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Tag: Biodiversity in Africa

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Zimbabwe declared a state of national disaster on Wednesday 3 April 2024 due to the devastating drought that has hit large parts of southern Africa. President Emmerson Mnangagwa issued an urgent appeal for humanitarian aid, pointing out that more than 80% of the country is experiencing below-normal rainfall, leaving millions in need of food assistance.
Zimbabwe joins its neighbours Zambia and Malawi in facing unprecedented drought due to the El Niño weather phenomenon. This situation is jeopardising the food security of millions of people, with disastrous consequences for farmers and rural populations. The southern African country declared a state of national disaster on Wednesday in response to the severe drought affecting large parts of southern Africa. The declaration comes after similar measures were taken by neighbouring Zambia and Malawi, highlighting the scale of the humanitarian crisis in the region.
The President of Zimbabwe, Emmerson Mnangagwa, has launched an urgent appeal for international aid, pointing out that more than 80% of the country is experiencing below-normal rainfall due to drought linked to the El Niño weather phenomenon. This situation has devastated crops and left millions of people in need of food assistance. « Due to the drought caused by El Niño, more than 80% of our country has received below normal rainfall », explained President Mnangagwa, before adding that « the country’s top priority is to guarantee food for all Zimbabweans. No Zimbabwean should succumb or die of hunger ».
Nearly 20% of the country’s population affected by famine
According to the authorities, 2.7 million people, or almost 20% of the country’s population, are expected to go without food this year in Zimbabwe. The first few months of the year are traditionally known as the « lean season », when households run out of food while waiting for the new harvest. However, with the continuing drought, there is little hope of replenishing food stocks this year.
The United Nations World Food Programme (WFP) has already set up a food aid programme for almost 2.7 million people for the period from January to March. However, President Mnangagwa has warned that even more people are likely to need food aid in the coming months.
Zimbabwe, once a grain exporter and regional breadbasket, has turned to aid agencies in recent years to stave off mass starvation due to extreme weather conditions such as heatwaves and floods. The declaration of a state of national disaster by President Mnangagwa will enable humanitarian organisations to mobilise additional international support to meet the urgent needs of the population.
The current food crisis in southern Africa is the result of a persistent drought exacerbated by El Niño, a natural climatic phenomenon that warms parts of the Pacific Ocean every two to seven years and has varying effects on the global climate. In southern Africa, it generally causes below-average rainfall, but this year’s drought was the worst in decades.
Fanta Mabo

La Direction provinciale des Eaux et forêts de l’Ogooué-Ivindo et les ONGs Conservation Justice et Brainforest ont organisé les 26 et 27 mars 2024 à Makokou, et les 29 et 30 mars à Mekambo, un atelier de renforcement des capacités destiné aux acteurs engagés dans la gestion et l’opérationnalisation du secteur forêt-bois dans les départements de l’Ivindo et de la Zadié. Les villes d’Ovan et Booué seront également concernées les jours suivants.

À Makokou et Mekambo, ainsi que dans les villes d’Ovan et Booué, s’est tenu récemment un atelier crucial pour renforcer les capacités des acteurs engagés dans la gestion forestière dans les départements de l’Ivindo et de la Zadié. Organisé par la Direction provinciale des Eaux et Forêts de l’Ogooué-Ivindo en collaboration avec les ONG Conservation Justice et Brainforest, cet événement visait à sensibiliser et à informer les participants sur les questions clés qui touchent le secteur forestier au Gabon.
Le Colonel Célestin Ndinga Gnama, Directeur Provincial des Eaux et Forêts de l’Ogooué-Ivindo, a souligné que cet atelier avait un double objectif. Tout d’abord, il visait à renforcer les capacités des populations impactées par l’exploitation forestière pour une meilleure gestion des fonds de développement local et une compréhension accrue des processus liés aux cahiers de charges contractuelles. Ensuite, il s’agissait de fournir aux communautés les outils nécessaires pour une gestion efficace des forêts communautaires.
Adelaïde Chantal Ngovet épouse Nkoghe, Préfet du département de l’Ivindo, a salué cette initiative, soulignant son importance pour le développement des localités. Pour elle, le partage d’expérience entre les parties prenantes est essentiel pour améliorer les relations et dynamiser le développement des communautés.
Les cahiers de charges contractuelles (CCC) représentent des accords cruciaux entre les entreprises et les communautés villageoises affectées par l’exploitation forestière, tandis que la valorisation des forêts communautaires offre aux populations des moyens de développement économique. Ces mécanismes sociaux, mis en place par l’État gabonais, visent à permettre aux communautés de prendre en charge leur propre développement.
Les participants ont exprimé leur satisfaction quant à cette initiative, soulignant qu’elle permettrait de clarifier les processus et d’éviter les malentendus dans la gestion des ressources forestières. Le Chef de Canton Ntang-Louli, Elie-Nloh Hubert-Bled, a souligné l’importance de cet atelier pour éviter les dérapages et assurer une meilleure compréhension des enjeux de la foresterie communautaire.
Cet atelier de renforcement des capacités représente un pas important vers une gestion plus durable des ressources forestières au Gabon. En fournissant aux acteurs du secteur forestier les connaissances et les outils nécessaires, il contribue à renforcer la gouvernance locale et à promouvoir le développement économique des communautés rurales.
Boris Ngounou

