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Tag: biodiversité

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Les sociétés forestières actives dans le département de la Mvoung, telles que ROUGIER GABON et SOMIVAB, en collaboration avec la Direction provinciale des Eaux et Forêts et la Direction d’Académie Provinciale de l’Education Nationale, soutenues par l’ONG Conservation Justice, mènent un programme annuel d’éducation environnemental. Ce programme s’étend aux écoles primaires et secondaires de la circonscription Ouest de la province de l’Ogooué-Ivindo, ainsi qu’aux communautés villageoises.
Récemment, du 13 au 19 novembre 2023, une équipe de Conservation Justice accompagnée par Gabon Télévision a effectué des visites dans trois écoles primaires : l’école communale protestante de Kombani a Ovan, l’école publique de Koumameyong, l’écolle publique de DjiDji et le Lycée Daniel Nna EKAM KAM. Ces programmes éducatifs, bien accueillis par les enseignants et les responsables des établissements, renforcent les cours de Sciences de la Vie et de la Terre (SVT) conformément aux programmes du Ministère de l’Education Nationale.
Au cours de ce périple à travers le département, l’équipe de Conservation Justice s’est également rendue au village Lolo 2, ou une panthère, en sus de celle récemment abattue par les villageois, a causé de nouveau des dommages dans les poulaillers. Les habitants, dépassés, se retrouvent désorientés, d’autant plus que l’arme utilisée pour abattre la première panthère les populations ne savent plus à quel saint se vouer car, l’arme qui a abattue la première panthère a été saisie par les Eaux et Forêts.
Gabon Télévision soutient cette initiative, non seulement en mettent en avant les actions de la préservation de la nature dans l’Ogooué Ivindo, mais aussi en sensibilisant le grand public aux enjeux de la conservation de la faune et la flore dans ses émissions.
Les jeunes constituent la cible principale de ces initiatives, en tant que futurs gardiens de notre environnement et principaux bénéficiaires des ressources naturelles. Leur sensibilité, souvent plus développée que celle des adultes attachés à des traditions anciennes, est capitale pur la préservation de nos écosystèmes
Pour les communautés villageoises, l’objectif est de les accompagner vers des activités économiques durables intégrant la préservation de leur environnement. Tout impact sur leur vie, qu’il soit négatif ou inclusif, a inévitablement des répercussions sur leur quotidien. EN parallèle, l’ONG apporte un soutien aux sociétés forestiers partenaires, en sensibilisant leurs employés par le biais de leurs cellules d’aménagement.
Ces classes vertes et rencontres avec les élèves et les villageois visent également à mettre en lumière les efforts des autorités pour la préservation de notre patrimoine nature, une démarche appelée à s’étendre à l’ensemble du pays.
                                                             Dieu-Donné KUMBAHT, Responsable de la communication à Conservation Justice

GABON : un programme d’éducation environnementale voit le jour dans les écoles, les lycées et les communautés locales

Les sociétés forestières actives dans le département de la Mvoung, telles que ROUGIER GABON et SOMIVAB, en collaboration avec la Direction provinciale des Eaux et Forêts et la Direction d’Académie Provinciale de l’Education Nationale, soutenues par l’ONG Conservation Justice, mènent un programme annuel d’éducation environnemental. Ce programme s’étend aux écoles primaires et secondaires de la circonscription Ouest de la province de l’Ogooué-Ivindo, ainsi qu’aux communautés villageoises.

Conservation Justice et d’autres partenaires s’efforcent d’accroitre la transparence et d’aider les communautés villageoises du Gabon à récupérer les fonds détournés par des entrepreneurs peu scrupuleux. Très souvent, il arrive que les communautés signent des documents dont elles ne comprennent pas pleinement les implications, certains documents étant élaborés en leur absence. De plus, elles manquent parfois d’informations pour vérifier les montants qu’elles devaient recevoir.
Le Gabon, composé à 87% de forets sur ses 23.5 millions d’hectares, était historiquement exploité par des sociétés privées sans véritablement bénéficier aux communautés locales. Ainsi, les gouvernements ont réalisé que les avantages tirés de ces exploitations ne profitaient pas réellement aux villages impactés. Pour remédier à cela, la loi no 16/2001, définissant le code Forestier gabonais, a été promulguée, visant à garantir une meilleure répartition des fruits de l’exploitation forestière par le biais de Cahiers de Charges Contractuelles et du Comité de Gestion de Suivi des Projets (CGSP).
Ces cahiers représentent un contrat entre l’opérateur forestier et le village impacté par ses activités, tenant compte des impacts directs et par influence. Les premiers se manifestent lorsque l’opérateur coupe le bois dans les limites du village, impactant directement les droits coutumiers. Les seconds surviennent lorsque l’opérateur, bien qu’exploitant hors des limites du village, utilise celui-ci pour évacuer le bois ou réaliser d’autres activités influençant la vie des habitants.

