa, has the highest rate of rhino poaching in regional parks. In 2022, KwaZulu-Natal regional parks recorded 244 rhino kills, 16 of which were in private reserves. South Africa’s environment minister has urged the province’s authorities to follow the national model, « before it’s too late », warns Barbara Creecy.
A total of 132 arrests were made in 2022 for rhino poaching. South Africa is home to nearly 80% of the world’s rhinos, making it a priority area for poaching driven by Asian demand. In Asia, rhino horns are used in traditional medicine for their supposed therapeutic or aphrodisiac effects.
Fanta Mabo
The Kruger National Park, South Africa’s largest, was the only one of the country’s 20 or so parks to be affected by rhino poaching in 2022. The majority of rhinos poached were in regional parks, with 324 rhinos killed out of a total of 448.
Au Gabon, le trafic et la commercialisation d’espèces fauniques protégées affectent particulièrement les éléphants. Leurs ivoires restent convoités par les trafiquants locaux et internationaux qui s’approvisionnent auprès de leurs intermédiaires dans le pays avant de les exporter, généralement vers le Cameroun ou l’Afrique de l’Ouest avec comme destination finale l’Asie. La dernière arrestation d’un présumé trafiquant d’ivoire local a été organisée dans la ville de Kango, le 31 janvier 2023.
En effet, une équipe mixte constituée des agents de la Gendarmerie de la Brigade Centre de Kango et de ceux de l’administration des Eaux et Forêts appuyée par Conservation Justice ont procédé à l’interpellation de M.T.E. au moment où il s’apprêtait à conclure la vente de deux défenses d’ivoire.
Après avoir fouillé le sac qu’il contenait, les agents vont découvrir deux pointes d’ivoire découpées en quatre (4) morceaux et pesant 16 kg. Le présumé trafiquant serait le propriétaire de ces défenses d’ivoire qu’il dit avoir ramassées en forêt dans la zone d’Ekouk-Village, à 20 km de la ville de Kango. Mais il ne pourra pas échapper à l’application des dispositions de l’article 390 du code pénal nouveau puisqu’il sera poursuivi pour détention et tentative de commercialisation de défenses d’ivoire. Selon les dispositions du même article, il risque jusqu’à 10 ans d’emprisonnement.
Cette nouvelle arrestation démontre que le réseau du trafic d’ivoire est toujours à pied d’œuvre pour tenter d’alimenter le marché noir qui contribue à la criminalité environnementale et porte atteinte à la sécurité des États. En effet, le trafic de faune est lucratif, augmente la corruption, est liée à d’autres formes de trafic et finance des groupes mafieux, voire terroristes et extrémistes dans de nombreux pays.
Conservation Justice collabore activement depuis 2010 avec le Ministère en charge des Eaux et Forêts ainsi qu’avec les Forces de l’Ordre dans la lutte contre le trafic de faune en identifiant les potentiels trafiquants afin qu’ils soient arrêtés, jugés et condamnés par les autorités conformément aux dispositions légales.
Ce travail a conduit à l’arrestation de plus de 500 trafiquants d’ivoire avec des peines de prison allant jusqu’à 5 ans de prison.
Conservation justice
Au Gabon, le trafic et la commercialisation d’espèces fauniques protégées affectent particulièrement les éléphants. Leurs ivoires restent convoités par les trafiquants locaux et internationaux qui s’approvisionnent auprès de leurs intermédiaires dans le pays avant de les exporter, généralement vers le Cameroun ou l’Afrique de l’Ouest avec comme destination finale l’Asie. La dernière arrestation d’un présumé trafiquant d’ivoire local a été organisée dans la ville de Kango, le 31 janvier 2023.
Selon les informations recueillies par le média le Nouveau Gabon auprès du Ministre Délégué des Eaux et Forêts en avril 2022, le trafic illégal du bois au Gabon est estimé à plus de 184,8 milliards de FCFA par an. C’est d’ailleurs un problème mondial sachant que peu de cas d’exploitation forestière illégale arrivent en justice. Selon les estimations de la Banque mondiale, les coupes illégales représentent jusqu’à 90 % de l’ensemble des activités d’exploitation forestière dans certains pays et produisent entre 10 et 15 milliards de dollars de revenus illicites par an. Ces capitaux, contrôlés principalement par la criminalité organisée, échappent à l’impôt et affaiblissent les Etats en favorisant le développement de la corruption et de réseaux mafieux. Le Gabon réalise des efforts importants pour lutter contre l’exploitation forestière à grande échelle et l’appui de partenaires externes peut s’avérer utile.
