Une délégation de 12 membres, dont un enseignant et 11 étudiants viennent de séjourner au siège de l’Association pour la Recherche en Anthropologie de Médecine Traditionnelle dans le cadre d’une collaboration entre les deux structures.
Une délégation de 12 membres, dont un enseignant et 11 étudiants viennent de séjourner au siège de l’Association pour la Recherche en Anthropologie de Médecine Traditionnelle dans le cadre d’une collaboration entre les deux structures.
Le séjour de la délégation conduite par July Lapalnte professeur en anthropologie de la santé a duré trois semaines du 2 au 21 août. L’équipe a passé plus de la moitié de son temps au Cameroun sur le terrain notamment dans la forêt et à côté de l’Océan Atlantique à Kribi. Selon le Pr Laplante qui travaille depuis plus d’une trentaines d’années avec les guérisseurs traditionnels de l’Amazonie et d’Afrique du Sud, la présence de ces étudiants à l’ARAM visait tout d’abord à leur permettre de bien comprendre le procédé des tradi-praticiens à soigner les malades par les plantes et les écorces afin de donner plus de reconnaissance à la médecine de leur propre pays, pour ce qui est des étudiants Haitiens et Maliens.
« A travers les discutions et les échanges, ils reprennent un peu d’intérêt pour la médecine de leur pays qi’ils tendent à abandonner et feront revivre ce mode de soin afin de changer la perception négative que l’on a de cette médecine » explique-t-elle en substance. Pour les étudiants canadiens qui ne connaissent que la biomédecine, puisque c’est elle qui domine dans leur pays, l’idée est de leur faire découvrir « une autre forme de traitement tout aussi efficace que la médecine moderne » souligne encore l’anthropologue médical. Pour ce dernier aspect on peut dire que l’objectif a été atteint à en croire le témoignage de Anne kelly étudiante en psychologie.
Jamais sortie de pays avant ce voyage Anne kelly a avoué avoir été totalement déboussolée en arrivant au Cameroun du fait du changement radical de l environnement, la nourriture les infrastructures etc… « le Cameroun, dit elle, c’est ma première expérience avec une culture différente à la mienne ce fut un choc ; quand nous sommes arrivés à Aram pour étudier les pratiques de Roger Amos Kanâa son approche traditionnelle envers la médecine, je n y croyais pas beaucoup parce que habituée à la biomédecine dans laquelle j ai grandi , je pensais que c’était la seule médecine de valeur » mais quelques jours après son regard a complètement changé « Grace aux interventions spécifiques que Kanâa faisait auprès de chacun d’entre nous, aux diagnostiques pertinents et trop intuitifs qu il avait, alors j’ai compris que ce qu’il faisait ne pouvait pas être banalisé ou sous estimé car sa pratique guérit et donne la santé aux hommes » a-t-elle conclu.
Kelly Anne pense d’ailleurs que les deux formes de médecines sont parallèles et ne doivent pas être opposées.
La collaboration entre l’Université d’Ottawa et ARAM dure depuis 2018 ; après un premier voyage au Cameroun il y a quatre ans, July Laplante a mis sur pied un cours virtuel qui permet au président de l’Aram, Roger Amos Kanâa de dispenser son savoir aux étudiants de cette université.
Auteur du livre : Médecine Traditionnelle et Savoirs Thérapeutiques Endogènes, sorti aux éditions L’Harmattan en décembre 2018, Roger Amos Kanâa disqualifie les préjugés sur cette médecine africaine qu’il présente comme le moyen de reconstituer le composé humain dégradé par un « trop de science »
Le séjour camerounais des étudiants canadiens s’est achevé par une conférence internationale placée sous le thème : « Pluralisme Médical » un espace d’échange où était invité l’Institut Supérieur de Développement Rural ( ISDR) de Mbandaka de la République Démocratique du Congo, échange au cours duquel son Directeur Général le Professeur Giscard Loando Bakambo a réaffirmé le caractère séculaire de la médecine traditionnelle africaine ; le Pr Bakambo a également annoncé la tenue à Mbandaka dans son pays en mars 2023 d’une conférence internationale qui sera le prolongement des travaux de Yaoundé.
Ebénizer DIKI
Une délégation de 12 membres, dont un enseignant et 11 étudiants viennent de séjourner au siège de l’Association pour la Recherche en Anthropologie de Médecine Traditionnelle dans le cadre d’une collaboration entre les deux structures.
« Karibu Africa », the charity event held on 19 August 2022 in the Hamptons in north-eastern New York (USA), raised $500,000. The money will help fund the activities of the African Community & Conservation Foundation (ACCF) and Tusk. The two organisations collaborate on community outreach and wildlife protection in eastern and southern Africa.
The Hamptons, a resort town north-east of New York City in the United States of America, was alive and kicking on the evening of 19 August 2022 for African wildlife conservation. The charity event, called « Karibu Africa », was attended by many celebrities, including Quinton Aaron, the actor from the film The Blind Side, and mezzo-soprano Katherine Jenkins. The event raised over $500,000 to help fund the activities of two charities in eastern and southern Africa.