Des entrepreneurs véreux 
Ces contrats influencent des points essentiels tels que les productions annuelles et les répartitions des fonds de développement local, équivalent à la production annuelle de l’opérateur multipliée par 800 FCFA. Cependant, ces fonds ne sont pas directement remis aux communautés, mais sont transférés sur un compte géré par un entrepreneur pour la réalisation des projets communautaires, validés par le CGSP.
Malheureusement, des problèmes persistent : les communautés signent parfois des documents dont elles ne comprennent pas pleinement les implications, certains documents étant élaborés en leur absence. De plus, elles manquent d’informations pour vérifier les montants qu’elles devaient recevoir. Il arrive également que les entreprises chargées des projets disparaissent avec les fonds alloués. Face a ce problème, Conservation Justice et d’autres partenaires s’efforcent d’accroitre la transparence et d’aider les communautés à récupérer les fonds détournés par les entrepreneurs peu scrupuleux.
Il devient essentiel que l’administration des Eaux et Forêts, en collaboration avec les partenaires, renforce les Comités de Gestion et de Suivi des Projets pour éviter ces détournements préjudiciables auxquels nous assistons parfois impuissants.  
                                                           Dieu-Donné KUMBAHT, Responsable de la Communication de Conservation Justice

GABON : des communautés villageoises, dépossédées des redevances forestières

Conservation Justice et d’autres partenaires s’efforcent d’accroitre la transparence et d’aider les communautés villageoises du Gabon à récupérer les fonds détournés par des entrepreneurs peu scrupuleux. Très souvent, il arrive que les communautés signent des documents dont elles ne comprennent pas pleinement les implications, certains documents étant élaborés en leur absence. De plus, elles manquent parfois d’informations pour vérifier les montants qu’elles devaient recevoir.

Moins de deux semaines après l’interpellation d’un présumé trafiquant d’ivoire à Libreville, c’est au tour de Port-gentil, chef-lieu de la province de l’Ogooué-maritime, d’enregistrer un cas de trafic d’ivoire.

Informés de sources sûres d’une transaction de deux pointes d’ivoire, une opération conjointe menée par les agents de la Direction Générale des Recherches de l’Ogooué-martime et l’administration des Eaux et Forêts, appuyés par l’ONG Conservation Justice, aura permis l’arrestation d’un présumé trafiquant d’ivoire ce mercredi 25 et jeudi 26 octobre 2023, à Port-Gentil.
En effet, après près d’une heure de planque, dans les environs d’un hôtel de la ville, les agents de la DGR apercevront un véhicule à usage de taxi entrer dans la cour de l’hôtel. A bord, un jeune homme, la trentaine révolue descendra du véhicule avec en main un sac de voyage.
Après avoir demandé au chauffeur du taxi de l’attendre, le présumé trafiquant s’installera paisiblement dans une chambre d’hôtel. Les agents de la DGR feront irruption dans la chambre et constateront que le sac entrouvert posé devant le jeune homme contenait deux grosses pointes d’ivoire entières.
Interpellé puis interrogé là-dessus, l’individu reconnaîtra avoir acheminé les deux pointes d’ivoire dans la chambre d’hôtel dans le but de les vendre mais ne reconnaitra pas en être le propriétaire. Il désignera un autre individu comme étant le véritable propriétaire des ivoires. Ce dernier sera également interpellé à Port-Gentil le lendemain, ce jeudi 26 octobre 2023.
Les deux présumés trafiquants d’ivoire, sont actuellement gardés à vue dans les locaux de la DGR de Port-Gentil, en attendant la suite de la procédure. Il risque une peine de prison de 10 ans conformément aux articles 390 et 398 du nouveau code pénal.
Précisons que, malgré les dégâts qu’ils peuvent occasionner, les éléphants de forêt ont un rôle capital dans la régénération naturelle de nombreuses espèces d’arbres, permettent la captation du carbone par les forêts et ont une valeur écotouristique indéniable.
Conservation Justice

