Through the efforts of the NGO Conservation Justice, 9200 students from three provinces in Gabon have been trained in best practices for wildlife preservation during the 2023-2024 school year. This initiative aims to raise environmental awareness among younger generations to ensure a sustainable future.
As part of its « Wildlife Brigades » program, the NGO Conservation Justice conducted environmental education campaigns in 56 schools across the Ogooué-Ivindo, Ogooué-Lolo, and Haut-Ogooué provinces. In total, 9200 students aged 6 to 17 were sensitized to wildlife preservation issues during the 2023-2024 school year.
The goal of this initiative is to educate young people from an early age on the importance of biodiversity conservation. The sensitization sessions, tailored to the children’s age, emphasized concrete actions everyone can take to protect local ecosystems and endangered species. By encouraging students to become environmental ambassadors, the NGO hopes to see this knowledge spread within families and local communities.
The Wildlife Brigades, created in partnership with the Ministry of Water and Forests and supported by several partners such as Rougier Gabon, Somivab, the GAW company, CEB, and the Lékédi Biodiversity Foundation, have multiple roles: informing, sensitizing, educating, and monitoring illegal natural resource trafficking. Since February 2024, the Lékédi brigade has joined this network, further strengthening conservation efforts in the region.
In addition to students, local communities are also targeted by these campaigns. Meetings and workshops help raise awareness among residents about the harmful consequences of poaching and promote environmentally friendly practices. Conservation Justice also provides legal support to local populations, informing them about the legal aspects of human-wildlife conflicts and possible recourses.
Supporting these actions, a new poster listing the fully protected species in Gabon was recently published with funding from the European Union. Printed in 10,000 copies, this poster is widely distributed to local communities, providing them with a valuable reference for biodiversity protection.
The Water and Forests administration, supported by Conservation Justice and several other local NGOs, continues to promote initiatives aimed at preserving the environment and ensuring a sustainable future for future generations.
Through the efforts of the NGO Conservation Justice, 9200 students from three provinces in Gabon have been trained in best practices for wildlife preservation during the 2023-2024 school year. This initiative aims to raise environmental awareness among younger generations to ensure a sustainable future.
Grâce à l’initiative de FODER, 131 agriculteurs des arrondissements de Batouri, Kette, Ouli, et Kentzou adoptent l’utilisation des ânes pour le labour et le sarclobuttage. Ce projet, soutenu par la coopération allemande, vise à réduire la pénibilité du travail agricole tout en augmentant la productivité, offrant ainsi une solution durable et économique aux défis locaux.
À la faveur d’une initiative portée par l’organisation Forêts et Développement (FODER), les agriculteurs des arrondissements de Batouri, Kette, Ouli, et Kentzou, dans la région de l’Est-Cameroun, ont suivi une formation sur l’utilisation des ânes pour le labour et le sarclobuttage. L’objectif de cette nouvelle approche agricole est de réduire la pénibilité du travail, tout en augmentant la productivité. Déjà répandue dans la région du Nord-Cameroun, cette méthode est en cours de vulgarisation dans la région de l’Est. D’après FODER, l’introduction des ânes pour le labour présente plusieurs avantages significatifs. Le premier est l’accessibilité économique : les ânes sont disponibles localement et leur entretien est peu coûteux, ce qui rend la méthode accessible même pour les producteurs aux revenus modestes. De même, leur alimentation se limite à des herbes et de l’eau.
Le deuxième porte sur l’amélioration de la productivité. A ce niveau, l’utilisation des ânes permet de labourer des surfaces plus grandes en moins de temps, augmentant ainsi les rendements agricoles. La troisième est la réduction de la pénibilité, car les ânes attelés facilitent les tâches agricoles, ce qui réduit la charge de travail physique des agriculteurs, notamment celle des femmes et des jeunes. Le quatrième avantage enfin, est relatif à la durabilité : en valorisant les ressources locales, l’approche agricole minimise l’impact environnemental comparé aux équipements motorisés.