These are the African Community & Conservation Foundation (ACCF) and Tusk, a UK-based conservation organisation funded since 2005 by Prince William. « After the huge success of the Hamptons Lion Trail last summer, we are delighted to once again come together with our partner ACCF to co-host this summer event to raise vital funds for our combined conservation efforts across Africa, » says Charles Mayhew, CEO of Tusk.
This satisfaction was also expressed by Brady Forseth, CEO of ACCF, who also outlined the areas of focus for their funding. « The funds raised will help us fuel capacity building programmes in food security, humanitarian aid, anti-poaching and conservation in our projects in rural Africa, » says Brady Forseth.
The funding obtained by ACCF and its partner Tusk comes in an African conservation context made difficult by several exogenous factors. The Covid-19 pandemic has devastated jobs and livelihoods across the continent and simultaneously jeopardised years of conservation projects. In addition, the Russian-Ukrainian war is collaterally creating a global food crisis, with shipments of wheat and other grains to Africa halted.
Fanta Mabo
« Karibu Africa », the charity event held on 19 August 2022 in the Hamptons in north-eastern New York (USA), raised $500,000. The money will help fund the activities of the African Community & Conservation Foundation (ACCF) and Tusk. The two organisations collaborate on community outreach and wildlife protection in eastern and southern Africa.
Une nouvelle station traite l’eau brute issue des rivières N’djili et Lukaya, dans la localité de Lemba-Imbu en République démocratique du Congo (RDC). L’usine inaugurée le 23 août 2022 par le président RD-Congolais, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, est exploitée par la Régie de distribution d’eau de la République démocratique du Congo (Regideso).
La République démocratique du Congo (RDC) s’enrichit d’une nouvelle station d’eau potable. L’usine implantée à Lemba-Imbu, dans le district de Lukunga à Kinshasa est opérationnelle depuis ce 23 août 2022. Le président RD-Congolais, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo a inauguré l’installation qui affiche une capacité de 35 000 m3 d’eau par jour, extensible à 170 000 m3 d’eau par jour d’ici à la fin du projet.
L’usine de Lemba-Imbu, en construction depuis 2019, traite de l’eau pompée des rivières N’djili et Lukaya. Complètement achevée, l’installation sécurisera l’approvisionnement en eau potable des populations de plusieurs communes à l’instar de N’djili, Kimbanseke, Tshangu, la Cité universitaire de l’Unikin, ainsi qu’une partie du Mont Ngafula à Kinshasa. La capitale RD-congolaise est confrontée aux pénuries d’eau.
La télégestion de l’usine
Il s’agit de la cinquième station de potabilisation exploitée par la Regideso à Kinshasa. Les autres usines fonctionnelles se trouvent dans les communes de N’djili, Ngaliema, Kinsuka et Lukaya. « L’usine de Lemba-Imbu apporte quelques innovations opérationnelles comparées aux quatre autres installations existantes. Elle prend notamment en compte le niveau de l’étiage critique de la rivière N’djili. Ainsi, même si le niveau de la rivière est au plus bas, l’usine ne manquera pas d’eau », indique la présidence de la République de la RDC.
L’autre particularité de la nouvelle station est la télégestion et la télécontrôle de tous les compartiments de traitement. L’eau potable sera stockée dans un nouveau réservoir, situé à 5 kilomètres de la station avant la distribution via un réseau de canalisations. Une ligne électrique spéciale de 11 kilomètres a été tirée depuis la station de la Société nationale d’électricité (Snel) de Kimwenza pour faire tourner les machines de l’usine.
Lors de la cérémonie d’inauguration de l’usine d’eau potable de Lemba-Imbu,le président de la RDC a annoncé la mise en service prochaine de la sixième usine d’eau potable de la Regideso à Kinshasa. Il s’agit de la station de Binza Ozone, d’une capacité de 110 000 m3 par jour.
Batu Diara
Une nouvelle station traite l’eau brute issue des rivières N’djili et Lukaya, dans la localité de Lemba-Imbu en République démocratique du Congo (RDC). L’usine inaugurée le 23 août 2022 par le président RD-Congolais, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, est exploitée par la Régie de distribution d’eau de la République démocratique du Congo (Regideso).
Le gouvernement nigérian vient de publier un document de politique pour la sécurisation de l’accès à l’eau, à l’assainissement et à l’hygiène. La nouvelle feuille de route s’intitule « Lignes directrices nationales pour l’eau, l’assainissement et l’hygiène dans les établissements de santé ».
Le Nigeria a besoin d’installations adéquates pour sécuriser l’accès à l’eau, à l’assainissement et à l’hygiène. Le document de politique publié récemment par le gouvernement nigérian le rappelle à suffisance. La feuille de route s’intitule « Lignes directrices nationales pour l’eau, l’assainissement et l’hygiène dans les établissements de santé ».
