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Month: juillet 2022

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The Kafue National Park joins the portfolio of African Parks. The nature conservation organization is committed to managing Zambia’s largest national park for a period of 20 years. African Parks’ objectives are to improve the protection of the park’s wildlife and to increase tourist visits. 

The Zambian government is delegating the management of a third protected area to the South African non-governmental organization (NGO), African Parks. This is the Kafue National Park, Zambia’s largest, covering 22,400 square kilometers in the central west of the East African country.

« With this management partnership, the Zambian government is beginning the process of fully restoring Kafue as one of the largest conservation areas in Africa. In addition to investing in Kafue’s unique landscape and biodiversity conservation, we will also enhance Kafue’s contribution to the livelihoods of local communities and the national economy, » promises Peter Fearnhead, CEO of African Parks.

The agreement signed on July 1, 2022 in Zambia’s capital, Lusaka, follows the conclusion of a 16-month Priority Support Plan (PSP), initiated in February 2021 by the Department of National Parks and Wildlife (DNPW) and African Parks. Funded with $3.6 million from the Dutch Postcode Lottery Dream Fund grant and supported by The Nature Conservancy and the Elephant Crisis Fund, the PSP consisted of providing technical and financial support to Kafue. This included building a new law enforcement center, rehabilitating existing infrastructure, grading 2,000 km of roads, conducting an aerial survey of the entire landscape, and creating 150 permanent jobs.

A 20-year management contract

The management agreement for Kafue National Park provides for a full 20-year mandate. African Parks will be required to implement a holistic management plan, including the continuation of the work defined in the PSP. Priorities for 2022 include work to improve visitor access, development of community facilities and projects, an improved communications network, and operationalization of the wildlife law enforcement center.

The Zambian government first partnered with African Parks in 2003 in the Liuwa Plain National Park in the west of the country and again in 2008 in the Bangweulu Wetlands in the northeast.

Kafue National Park is the 20th park to join the African Parks portfolio. The conservation NGO wants to make it one of the most unique tourist destinations in Africa. The park is one of the world’s most important natural heritage sites and a key water source for the Kavango Zambezi transboundary region. It is also one of the last remaining large areas of the iconic Zambezi ecoregion, home to elephants, large predators, 21 species of antelope and 515 species of birds.

Fanta Mabo

Builders Vision et Bloomberg Philanthropies s’engagent à injecter 18 millions de dollars américains dans le Fonds mondial pour les récifs coralliens (GFCR). L’annonce a été faite le 28 juin 2022 à Lisbonne lors du Forum sur l’investissement dans l’économie bleue durable, organisé par les gouvernements du Kenya et du Portugal.

En marge de la Conférence des Nations unies sur les océans, tenue du 27 juin au 1er juillet 2022 à Lisbonne au Portugal, les gouvernements portugais et kenyan ont co-organisé un forum sur l’investissement dans l’économie bleue durable. Et l’initiative a débouché entre autres, sur une augmentation du capital du Fonds mondial pour les récifs coralliens (GFCR). Grâce à deux nouveaux engagements totalisant 18 millions de dollars américains, le capital du GFCR s’élève désormais à 170 millions de dollars américains.

Le plus grand des deux apports est celui de Builders Vision, une plateforme d’impact offrant des outils philanthropiques et des investissements polyvalents aux personnes et aux organisations engagées dans le développement durable. Builders Vision investi de 5 à 10millions de dollars américains dans le fonds d’actions du GFCR, ainsi qu’une contribution de 5 millions de dollars au fonds de subventions catalytique du GFCR.

Alors que Bloomberg Philanthropies rejoindra quant à lui la coalition GFCR avec un investissement de 8 millions de dollars américains. Bloomberg Philanthropies travaille à amélioration des conditions de vie de millions de personnes dans 941 villes et 173 pays. L’organisation philanthropique englobe l’ensemble des dons de son fondateur, l’homme d’affaires Michael Rubens. Bloomberg, y compris ceux de son entreprise, Bloomberg LP qui est un groupe financier américain spécialisé dans les services aux professionnels des marchés financiers et dans l’information économique et financière.