Ce vendredi 13 mai 2023, la police Judiciaire a mis la main sur un jeune homme, la trentaine révolue qui tentait de vendre de l’ivoire a un client dans un hôtel de la place. Pris la main dans le sac et conduit dans les locaux de la PJ, le trafiquant avouera être le propriétaire de la marchandise qu’il gardait enterré en forêt voilà bientôt un peu plus de six mois.
En effet, parti de la ville d’Ovan avec les pointes d’ivoire qu’il avait préalablement scié en six morceaux, c’est dans les portières de son véhicule qu’il va les dissimuler pour passer les contrôles ; mais c’était sans compter avec les forces de police qui était déjà informés de ce qui se tramait.
Il faut avouer que le trafic d’ivoire, au même titre que la vente de la drogue est une importante source de revenue pour les trafiquants qui, développent chaque jour des nouveaux mécanismes afin de tromper la vigilance des administrations en charge de veiller sur, d’une part la lutte contre le braconnage et, d’autre part de stopper la vente des produits qui y sont issus.
Au Gabon, c’est le Ministère des Eaux et Forêts, les Parcs nationaux qu’appuis les forces de l’ordre qui se charge de mettre hors d’état de nuire tous ces indélicats. Et depuis 2010, un autre partenaire, l’ONG Conservation Justice apporte son assistance a l’administration dans la lutte contre l’exploitation forestière illégale, le trafic de la faune et assiste les populations dans la gestion des forets communautaires. C’est d’ailleurs pourquoi, les responsables de cette Organisation Non Gouvernementale félicitent les agents de la police Judiciaire pour cette énième arrestation.
D’ici la fin de cette semaine, le braconnier sera présenté au parquait de Libreville et surement écroué pour 10 ans avant d’être déféré à la prison centrale ou il méditera tranquillement sur son sort.
Inutile de rappeler que les éléphants font partie des plus grandes curiosités touristiques de notre faune et qu’un éléphant vivant apporte bien plus au pays qu’un éléphant mort.
Dieu-Donné KUMBAHT

GABON : un trafiquant d’ivoire de plus dans les mails de la police judiciaire

Ce vendredi 13 mai 2023, la police Judiciaire a mis la main sur un jeune homme, la trentaine révolue qui tentait de vendre de l’ivoire a un client dans un hôtel de la place. Pris la main dans le sac et conduit dans les locaux de la PJ, le trafiquant avouera être le propriétaire de la marchandise qu’il gardait enterré en forêt voilà bientôt un peu plus de six mois.

Nouabalé-Ndoki National Park has been awarded Gorilla FriendlyTM certification. The award of this ecolabel means that the protected area in the north of the Republic of Congo guarantees the application of best practice in all tourism or research operations involving gorillas, to safeguard the well-being of the primates and ensure the active inclusion of the park’s neighbouring communities.
Threatened by habitat loss and poaching, gorillas represent an important cultural, ecological and economic resource, the protection of which provides an opportunity to involve neighbouring communities. Those in charge of the Nouabalé-Ndoki National Park have understood this ecosystemic role. The protected area in the far north of the Republic of Congo has just been awarded Gorilla FriendlyTM certification.
Awarded by the Wildlife Friendly Enterprise Network (WFEN) and the International Gorilla Conservation Programme (IGCP), this certification is obtained after a process of verification of protocols and their application in the field, and requires an annual audit. It ensures that the management of Nouabalé-Ndoki National Park follows the International Union for Conservation of Nature (IUCN) guidelines on best practice for great ape tourism and incorporates the criteria of the World Council on Sustainable Tourism.
« Gorilla Friendly » certification rewards decades of work devoted to habituating four (and soon five) groups of gorillas to the presence of humans, which has led to major advances in our understanding of their ecology and social structures, and which enables the park to offer a unique tourist experience.  »The World Conservation Society (WCS), which has been managing Nouabalé-Ndoki National Park since 2014 under a public-private partnership (PPP) signed with the Congolese Ministry of Forest Economy, is delighted.
In February 2023, the park was expanded to include the Triangle de Djéké, an unlogged forest rich in gorillas, home to the three habituated gorilla groups and the Mondika research site. The Djéké Triangle includes a community sustainable use zone, allowing for the continued collection of non-timber forest products and traditional fishing.
Fanta Mabo

CONGO: Nouabalé-Ndoki Park receives Gorilla Friendly certification

Nouabalé-Ndoki National Park has been awarded Gorilla FriendlyTM certification. The award of this ecolabel means that the protected area in the north of the Republic of Congo guarantees the application of best practice in all tourism or research operations involving gorillas, to safeguard the well-being of the primates and ensure the active inclusion of the park’s neighbouring communities.