Ainsi, l’ONG Conservation Justice et le Ministère des Eaux et Forêt se sont engagés à travers le projet d’Appui à la Lutte contre l’Exploitation Forestière Illégale (ALEFI) à faire face à plusieurs défis comme la coupe illégale du bois et le détournement de Fonds Développement Local (FDL). Ce travail est aujourd’hui réalisé principalement dans les zones rurales, en appui aux communautés.
En ce qui concerne la coupe illégale du bois, l’administration déconcentrée des Eaux et Forêts de Bitam appuyée par Conservation Justice vient à nouveau d’interpeller plusieurs contrevenants.
En effet, après des cas d’exploitation illégale de bois constatés en novembre et décembre 2022, quatre personnes ont été interpellées pour coupe, sciage et tentative de transport de bois sans autorisation délivrée par l’administration des Eaux et Forêts de Bitam dans le village Engongo, non loin du site batouri d’Olam. Il s’agit des sieurs O.E.T, gabonais, I.I.L, camerounais, D.S et K.A, de nationalité malienne. Les trois dernières personnes citées ont été interpellées le 18 janvier 2023, en pleine forêt au moment où ils procédaient au chargement du bois dans un véhicule.
Ces trois individus vont dénoncer Monsieur O.E.T comme le principal organisateur de ce cas de sciage illégal. Il s’agit d’un entrepreneur originaire du village Engongo qui serait un fournisseur d’Olam Rubber. Celui-ci reconnaîtra avoir agi en toute illégalité avant de s’excuser vis-à-vis de l’administration des Eaux et Forêts. Le Cantonnement des Eaux et Forêts de Bitam a procédé à la saisie du bois illégal, estimé à 10 mètres cubes, et a infligé une amende à l’instigateur des coupes illégales conformément au code forestier.
Un cas similaire a eu lieu dans l’Ogooué-Ivindo au regroupement de villages de Mbess le samedi 21 janvier 2023.
Prétextant auprès des populations et auxiliaires de commandement la détention d’une autorisation en règle, un exploitant illégal de nationalisé gabonaise, M.M.O.T., a employé des scieurs du village Mbess et des transporteurs pour scier puis déplacer le bois de la forêt jusqu’à la route où un camion était déjà en attente.
Informé par une équipe de Conservation Justice, les équipes des Eaux et Forêts ont saisi le bois illégal et les tronçonneuses utilisées pour ce délit. Environ 195 madriers sur trois sites de dépôt en bordure de route ont également été saisis.
Le sciage artisanal illégal constitue une menace pour l’intégrité des forêts et échappe à toute fiscalité tout en favorisant la corruption. Outre des mesures nécessaires de surveillance et de répression, la mise en place de mécanismes permettant aux scieurs artisanaux de réaliser leurs activités légalement permettrait d’alimenter les quincailleries en bois dont l’origine serait connue. Les Forêts Communautaires en particulier pourraient constituer une source intéressante pour le sciage artisanal. Mais, elles sont malheureusement exploitées industriellement, en contradiction avec les principes de gestion communautaire, généralement à travers des contrats de fermage avec des opérateurs industriels qui respectent rarement la législation.
Conservation Justice
Selon les informations recueillies par le média le Nouveau Gabon auprès du Ministre Délégué des Eaux et Forêts en avril 2022, le trafic illégal du bois au Gabon est estimé à plus de 184,8 milliards de FCFA par an. C’est d’ailleurs un problème mondial sachant que peu de cas d’exploitation forestière illégale arrivent en justice. Selon les estimations de la Banque mondiale, les coupes illégales représentent jusqu’à 90 % de l’ensemble des activités d’exploitation forestière dans certains pays et produisent entre 10 et 15 milliards de dollars de revenus illicites par an. Ces capitaux, contrôlés principalement par la criminalité organisée, échappent à l’impôt et affaiblissent les Etats en favorisant le développement de la corruption et de réseaux mafieux. Le Gabon réalise des efforts importants pour lutter contre l’exploitation forestière à grande échelle et l’appui de partenaires externes peut s’avérer utile.
As the host country of the 9th Conference on the Oceans in 2024, Greece is counting on the active participation of Gabon, in its capacity as « African champion of the environment ». This was the message delivered on Friday 13 January 2023 in Libreville by the head of Greek diplomacy, Nikos Dendias.