131 agriculteurs capacités grâce au soutien de la coopération allemande
La technique agricole est vulgarisée dans le cadre de la mise en œuvre du Projet pilote d’appui à l’amélioration des revenus des réfugiés et des communautés d’accueil dans quatre communes de la région de l’Est du Cameroun (ProARC), mis en œuvre avec l’appui technique de l’agence de coopération internationale allemande (GIZ) et le financement du ministère fédéral de la coopération économique et du développement (BMZ). Elle a permis de mettre à la disposition des bénéficiaires des ânes, des charrues, des charrettes et des billonneuses. Une formation à l’utilisation a suivi.
Au total, ce sont 131 agriculteurs qui ont été formés et utilisent désormais les ânes pour le labour et le sarclobuttage. Avec deux ânes (mâle et femelle), les différents groupes d’agriculteurs bénéficiaires parviennent à cultiver jusqu’à deux hectares par jour. « Utiliser des ânes pour le labour change complètement notre manière de travailler. Cela va nous permettre de travailler plus efficacement et d’améliorer nos revenus sans alourdir notre charge de travail », a confié un membre de l’association Femmes Dynamiques de Bombe Bakary. Pour s’adapter à la forte pluviométrie qui prévaut dans la région de l’Est, des enclos avec des feux allumés ont été construits pour réchauffer les ânes.
Les bénéficiaires sont constitués de : GIC Emergence, Association les Débrouillards et Femmes Dynamiques de Bombe Bakary pour l’arrondissement de Kentzou, GIC Kpona Bo pour l’arrondissement de Batouri, GIC Persévérance, GIC Dam et Association Dyangol Robbe dans l’arrondissement de Kette) et GIC PM et Association Jeunes Filles Mères dans l’arrondissement d’Ouli.
Un projet orienté vers le développement durable
L’introduction de la culture attelée avec des ânes à l’Est-Cameroun s’inscrit dans une vision de développement durable et d’amélioration des conditions de vie pour les réfugiés et les communautés d’accueil. FODER apporte ainsi une solution concrète et adaptée aux défis agricoles locaux, en conciliant tradition et innovation. « Les ânes, disponibles localement et peu coûteux à entretenir, rendent cette méthode accessible même aux producteurs modestes. En plus de leur faible coût, les ânes sont robustes et bien adaptés au terrain. En introduisant cette technique dans l’Est du Cameroun, nous visons à reproduire le succès du Nord, améliorant ainsi la productivité agricole et réduisant la dépendance aux machines coûteuses », confie Justin Chekoua, Chargé des Programmes mines, biodiversité et environnement au sein de FODER. « Pour notre organisation, faciliter cette approche agricole permet de promouvoir le développement durable, renforcer la sécurité alimentaire et soutenir les communautés locales, particulièrement les réfugiés », poursuit-il. La démarche impulsée par FODER dans la région de l’Est représente une avancée vers un avenir agricole plus durable et prospère pour les agriculteurs locaux et les communautés d’accueil.
Grâce à l’initiative de FODER, 131 agriculteurs des arrondissements de Batouri, Kette, Ouli, et Kentzou adoptent l’utilisation des ânes pour le labour et le sarclobuttage. Ce projet, soutenu par la coopération allemande, vise à réduire la pénibilité du travail agricole tout en augmentant la productivité, offrant ainsi une solution durable et économique aux défis locaux.
Greenpeace Africa organised a conference on climate finance to coincide with the celebration of the 20th anniversary of the Economic and Social Council of the African Union, which took place during the week of 18 July 2024 in Accra, Ghana. Entitled « Ending the Crisis: The Role of Financial Reforms in Addressing the Climate and Environmental Crisis in Africa, » this conference facilitated discussions on the financial reforms needed to tackle current climate and environmental challenges.
The discussions highlighted the connection between the climate crisis and the necessary financial reforms in Africa. Experts emphasized the role of the African Union in resolving climate finance issues and discussed the United Nations Tax Convention and its impact on the socio-economic well-being of African populations.
