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Depuis quatre ans, le Street Whole Festival allie culture urbaine, sport et conservation de la biodiversité marine. Pour cette édition 2024 tenue du 4 au 8 décembre 2024 à Kribi (au sud du Cameroun), organisateurs, chercheurs, pêcheurs et décideurs ont convergé leurs efforts autour d’une formule pluridisciplinaire, jugée efficace malgré ses coûts élevés. L’équipe d’environnementales fait le point de la 4ème édition, avec le Dr Aristide Kamla, président d’African marine mammal conservation organisation (Ammco), l’ONG organisatrice du Street Whole.  

Quel bilan pour le Street Whole 2024 ?

Nous sommes effectivement au terme du Street Whole 2024. Comme les années précédentes, c’est une grosse satisfaction. Nous enregistrons une participation massive, tant au niveau local, national qu’international. Et des thématiques sur le marin côtier, pluridisciplinaires qui ont été abordées.

C’est aussi une inclusion à tout niveau de la société, les pêcheurs, les communautés locales, les chercheurs, le secteur privé, les organisations de la société civile et surtout le gouvernement qui se sont rassemblés, qui se sont mis ensemble et ont discuté, des aspects scientifiques relatifs à la protection des écosystèmes marins côtiers. Mais comme c’est le Street whole, on ne parle pas que de science, on parle aussi de la culture, on parle aussi de l’art, on parle du sport et tout ceci dans l’optique de pouvoir fédérer les esprits autour de l’idée de protéger les écosystèmes marins côtiers au Cameroun.

Depuis maintenant 4 ans, le Street Whole associe culture urbaine et conservation de la biodiversité marine. Quelle efficacité pour cette formule ?

Nous pensons que c’est une formule qui marche, quoi qu’elle soit un peu plus coûteuse, mais on pense que c’est une formule qui épouse le mieux la réalité de l’être humain, parce que l’être humain n’est pas que science, il est aussi culture, il est aussi sport.

Et lorsqu’on met ces dimensions-là ensemble, ça permet à l’être humain de se retrouver dans son écosystème le plus favorable. Alors c’est pourquoi, chaque année, nous essayons de réunir toutes ces dimensions-là pour promouvoir la conservation des écosystèmes marins côtiers, promouvoir les espèces de la faune marine qu’on dispose dans notre pays, notamment les baleines, les requins, les dauphins et les tortues marines.

Cette 4ème édition a été parrainée par le ministère des forêts et de la faune, et pourtant le Street Whole concerne les ressources halieutiques. Pourquoi ce choix ?

Alors, avant toute chose, les espèces que nous avons mentionné tout à l’heure, dont les requins, les baleines, les dauphins, font partie de la faune, mais une faune particulière, elle est aquatique, mais elle reste quand même la faune, et il va de soi que ce soit le ministère des Forêts et de la Faune qui soit ici l’institution gouvernementale en charge de cette question-là.

C’est pourquoi nous avons sollicité le parrainage de ce ministère, qui a bien voulu nous accompagner ici. Je profite d’ailleurs pour remercier le ministre Jules Doret Ndongo pour le fait qu’il a prêté une attention particulière à cet événement et a accordé le partenariat de son département ministériel pour cet événement. Quoique le ministre lui-même n’ait pas pu se rendre ici à cause de son agenda chargé, il a dépêché des émissaires qui ont participé à cet événement de bout en bout et qui vont lui rendre compte.

Propos recueillis par Boris Ngounou et André Naoussi

Street Whole 2024 : « Culture, science et inclusion pour la protection des écosystèmes marins côtiers »

Depuis quatre ans, le Street Whole Festival allie culture urbaine, sport et conservation de la biodiversité marine. Pour cette édition 2024 tenue du 4 au 8 décembre 2024 à Kribi (au sud du Cameroun), organisateurs, chercheurs, pêcheurs et décideurs ont convergé leurs efforts autour d’une formule pluridisciplinaire, jugée efficace malgré ses coûts élevés. L’équipe d’environnementales fait le point de la 4ème édition, avec le Dr Aristide Kamla, président d’African marine mammal conservation organisation (Ammco), l’ONG organisatrice du Street Whole.  

Quel bilan pour le Street Whole 2024 ?

Nous sommes effectivement au terme du Street Whole 2024. Comme les années précédentes, c’est une grosse satisfaction. Nous enregistrons une participation massive, tant au niveau local, national qu’international. Et des thématiques sur le marin côtier, pluridisciplinaires qui ont été abordées.

C’est aussi une inclusion à tout niveau de la société, les pêcheurs, les communautés locales, les chercheurs, le secteur privé, les organisations de la société civile et surtout le gouvernement qui se sont rassemblés, qui se sont mis ensemble et ont discuté, des aspects scientifiques relatifs à la protection des écosystèmes marins côtiers. Mais comme c’est le Street whole, on ne parle pas que de science, on parle aussi de la culture, on parle aussi de l’art, on parle du sport et tout ceci dans l’optique de pouvoir fédérer les esprits autour de l’idée de protéger les écosystèmes marins côtiers au Cameroun.

Depuis maintenant 4 ans, le Street Whole associe culture urbaine et conservation de la biodiversité marine. Quelle efficacité pour cette formule ?

Nous pensons que c’est une formule qui marche, quoi qu’elle soit un peu plus coûteuse, mais on pense que c’est une formule qui épouse le mieux la réalité de l’être humain, parce que l’être humain n’est pas que science, il est aussi culture, il est aussi sport.

Et lorsqu’on met ces dimensions-là ensemble, ça permet à l’être humain de se retrouver dans son écosystème le plus favorable. Alors c’est pourquoi, chaque année, nous essayons de réunir toutes ces dimensions-là pour promouvoir la conservation des écosystèmes marins côtiers, promouvoir les espèces de la faune marine qu’on dispose dans notre pays, notamment les baleines, les requins, les dauphins et les tortues marines.

Cette 4ème édition a été parrainée par le ministère des forêts et de la faune, et pourtant le Street Whole concerne les ressources halieutiques. Pourquoi ce choix ?

Alors, avant toute chose, les espèces que nous avons mentionné tout à l’heure, dont les requins, les baleines, les dauphins, font partie de la faune, mais une faune particulière, elle est aquatique, mais elle reste quand même la faune, et il va de soi que ce soit le ministère des Forêts et de la Faune qui soit ici l’institution gouvernementale en charge de cette question-là.

C’est pourquoi nous avons sollicité le parrainage de ce ministère, qui a bien voulu nous accompagner ici. Je profite d’ailleurs pour remercier le ministre Jules Doret Ndongo pour le fait qu’il a prêté une attention particulière à cet événement et a accordé le partenariat de son département ministériel pour cet événement. Quoique le ministre lui-même n’ait pas pu se rendre ici à cause de son agenda chargé, il a dépêché des émissaires qui ont participé à cet événement de bout en bout et qui vont lui rendre compte.

Propos recueillis par Boris Ngounou et André Naoussi

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