Renforcement des capacités dans le secteur forestier: un pas vers une gestion durable des ressources naturelles au Gabon

La Direction provinciale des Eaux et forêts de l’Ogooué-Ivindo et les ONGs Conservation Justice et Brainforest ont organisé les 26 et 27 mars 2024 à Makokou, et les 29 et 30 mars à Mekambo, un atelier de renforcement des capacités destiné aux acteurs engagés dans la gestion et l’opérationnalisation du secteur forêt-bois dans les départements de l’Ivindo et de la Zadié. Les villes d’Ovan et Booué seront également concernées les jours suivants.

The 2023 annual count in the Chinko biodiversity reserve in the Central African Republic (CAR) reveals an increase in wild animal populations, marking a positive trend for biodiversity conservation in the region.

Since 2012, the Chinko team has been conducting annual wildlife track counts, a method of estimating species populations and trends in the reserve. Recent results show that populations of large carnivores and herbivores have stabilised or even increased. For example, the number of leopard tracks rose from 2.8 per 100 km in 2020 to 6.2 in 2023, while buffalo tracks increased from 10.3 to 22.9 per 100 km over the same period.
The partnership between the Central African government and African Parks to manage the Chinko Biodiversity Reserve has been crucial to this progress. Joint efforts to protect the reserve, work with local communities and combat poaching have created one of the most stable environments in the region. In 2020, this agreement was renewed for a further 25 years, bringing the area under management to over 64,300 km².
Today, the Chinko Reserve is home to a wide variety of species, including elephants, lions, mongooses, primates and over 100 species of birds. Despite persistent challenges such as poaching and mining, the area retains potential for the recovery of wildlife populations.
However, a recent assessment in the north of the Central African Republic (CAR) reveals a bleaker picture. Wildlife populations in this region have been severely affected by armed conflict and poaching, with dramatic declines observed since 2005. The plundering of natural resources, including mining and wildlife trafficking, remains a major concern.
Concerted efforts are needed to protect wildlife and local communities in the region. Robust conservation measures and cross-border cooperation are essential to ensure a sustainable future for the Central African Republic’s biodiversity.
Fanta Mabo

