L’Agence française de développement (AFD) et Conservation International (CI) lancent la composante pêche durable du projet Pro-Nature Enterprises for the People of Southern Africa. Celle-ci aidera les communautés, les institutions gouvernementales et les opérateurs touristiques de la Zambie à adopter des modèles de cogestion durable de la pêche.
C’est la phase finale du projet Pro-Nature de l’Agence française de développement (AFD) en Afrique Australe. La composante pêche durable. Lancée le 20 avril 2022 à Lusaka en Zambie, cette composante fournira des leçons essentielles sur la manière dont les communautés, les institutions gouvernementales et les opérateurs touristiques peuvent collaborer pour assurer une gestion appropriée et inclusive des ressources halieutiques partagées dans un contexte transfrontalier.
De plus, le projet aidera les communautés à lancer des entreprises rurales respectueuses de la nature et à base communautaire qui peuvent produire des résultats environnementaux et sociaux, l’objectif étant de préserver les océans ainsi que leurs ressources.
Suivant l’accord signé entre l’AFD et son partenaire de mise en œuvre, Conservation International (CI), cette composante pêche durable sera implémentée dans la zone de conservation transfrontalière (ZCT) des bassins inférieurs du Zambèze-Mana, que la Zambie partage avec la Namibie, le Botswana et le Zimbabwe.
Cette composante vient parachever un projet régional de 11,6 millions d’euros, qui a débuté en 2019, visant la restauration et la conservation d’un million d’hectares d’habitats riches en biodiversité et l’amélioration des conditions de vie de 30 000 personnes dans trois ZCT critiques d’Afrique australe (au Botswana, en Zambie et au Zimbabwe).
Cette initiative s’inscrit aussi en droit ligne des nouveaux engagements de l’AFD en faveur de la préservation de la biodiversité. Lors du One Planet Summit qui s’est tenu en ligne le 11 janvier 2021, l’AFD s’est engagé à investir un milliard d’euros en faveur de la préservation de la biodiversité d’ici à 2025. Une part importante de ce financement sera destinée au continent africain.
Boris Ngounou