Fred Njehu, Pan-African Policy Strategist at Greenpeace Africa, stated: « We are all witnessing the harmful effects of the climate crisis in Africa. To address this, African countries must be an integral part of the solution. Adequate climate funds must be mobilized to address the losses and damages suffered by our communities. We also want African countries to position themselves to decolonize the global financial system and ensure it is fair, equitable, and adequately meets climate needs. Our governments must ensure that funds are directed to the real beneficiaries within our communities. »
Dorine Nininahazwe, Policy Advisor at Greenpeace Africa, added: « Africa must speak as one at major international meetings. One of the things that works against us in Africa is that we come separately, and so our voices and demands are weak. The more united we are, the stronger and more effective we will be. There is a lot of injustice in the financial system. Our countries pay high taxes on loss and damage funds, while large polluting companies pay the least. We must ensure that there is tax justice. This is our common fight. »
Grace Appolos, Program Director at We the People (Nigeria), stated: « We cannot talk about a just transition while fossil fuels continue to burn; it’s lying to ourselves and putting more lives at risk. As Tihah Bolton said, we cannot keep mopping the floor while the tap is open. The tap must be turned off if we want our efforts to mitigate the climate crisis to have any impact. »
The event, organized in partnership with the Youth Strategic Network for Development and the African Tax Justice Network, underscored the importance of climate and financial justice to ensure a just and equitable transition for African populations.
Greenpeace Africa organised a conference on climate finance to coincide with the celebration of the 20th anniversary of the Economic and Social Council of the African Union, which took place during the week of 18 July 2024 in Accra, Ghana. Entitled « Ending the Crisis: The Role of Financial Reforms in Addressing the Climate and Environmental Crisis in Africa, » this conference facilitated discussions on the financial reforms needed to tackle current climate and environmental challenges.
Les Comités de gestion du paysage des monts Bamboutos et Bana-Bangangté-Bangou, réunis en juillet 2024, ont décidé de restructurer leurs secrétariats techniques pour une gestion plus efficace. Cette initiative, soutenue par le projet COBALAM de Rainforest Alliance et financée par le GEF, vise à renforcer les capacités administratives et opérationnelles en recrutant des technocrates qualifiés.
Lors de la deuxième réunion statutaire annuelle des Comités de gestion du paysage (CGP) des monts Bamboutos et Bana-Bangangté-Bangou à l’Ouest-Cameroun tenue du 2 au 3 et du 4 au 5 juillet 2024 à Batcham et Bangou respectivement, les membres de ces structures de gouvernance ont mis un point d’honneur sur la réorganisation de leurs secrétariats techniques. Tout est parti d’un constat. « Les CGP ont été mis en place en novembre 2022. Après presqu’un an et demi de fonctionnement, nous avons analysé le fonctionnement du CGP qui a montré qu’au niveau du secrétariat technique, il y avait un gap. Au départ, on pensait à une seule personne pour porter ces tâches. Mais, on s’est rendu compte avec le temps que c’était déjà un full time job (travail à temps plein, ndlr). Ensuite, on a constaté qu’il fallait des gens pour assister le secrétariat technique et malheureusement, cela ne ressortait pas au niveau de la convention signée par les municipalités », explique le Coordonnateur de l’Ong américaine Rainforest Alliance dans les hautes terres de l’Ouest, Jacques Waouo.
Le maire de Bangou, Paul Sikapin, va plus loin en précisant qu’au moment de la mise en place du secrétariat technique, les différentes parties prenantes n’avaient mesuré l’ampleur du travail. « Comme c’était le démarrage, nous avons pris tout d’abord des volontaires. Quand on parle de volontariat, il n’a pas de contrainte. Ensuite, le CGP a fait son bout de chemin positif. Les horizons se sont élargis, les sollicitations aussi. Il devient impératif de mettre sur pied une structure qui sera la plaque tournante du CGP. Pour ce faire, il faudra un secrétariat permanent », précise le maire de Bangou. C’est ce qui a d’autant plus justifié la présentation et la validation de l’avenant portant restructuration du sécréterait technique, au cours des travaux.
L’urgence de disposer d’un secrétariat technique plus dynamique cadre avec la mise en œuvre du projet « Eliminer les obstacles à la conservation de la biodiversité, à la restauration des terres et à la gestion durable des forêts par la gestion communautaire des paysages » (COBALAM). Ce projet financé par Le Fonds pour l’Environnement mondial (Global Environment Facility, GEF en anglais) est mis en œuvre par l’Ong internationale Rainforest Alliance, en partenariat avec ONU-Environnement et le ministère de l’Environnement, de la Protection de la nature et du Développement durable (MINEPDED).