Des récifs coralliens menacés par le réchauffement climatique 

La coalition GFCR accueille Builders Vision et Bloomberg Philanthropies dans un contexte marqué par la disparition des écosystèmes récifaux à travers le monde, à cause du changement climatique, des tempêtes, de la pollution ou encore de la surpêche. Dans une étude présentée en décembre 2021 en marge de la 26e conférence des Nations unies sur le changement climatique (COP26), des chercheurs indiquent que les récifs coralliens ne vivent et prospèrent qu’à des températures comprises entre 25 °C et 40 °C. Et si la température dépasse cette limite, les récifs blanchissent et finissent par mourir.

Les activités anthropiques ont également un impact négatif sur le développement des récifs coralliens. En mer Rouge par exemple, ces activités anthropiques se traduisent notamment par des méthodes de pêche illégales et destructrices, des développements côtiers et terrestres non durables qui provoquent l’envahissement et la pollution dans les zones de récifs coralliens, ainsi que la surcapacité du tourisme.

Boris Ngounou

Le Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE) et la Banque européenne d’investissement (BEI) lancent l’initiative d’assistance technique des points chauds de pollution méditerranéenne (MeHSIP), du Fonds pour l’environnement mondial (FEM). Financé à hauteur de 4 millions de dollars, ce projet vise à réduire la pollution dans l’environnement marin et côtier méditerranéen. L’Égypte et la Tunisie font partie des trois pays bénéficiaires du projet.

C’est l’une des retombées de la Conférence des Nations unies sur les océans, qui se tient du 27 juin au 1er juillet 2022 à Lisbonne la capitale du Portugal. Ricardo Mourinho Félix, le vice-président de la Banque européenne d’investissement (BEI), et Susan Gardner, la directrice de la division Écosystèmes du Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE), ont saisi cette occasion pour lancer l’Initiative d’assistance technique des points chauds de pollution méditerranéenne (MeHSIP). Les deux parties ont convenu de soutenir la préparation de projets d’investissement prioritaires pour réduire la pollution dans les environnements marins et côtiers des trois pays du sud de la Méditerranée, à savoir l’Égypte, la Tunisie et le Liban.

Environ 229 000 tonnes de déchets plastiques par an dans Méditerranée

Le bassin méditerranéen est l’une des mers les plus appréciées au monde. La région comprend un vaste ensemble d’écosystèmes côtiers et marins qui offrent des avantages précieux à l’ensemble de ses 250 millions d’habitants côtiers. Cependant, la mer Méditerranée est confrontée à de multiples pressions causées par les activités humaines, notamment la contamination chimique, l’eutrophisation, la pollution par les déchets marins et la surexploitation.

Dans un rapport publié le 27 octobre 2020, l’Union internationale pour la conservation de   la nature (UICN) révèle qu’environ 229 000 tonnes de déchets plastiques sont déversées chaque année dans la mer Méditerranée. C’est l’équivalent de plus 500 de conteneurs d’expédition par jour. Cette pollution est engendrée par une mauvaise gestion des déchets.

Le lancement de MeHSIP marque un progrès vers la réalisation  des engagements  pris lors de la 22e réunion des parties contractantes (COP 22) à la convention de Barcelone et à ses protocoles sur les mesures régionales de prévention et de réduction de la pollution provenant des stations d’épuration des eaux usées.

L’initiative MeHSIP fait partie des sept projets du «MedProgramme (2020-2024) »,  d’un coût global de 42 millions de dollars, financés par le Fonds pour l’environnement mondial (FEM),  et mis en œuvre par le Plan d’action pour la Méditerranée du PNUE. Ce programme vise à promouvoir une gestion adéquate et rationnelle de l’eau, des eaux usées, des déchets solides et des émissions industrielles dans la région sud de la Méditerranée.

Boris Ngounou

AFRIQUE DU NORD : le PNUE et la BEI unissent leurs forces contre la pollution marine

Le Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE) et la Banque européenne d’investissement (BEI) lancent l’initiative d’assistance technique des points chauds de pollution méditerranéenne (MeHSIP), du Fonds pour l’environnement mondial (FEM). Financé à hauteur de 4 millions de dollars, ce projet vise à réduire la pollution dans l’environnement marin et côtier méditerranéen. L’Égypte et la Tunisie font partie des trois pays bénéficiaires du projet.

