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Le gouvernement RD congolais et la Wildlife Conservation Society (WCS) viennent de signer un accord de gestion pour le parc national de Kahuzi-Biega (PNKB), situé à l’Est de la République démocratique du Congo (RDC). Ce partenariat public-privé (PPP) offre de meilleures perspectives de conservation pour la riche biodiversité du PNKB, menacée par le braconnage et l’exploitation minière illégale.  

Un vent d’espoir souffle sur les 6 000 km2 du parc national de Kahuzi-Biega (PNKB), à l’Est de la République démocratique du Congo (RDC). Après trois années de négociation, la Wildlife Conservation Society (WCS), une organisation non gouvernementale (ONG) américaine dont l’objectif est la préservation de la nature dans le monde et particulièrement en Afrique, obtient la gestion du PNKB. L’ONG basée au parc zoologique du Bronx à New York aux États Unis, a signé avec l’Agence nationale des aires protégées (ICCN) de la RDC, un partenariat public-privé  pour la gestion du PNKB.

À travers ce partenariat, la WCS propose une gestion intégrée. Celle-ci protégera la faune et les habitats uniques du PNKB. Elle reconnaîtra également les droits des peuples autochtones Batwa et des communautés locales en leur permettant d’être des partenaires et des constituants actifs et influents dans la gouvernance et la gestion du parc. « Notre engagement dans ce nouvel accord de gestion est enraciné dans notre expérience à travers le monde. Nous sommes associés à plus de 200 groupes de peuples autochtones et 1500 communautés locales dans la conviction que la nature et les gens sont intrinsèquement liés, tout comme la biodiversité et la diversité culturelle. Nous reconnaissons qu’ils se renforcent mutuellement, sont interdépendants et souvent co-évolués » explique la WCS.

Les défis qui attendent la WCS à Kahuzi-Biega

Le PNKB est un foyer de la biodiversité, perdu dans l’une des régions les plus troublées et peu sûres au monde, l’Est de la RDC. L’insécurité dans et autour du parc est principalement alimentée par l’extraction et le commerce illégal de ses ressources naturelles abondantes et de plus en plus recherchées (faune, bois, charbon de bois, or, coltan, étain et tungstène).  

Dans une déclaration datant du lundi 18 avril 2022, les peuples autochtones accusent un responsable du PNKB d’avoir installé un représentant du gouverneur dans la carrière de Bileta situé à l’intérieur du parc. Ce qui, selon eux, favorise l’exploitation minière illicite dans ce site protégé.

Le PNKB a été créé en 1970. Inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco (Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture) depuis 1980, le site est couvert d’une vaste étendue de forêt tropicale primaire et est dominé par deux volcans éteints, le Kahuzi et le Biega, qui culminent entre 2 100 et 2 400 mètres d’altitude. C’est un site où vit l’une des dernières populations de gorilles de montagne.

Boris Ngounou

WCS obtient en fin la gestion du parc national de Kahuzi-Biega en DRC

Le gouvernement RD congolais et la Wildlife Conservation Society (WCS) viennent de signer un accord de gestion pour le parc national de Kahuzi-Biega (PNKB), situé à l’Est de la République démocratique du Congo (RDC). Ce partenariat public-privé (PPP) offre de meilleures perspectives de conservation pour la riche biodiversité du PNKB, menacée par le braconnage et l’exploitation minière illégale.  

Un vent d’espoir souffle sur les 6 000 km2 du parc national de Kahuzi-Biega (PNKB), à l’Est de la République démocratique du Congo (RDC). Après trois années de négociation, la Wildlife Conservation Society (WCS), une organisation non gouvernementale (ONG) américaine dont l’objectif est la préservation de la nature dans le monde et particulièrement en Afrique, obtient la gestion du PNKB. L’ONG basée au parc zoologique du Bronx à New York aux États Unis, a signé avec l’Agence nationale des aires protégées (ICCN) de la RDC, un partenariat public-privé  pour la gestion du PNKB.

À travers ce partenariat, la WCS propose une gestion intégrée. Celle-ci protégera la faune et les habitats uniques du PNKB. Elle reconnaîtra également les droits des peuples autochtones Batwa et des communautés locales en leur permettant d’être des partenaires et des constituants actifs et influents dans la gouvernance et la gestion du parc. « Notre engagement dans ce nouvel accord de gestion est enraciné dans notre expérience à travers le monde. Nous sommes associés à plus de 200 groupes de peuples autochtones et 1500 communautés locales dans la conviction que la nature et les gens sont intrinsèquement liés, tout comme la biodiversité et la diversité culturelle. Nous reconnaissons qu’ils se renforcent mutuellement, sont interdépendants et souvent co-évolués » explique la WCS.

Les défis qui attendent la WCS à Kahuzi-Biega

Le PNKB est un foyer de la biodiversité, perdu dans l’une des régions les plus troublées et peu sûres au monde, l’Est de la RDC. L’insécurité dans et autour du parc est principalement alimentée par l’extraction et le commerce illégal de ses ressources naturelles abondantes et de plus en plus recherchées (faune, bois, charbon de bois, or, coltan, étain et tungstène).  

Dans une déclaration datant du lundi 18 avril 2022, les peuples autochtones accusent un responsable du PNKB d’avoir installé un représentant du gouverneur dans la carrière de Bileta situé à l’intérieur du parc. Ce qui, selon eux, favorise l’exploitation minière illicite dans ce site protégé.

Le PNKB a été créé en 1970. Inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco (Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture) depuis 1980, le site est couvert d’une vaste étendue de forêt tropicale primaire et est dominé par deux volcans éteints, le Kahuzi et le Biega, qui culminent entre 2 100 et 2 400 mètres d’altitude. C’est un site où vit l’une des dernières populations de gorilles de montagne.

Boris Ngounou

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