La nécessité d’avoir un personnel entièrement dédié au projet et rémunéré
Les acteurs sont donc unanimes sur la nécessité de disposer d’un cadre entièrement dédié au projet et qui soit rémunéré en conséquence. « Le secrétariat technique devrait nous aider d’abord à collecter la documentation, à passer des procédures administratives et autres. C’est pour cela que la structure actuelle qui est composée d’une personne qui n’est même pas résidente ne peut pas nous permettre d’atteindre notre objectif. Surtout qu’on a atteint une phase où les ouvertures frappent à la porte. Il faut des contrats, des partenariats et des plaidoyers. La nécessité de transformation est donc devenue impérative », martèle le maire Sikapin.
A travers ce changement de paradigme, les membres des Comités de gestion du paysage souhaitent que ces instances soient plus efficaces, prennent une autre dimension et permettent au secrétaire technique dédié de jouer pleinement son rôle, que ce soit les contacts avec les ministères, les bailleurs, les Ong et la société civile. Par ailleurs, au moment où les CGP ont eu à postuler pour l’implémentation de l’outil Landscale pour évaluer durablement leurs paysages, il était question de prendre en compte quatre piliers majeurs : l’écosystème, le bien-être, la production et la gouvernance. « Pour faire cette évaluation, on s’est rendu compte que cela nécessite des ressources humaines qui maîtrisent cette question et les problématiques des différents piliers », a indiqué Jacques Waouo.
Raison pour laquelle la restructuration du secrétariat technique vise beaucoup plus à trouver des personnes techniques qui viennent apporter une assistance au niveau du secrétaire technique qui est plus administratif. « In fine, nous voulons laisser une institution forte et pérenne », conclut l’expert de Rainforest Alliance. Quant aux facteurs de succès d’une telle activité, il est essentiellement question de la compétence, de la disponibilité et de l’efficacité du consultant. Ce sont les trois critères qui seront pris en compte dans les termes de référence à élaborer pour le recrutement de ce consultant ou de ce cadre qui sera mis à la disposition du CGP pour assurer le secrétariat technique de façon permanente, souhaite le maire de Bangou.
Les Comités de gestion du paysage des monts Bamboutos et Bana-Bangangté-Bangou, réunis en juillet 2024, ont décidé de restructurer leurs secrétariats techniques pour une gestion plus efficace. Cette initiative, soutenue par le projet COBALAM de Rainforest Alliance et financée par le GEF, vise à renforcer les capacités administratives et opérationnelles en recrutant des technocrates qualifiés.
C’est la beauté, vue autrement. La beauté de la jeune fille camerounaise, évaluée sous un prisme écologique. Il faut dire que c’est carrément une innovation au Cameroun, un concours de beauté basé sur des critères d’hygiène et d’assainissement. Il s’agit du concours Miss Venta. La compétition rendue à sa deuxième édition cette année, vise à promouvoir l’hygiène et l’assainissement auprès des populations à travers la beauté de la jeune fille. Les candidates à ce concours sont appelées à faire rayonner leurs capacités entrepreneuriales et leur attachement aux questions de santé et d’environnement.
Pour en parler, nous recevons Ekath Loïs. La jeune étudiante en médecine basée à Yaoundé, est candidate au Concours Miss Venta, dont la finale a lieu le 25 août 2024 à Douala.
Environnementales, c’est le principal magazine de contribution à la protection de l’environnement en Afrique au sud du Sahara.
C’est la beauté, vue autrement. La beauté de la jeune fille camerounaise, évaluée sous un prisme écologique. Il faut dire que c’est carrément une innovation au Cameroun, un concours de beauté basé sur des critères d’hygiène et d’assainissement. Il s’agit du concours Miss Venta. La compétition rendue à sa deuxième édition cette année, vise à promouvoir l’hygiène et l’assainissement auprès des populations à travers la beauté de la jeune fille. Les candidates à ce concours sont appelées à faire rayonner leurs capacités entrepreneuriales et leur attachement aux questions de santé et d’environnement.