Le ministère de l’Environnement de l’Égypte et l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel (Onudi) ont uni leurs forces dans le cadre d’un projet de 3 millions de dollars visant à atténuer les émissions de gaz à effet de serre et à préserver la biodiversité à Hurghada. L’initiative, baptisée « Green Hurghada » ou « Verdir l’industrie touristique à Hurghada », vise à favoriser une reprise durable dans les secteurs du tourisme, de l’énergie et des transports.
Bordant la mer rouge, au sud du canal de Suez, la ville d’Hurghada, l’une des plus importantes stations balnéaires du pays des Pharaons, accueille le projet baptisée « Green Hurghada » ou « Verdir l’industrie touristique à Hurghada ».
Financé par le Fonds pour l’environnement mondial (FEM), un fonds international axé sur la conservation de la biodiversité et l’atténuation du changement climatique, le projet qui vise à favoriser une reprise durable dans les secteurs du tourisme, de l’énergie et des transports, s’étalera sur cinq ans et s’alignera sur les plans de relance post-COVID-19. Il se concentrera sur la mise en œuvre de solutions technologiques durables et la promotion d’investissements verts dans le secteur touristique d’Hurghada, tout en sensibilisant à l’importance de la préservation de la biodiversité.
Promotion de pratiques touristiques durables
L’objectif ultime est de développer une industrie touristique plus résiliente en privilégiant la durabilité environnementale, économique et sociale. Lors de la cérémonie de signature, Patrick Gilabert, représentant de l’Onudi en Égypte, a souligné l’objectif du projet d’encourager des pratiques touristiques durables et de répondre à l’impact des activités touristiques et de pêche sur la biodiversité.
Des évaluations environnementales stratégiques seront menées, et des efforts seront déployés pour atténuer les effets du changement climatique et de la pollution atmosphérique, a ajouté Gilabert. Le projet comprendra également un programme dédié pour fournir une assistance technique, promouvoir le développement technologique et offrir des incitations à l’investissement.
Le ministère de l’Environnement établira un Comité de pilotage du projet (PSC) pour superviser la mise en œuvre du projet. De plus, la ministre de l’Environnement, Yasmine Fouad, a déclaré qu’elle superviserait également la collaboration entre divers ministères et organisations égyptiennes impliquées dans le projet, fournissant une assistance stratégique cruciale pour atteindre ses objectifs. Fouad a en outre mentionné que le FEM et l’Onudi joueront un rôle dans la préparation d’études de suivi essentielles sur le projet et de rapports.
Vision pour un Sharm El-Sheikh vert
La vision plus large de l’Égypte inclut la transformation de Charm el-Cheikh en une ville verte d’ici 2028, dans le cadre d’une initiative financée par le FEM et mise en œuvre en collaboration avec le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD). Ces dernières années, l’Égypte a déjà pris des mesures en faveur du développement durable à Charm el-Cheikh, comme l’adoption de véhicules électriques pour le transport, l’obligation de certifications vertes pour les hôtels et l’interdiction des sacs en plastique à usage unique.
Hurghada et Charm el-Cheikh sont des destinations touristiques vitales le long de la côte égyptienne de la mer Rouge, attirant chaque année des millions de visiteurs du monde entier. Selon le ministre du Tourisme Ahmed Issa, ces deux villes ont accueilli collectivement environ sept millions de touristes en 2023, sur un total de 14,9 millions de touristes ayant visité l’Égypte.
Boris Ngounou

ÉGYPTE: projet vert à Hurghada pour réduire les émissions et protéger la biodiversité

Le ministère de l’Environnement de l’Égypte et l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel (Onudi) ont uni leurs forces dans le cadre d’un projet de 3 millions de dollars visant à atténuer les émissions de gaz à effet de serre et à préserver la biodiversité à Hurghada. L’initiative, baptisée « Green Hurghada » ou « Verdir l’industrie touristique à Hurghada », vise à favoriser une reprise durable dans les secteurs du tourisme, de l’énergie et des transports.

Tensions rise as Tanzania issues three new elephant hunting permits, sparking outrage from Kenya, particularly regarding the preservation of rare « Super Tuskers » – majestic elephants with tusks weighing up to 45 kilograms.
For nearly thirty years, an agreement safeguarded these iconic creatures in the border region shared by Tanzania and Kenya. However, the recent issuance of hunting permits casts doubt on the sustainability of this pact. Joseph Ole Lenku, Governor of Kajiado County in Kenya, voiced profound concern, stating that the new permits only exacerbate anxiety about the future of these majestic animals. He urged Tanzanian authorities to reconsider their decisions.
The statistics paint a grim picture. Cynthia Moss, founder of the Amboseli Elephant Fund, reveals that there are only around ten « Super Tuskers » remaining in the border area between Kenya and Tanzania. The Big Life Foundation, a local NGO, confirms that the three elephants recently hunted in Tanzania were among these rare specimens, known for their tusks exceeding 45 kilograms.
The disappearance of nearly two-thirds of « Super Tuskers » in just eight years raises alarms, not only for their survival but also for biodiversity at large. At a time when Africa’s protected areas witnessed a 60% decline in large mammal populations between 1970 and 2005, the practice of elephant hunting prompts fundamental questions.
While hunters often cite financial contributions to reserve management and species preservation, these justifications are challenged by instances of corruption and poaching, particularly in Tanzania. Reports from 2016 revealed foreign hunters using Kalashnikovs to shoot pregnant elephants, contributing to a drastic decline in elephant numbers in reserves like Selous, where populations plummeted by almost two-thirds in just eight years.
The issuance of elephant hunting permits raises profound ethical and conservation concerns, highlighting the urgent need for responsible wildlife management practices.
Fanta Mabo