Selon la Banque mondiale, environ 60 millions de Nigérians vivent sans accès aux services d’eau potable de base, 80 millions sans accès à des installations sanitaires améliorées, et 167 millions sans accès à une installation de base pour le lavage des mains. L’enjeu est donc de renforcer ces différents services dans les établissements de santé du pays d’Afrique de l’Ouest. « Et cela passera par la réalisation de nouvelles installations et des systèmes d’eau, d’assainissement et d’hygiène comme stratégie efficace de prévention et de contrôle des maladies à tendance infectieuses », déclare Osagie Ehanire, le ministre nigérian de la Santé.
Parmi ces maladies, on compte la Covid-19. Et les autorités nigérianes sont d’ailleurs inquiètes ; Car au moins 95 % des centres de soins du pays pourraient devenir prochainement, des épicentres de la maladie en raison du manque d’accès à des services combinés d’eau, d’assainissement et d’hygiène.
Outre la construction de nouvelles installations pour améliorer ces services , le Nigeria pourrait également expérimenter quelques mesures préconisées par l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Il s’agit de la réalisation d’une analyse de la situation, d’une évaluation, de la fixation d’objectifs et de la définition d’une feuille de route nationale.
De plus, « chaque centre de santé du pays devrait disposer d’une équipe chargée de surveiller et d’assurer un bon assainissement et une bonne hygiène », indique Walter Kazardi Mulumbo, le représentant de l’OMS au Nigeria. Des efforts qui permettront à terme d’atteindre l’objectif de développement durable (ODD) n°6, axé sur l’accès universel à l’eau et à l’assainissement d’ici à 2030.
Batul Diara
Le gouvernement nigérian vient de publier un document de politique pour la sécurisation de l’accès à l’eau, à l’assainissement et à l’hygiène. La nouvelle feuille de route s’intitule « Lignes directrices nationales pour l’eau, l’assainissement et l’hygiène dans les établissements de santé ».
In Cameroon, three influential web actors have joined Greenpeace Africa and its partner Green Development Advocates (GDA) to lead an ecological campaign. Together, they are raising awareness about the fight against deforestation in Cameroon, as well as the protection of the rights of indigenous communities, the first victims of deforestation. This activity takes place just a few days after the celebration of the International Day of the World’s Indigenous People on the theme « The role of indigenous women in the preservation and transmission of traditional knowledge ».
At the invitation of Greenpeace Africa, three Cameroonian web influencers will be ambassadors for the defence of the rights of indigenous communities and the preservation of Cameroon’s forests for the next 30 days. These are Betatinz, Grand Lawrenzo and Future Milliardaire, well-known figures on the social media landscape in Cameroon, notably Facebook, TikTok and Instagram. The campaign was launched on Wednesday 17 August 2022 in Yaoundé at the offices of Green Development Advocate (GDA), a partner of Greenpeace Africa.
« This collaboration aims to amplify the voices of indigenous forest communities, whose rights are constantly violated by high-pressure activities on the forests, such as agro-industrial concessions, like the one awarded to Camvert, » explains Ranece Jovial Ndjeudja, the Forest Campaigner at Greenpeace Africa.
Indigenous women, on the front line of the effects of deforestation
Indeed, for almost two years, Greenpeace Africa and GDA have been campaigning against Camvert, which has been granted a provisional concession of around 40,000 hectares, extendable to 60,000 hectares, to plant oil palm trees. And on the ground, the effects continue to plague local indigenous communities, particularly women, who are finding it increasingly difficult to contribute to the preservation and transmission of traditional knowledge as the forest is gradually and alarmingly lost.
This is exactly what Marie Thérèse Anzouer, an indigenous Bagyeli woman, laments when she says, « the fine words have not yet succeeded in transforming our daily lives. The 2022 edition of the International Day of the World’s Indigenous People, celebrated on 9 August, emphasised the crucial role that women play in transmitting traditional values, but on the ground, everything that constitutes the essence of these traditional values, namely the forest, is disappearing by the day.
To amplify their voice and their cry of alarm in the coming days, these influencers will raise awareness among their followers about environmental protection and the defence of the rights of indigenous communities. « We are all concerned about environmental issues. I am a woman and I know how difficult the economic situation is for me as a wife and housewife. I can’t imagine the ordeal that indigenous women go through because of the cutting of trees in the forest, their main source of income. That’s why I agreed to join this noble cause, » says Beta Tinz, a web influencer involved in the campaign.
Fanta Mabo
In Cameroon, three influential web actors have joined Greenpeace Africa and its partner Green Development Advocates (GDA) to lead an ecological campaign. Together, they are raising awareness about the fight against deforestation in Cameroon, as well as the protection of the rights of indigenous communities, the first victims of deforestation. This activity takes place just a few days after the celebration of the International Day of the World’s Indigenous People on the theme « The role of indigenous women in the preservation and transmission of traditional knowledge ».