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Le changement climatique aurait également une incidence sur la survenance des zoonoses en Afrique. Dans une étude publiée le 28 avril 2022, une équipe de chercheurs de l’Université Georgetown aux États Unis d’Amérique indique que le changement climatique pourrait provoquer 15 000 passages de virus d’une espèce animale à l’autre d’ici à 2070. L’humain n’est pas à l’abri, car de tels transferts permettent souvent au virus de s’adapter à l’organisme humain, causant ainsi des zoonoses.  

En Afrique, les ravages du changement climatique se recensent aussi sur plan biologique. Dans une étude publiée le 28 avril 2022, une équipe de chercheurs de l’Université Georgetown de Washington D.C aux États Unis d’Amérique, indique qu’il y aura 15 000 passages de virus d’une espèce animale à l’autre d’ici à 2070, du fait du changement climatique. « C’est l’un des aspects du réchauffement climatique qui est inéluctable. Il survient même dans les scénarios les plus optimistes du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC)» affirme Colin Carlson coauteur de l’étude.

L’étude a modélisé les modifications possibles de l’aire de répartition de plus de 3300 espèces de mammifères, en fonction des changements climatiques. Selon l’étude, les chauves-souris seraient parmi les plus impliquées dans la transmission virale, parce qu’elles volent loin et que leur système immunitaire très robuste leur permet d’être porteuses de nombreux virus sans être malades. « La pandémie de Covid-19 tire probablement son origine d’un virus de la chauve-souris qui a été transmis à un animal sauvage vendu dans les marchés chinois, peut-être le pangolin. L’Ebola et le VIH sont d’autres virus qui sont passés d’un mammifère à un autre avant de muter suffisamment pour infecter l’humain » rappelle l’étude.

Ainsi, en dehors de l’Afrique, l’étude de l’Université Georgetown indique que la plupart des transmissions de virus d’une espèce à l’autre surviennent en Asie et Amérique du Sud, ceci en raison de leur riche biodiversité.

Le facteur climatique des zoonoses       

Dans une étude antérieure publiée par l’Institut national de la santé publique du Québec (INSPQ), les contributions des changements climatiques actuels et anticipés sur l’augmentation des zoonoses sont démontrées. Il y a la création de conditions climatiques favorables à la prolifération des agents pathogènes, soit des organismes pouvant causer des maladies parasitaires ou microbiennes.

La modification de l’habitat, de la période d’hibernation, de la durée de vie ainsi que des conditions de reproduction des espèces réservoirs par les hausses de température, de précipitations et d’humidité. Aussi, la multiplication des activités extérieures, comme la randonnée et le camping, parce que la saison estivale est devenue plus chaude et prolongée, expose davantage les personnes aux risques d’infections.

Boris Ngounou

AFRIQUE : le changement climatique provoquera 15 000 infections inter-espèce

Le changement climatique aurait également une incidence sur la survenance des zoonoses en Afrique. Dans une étude publiée le 28 avril 2022, une équipe de chercheurs de l’Université Georgetown aux États Unis d’Amérique indique que le changement climatique pourrait provoquer 15 000 passages de virus d’une espèce animale à l’autre d’ici à 2070. L’humain n’est pas à l’abri, car de tels transferts permettent souvent au virus de s’adapter à l’organisme humain, causant ainsi des zoonoses.  

En Afrique, les ravages du changement climatique se recensent aussi sur plan biologique. Dans une étude publiée le 28 avril 2022, une équipe de chercheurs de l’Université Georgetown de Washington D.C aux États Unis d’Amérique, indique qu’il y aura 15 000 passages de virus d’une espèce animale à l’autre d’ici à 2070, du fait du changement climatique. « C’est l’un des aspects du réchauffement climatique qui est inéluctable. Il survient même dans les scénarios les plus optimistes du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC)» affirme Colin Carlson coauteur de l’étude.

L’étude a modélisé les modifications possibles de l’aire de répartition de plus de 3300 espèces de mammifères, en fonction des changements climatiques. Selon l’étude, les chauves-souris seraient parmi les plus impliquées dans la transmission virale, parce qu’elles volent loin et que leur système immunitaire très robuste leur permet d’être porteuses de nombreux virus sans être malades. « La pandémie de Covid-19 tire probablement son origine d’un virus de la chauve-souris qui a été transmis à un animal sauvage vendu dans les marchés chinois, peut-être le pangolin. L’Ebola et le VIH sont d’autres virus qui sont passés d’un mammifère à un autre avant de muter suffisamment pour infecter l’humain » rappelle l’étude.

Ainsi, en dehors de l’Afrique, l’étude de l’Université Georgetown indique que la plupart des transmissions de virus d’une espèce à l’autre surviennent en Asie et Amérique du Sud, ceci en raison de leur riche biodiversité.

Le facteur climatique des zoonoses       

Dans une étude antérieure publiée par l’Institut national de la santé publique du Québec (INSPQ), les contributions des changements climatiques actuels et anticipés sur l’augmentation des zoonoses sont démontrées. Il y a la création de conditions climatiques favorables à la prolifération des agents pathogènes, soit des organismes pouvant causer des maladies parasitaires ou microbiennes.

La modification de l’habitat, de la période d’hibernation, de la durée de vie ainsi que des conditions de reproduction des espèces réservoirs par les hausses de température, de précipitations et d’humidité. Aussi, la multiplication des activités extérieures, comme la randonnée et le camping, parce que la saison estivale est devenue plus chaude et prolongée, expose davantage les personnes aux risques d’infections.

Boris Ngounou

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