This is the first statement of its kind issued by the African episcopate. The Symposium of Episcopal Conferences of Africa and Madagascar (SCEAM) urges governments to take urgent and ambitious measures to protect biodiversity. In its statement of 21 June 2022, Sceam also denounces the East African Crude Oil Pipeline (EACOP) project.

The Roman Catholic Church in Africa is taking a stand against the degradation of biodiversity. In a text dated 21 June 2022, the Symposium of Episcopal Conferences of Africa and Madagascar (SCEAM) urges African governments to take urgent and ambitious measures to protect biodiversity. According to SCEAM, « climate and biodiversity are two sides of the same coin and for this reason must be addressed together. Similarly, the ecological problem cannot be separated from its social aspect ».

In line with the encyclical Laudato si’ published in 2015 by Pope Francis, the bishops consider that respect for nature and the people who live in it go hand in hand. For this reason, the prelates have joined forces with environmental organisations that are calling for 50% of the earth to be protected by 2030.

The Eacop oil project

To justify the reason for their appeal, the bishops questioned the environmental impact of the East African Crude Oil Pipeline (EACOP) project. This is the world’s longest heated pipeline project, which is expected to transport about 216,000 barrels of crude oil per day from Lake Albert (in western Uganda) to the port of Tanga in Tanzania for export to international markets.

The project is being challenged by the Civil Society Coalition on Oil and Gas (CSCO), a coalition of 61 civil society organisations working on oil and gas issues in Uganda. The coalition says that the construction of EACOP would cause serious environmental and social damage. The extraction of crude oil from Lake Albert could cripple fisheries activities. Furthermore, the risk of an oil spill in Lake Victoria would have disastrous consequences for millions of people (in about eight countries) who depend on the two lakes and their catchment areas for drinking water and agriculture.

The SCEAM declaration was made in Nairobi, Kenya, where 190 delegates from around the world met from 21 to 26 June 2022 to negotiate an agreement, long overdue since 2020, to protect nature undermined by human activities. A preparatory summit for the United Nations Convention on Biological Diversity (COP15), which will be held in Canada in December after two years of postponement.

Fanta Mabo

The 27th United Nations Climate Change Conference (COP27), which takes place from 7 to 11 November 2022 in Egypt, will be decisive for climate finance in Africa. A recent report by the African Development Bank (AfDB) indicates that Africa needs at least USD 1.3 trillion by 2030 to adequately respond to climate change.

The issue of climate finance is becoming increasingly acute in Africa. While African governments and civil society deplore the unfulfilled promises of developed countries to provide climate finance to developing countries, the African Development Bank’s (AfDB) financial forecasts provide some hard numbers.

In its African Economic Outlook 2022 report, the AfDB says Africa needs between $1.3 trillion and $1.6 trillion in financing between 2022 and 2030 to effectively address climate change. Of this amount, US$715 billion is needed for mitigation, US$1.3 billion for technical and technological needs, US$289-440 billion for loss and damage, while US$259-407 billion will be needed to finance climate adaptation. On this last point, East Africa has the highest estimated cost of adaptation, at $143 billion.

Addressing the climate finance gap in Africa

The AfDB report comes on the eve of the 27th United Nations Climate Change Conference (COP27) which takes place from 7 to 18 November 2022 in Egypt. Dubbed « the African COP », the Sharm El-Sheikh meeting is seen on the continent as an opportunity to effectively address the climate finance deficit in Africa.

In an attempt to solve this problem, world leaders at COP15 in Copenhagen in 2009 pledged to collectively mobilise $100 billion per year from 2020 to help developing countries adapt to climate change. But this promise has never been fulfilled.

« In recent years, many developing countries and activists have called for a fund to compensate poor countries for the devastation caused by climate change, for which rich countries are disproportionately responsible because of their past emissions. This call was rejected at last year’s summit (COP26 in Glasgow, Scotland), » explains Sameh Shoukry, the Egyptian Foreign Minister, who is also the President-designate of COP27.

At COP26, the issue of rich countries financing the consequences of global warming, a demand often referred to as « loss and damage », was raised. But a dialogue on the issue was postponed until 2024.

Fanta Mabo