Greece recognises Gabon’s African leadership in biodiversity protection. Within the framework of the 9th Conference on the Oceans (Our Ocean Greece 2024) that the South-East European country is organising in 2024, the Gabonese expertise and model are being sought. « Gabon is a major country on the international scene in terms of the environment. This is the case for the climate, but also for biodiversity and the oceans. Gabon was the first country in the world to commit to preserving 30% of its marine areas. This is why we are counting on its involvement in the perspective of the Conference on the Oceans that we will host next year, » explains a Greek diplomat who came to Libreville on 13 January 2023 to accompany his Minister of Foreign Affairs Nikos Dendias.
This is the second meeting of its kind between the Gabonese and Greek authorities. The first took place on 25 July 2022 in Athens, Greece. The former Gabonese Minister of Foreign Affairs, Michaël Moussa Adamo, took part in the preparatory meeting of the 9th international conference « Our Ocean Greece 2024 » alongside his Greek counterpart, Nikos Dendias, representatives of diplomatic missions accredited in Greece, as well as non-governmental organisations (NGOs) for the protection of nature. The aim of this preparatory meeting was to examine ways of dealing with the consequences of climate change, overfishing and marine pollution.
Gabon, a model country
As an exemplary country in terms of nature protection, Gabon was chosen in January 2017 to coordinate the African Heads of State and Government Committee on Climate Change (CAHOSCC). The fact that Gabon has been asked to host the 9th Ocean Conference is no coincidence. By 2022, the Gabonese government has created a network of 20 marine protected areas in Gabon, including 9 marine parks and 11 aquatic reserves covering 26% of Gabon’s marine space.
The ocean conference, which was first organised in 2014, was an initiative of then US Secretary of State and current presidential climate envoy John Kerry, « The Ocean is the source of everything, » he had argued.
The ocean is a vital buffer against climate change, absorbing about 25% of all carbon dioxide emissions. More than 3.5 billion people depend on the oceans for their food security, while about 120 million people are directly employed in fishing and aquaculture activities. The majority of these workers live in developing countries, particularly small island developing states and least developed countries.
Fanta Mabo
As the host country of the 9th Conference on the Oceans in 2024, Greece is counting on the active participation of Gabon, in its capacity as « African champion of the environment ». This was the message delivered on Friday 13 January 2023 in Libreville by the head of Greek diplomacy, Nikos Dendias.
The Organisation for Sustainable Development and Biodiversity (ODDB) has just received a grant of approximately 72,000 euros for the protection of the biodiversity of the sacred forest of Kpékonzoun in south-eastern Benin. This project is one of a group of five selected and financed in the framework of the partnership between the Beninese National Environment and Climate Fund (FNEC) and the German Federal Ministry for the Economy and Climate (BMWK).
The sacred forest of Kpékonzoun is one of the relatively unspoiled islands of vegetation in south-eastern Benin. This forest, which is periodically flooded by the Ouémé River, is home to two endangered mammal species, the Sitatunga antelope and the red-bellied monkey (cercopithecus erythrogaster). However, it is threatened by strong pressure from local populations, who are the only ones able to preserve it.
To support the local populations of the sacred forest of Kpékonzoun, the Organisation for Sustainable Development and Biodiversity (ODDB) received a grant of approximately 72,000 euros, or 47 million CFA francs, on 12 January 2023. The funds will be used, among other things, to sensitise villagers to the ecological and economic interest of conserving this sacred forest and to put in place protection measures and a management plan.
At least five projects funded by Germany
The project to support the restoration and sustainable conservation of the sacred forest of Kpékonzoun is one of five out of forty projects selected in the fields of climate change and biodiversity in Benin. These projects were selected in the framework of the call for projects of 28 February 2022 of the Beninese National Environment and Climate Fund (FNEC), relating to the partnership with the German Federal Ministry for the Economy and Climate (BMWK). The total amount of funding for the five projects is 438,338 euros (285 million CFA francs), over an eighteen-month implementation period.
As a reminder, this partnership stems from the satisfactory bilateral cooperation between the FNEC and the German International Development Cooperation Agency (GIZ). Indeed, the GIZ made the FNEC eligible for grants from the BMWK’s International Climate Initiative (IKI) in Africa. Funding for the benefit of national organisations selected in the framework of the call for projects launched by the FNEC. The objective of this call for projects is to finance five small-scale climate or biodiversity projects led by civil society organisations that are in line with the priorities of Benin’s nationally determined contributions (NDCs) and national adaptation plan (NAP).
Fanta Mabo
The Organisation for Sustainable Development and Biodiversity (ODDB) has just received a grant of approximately 72,000 euros for the protection of the biodiversity of the sacred forest of Kpékonzoun in south-eastern Benin. This project is one of a group of five selected and financed in the framework of the partnership between the Beninese National Environment and Climate Fund (FNEC) and the German Federal Ministry for the Economy and Climate (BMWK).