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Journaliste environnementaliste et littéraire, LEONEL AKOSSO a lu pour notre média, l’exhortation apostolique du Pape François, LAUDATE DEUM, publié le jour de la fête de Saint François d’Assise, le 04 octobre 2023. Cette production littéraire fait suite à l’encyclique écologique LAUDATO SI, paru en 2015 et longtemps resté une référence en matière de discours officiel de L’Eglise catholique Romaine sur la protection de l’environnement.


Le 04 octobre 2023, le Pape François a publié l’exhortation apostolique LAUDATE DEUM (Louez Dieu). Ce même 04 octobre était jour de fête de Saint François d’Assise et marquait l’ouverture du Synode sur l’avenir de L’Eglise catholique Romaine. Dans cette exhortation apostolique présentée comme une suite à l’encyclique phare sur l’écologie intégrale LAUDATO SI paru en 2015, le Pape François place à nouveau l’écologie au centre de son pontificat en alertant sur la dégradation accélérée de la planète, l’indifférence des puissants face à cette catastrophe et les dangers liés aux récents progrès scientifiques et techniques réalisés ces huit dernières années.
Le Pape commence son exhortation en ces termes :  » Huit années se sont écoulées depuis que j’ai publié la lettre encyclique LAUDATO SI, voulant partager avec vous tous, frères et sœurs de notre planète éprouvée, nos profondes préoccupations concernant la sauvegarde de la Maison Commune. Mais je me rends compte au fil du temps que nos réactions sont insuffisantes alors que le Monde qui nous accueille s’effrite et s’approche peut-être d’un point de rupture. Quoiqu’il en soit de cette éventualité, il ne fait aucun doute que l’impact du changement climatique sera de plus en plus préjudiciable à la vie et aux familles de nombreuses personnes. Nous en ressentirons les effets dans les domaines de la santé, de l’emploi, de l’accès aux ressources, du logement, des migrations forcées… »
A travers ces propos, le Saint Père fait le constat d’un échec à retarder le compte à rebours de la dégradation de l’environnement par l’Homme, malgré les alertes lancées par le Successeur de Saint Pierre en personne. Alors, faut-il arrêter de parler? Pas du tout. Car si nous arrêtions d’être vigilants sur la dégradation de l’environnement, le pire, en plus de ne plus être combattu, serait accéléré et toutes les forces du profit se déchaineraient comme un seul Homme pour donner le coup de grâce à Notre environnement et à Notre Terre déjà en pleine agonie. Comme le Pape qui malgré la gravité de la situation continue de réfléchir, d’écrire et d’alerter avec notamment ce nouveau et précieux document, nous devons continuer à mener ce merveilleux combat.
Outre cet aveu d’impuissance, le Pape continue avec la prose qu’on lui reconnaît, de dénoncer le capitalisme. En fustigeant à maintes reprises la recherche débridée du profit, il rend visible ce que tout le monde sait: que notre modèle économique ne cherche qu’une chose : s’agiter toujours plus, détruire, produire encore et encore au nom d’une approche consumériste de la prospérité. En reprenant des arguments classiques de l’anticapitalisme, le Pape se fait l’écho de divers militants écologistes, condamnant comme eux les faux progrès miroités par le marketing pour voiler la propre décadence des élites mondialisées. Il est clair que le Saint Père reprend à son compte, avec un supplément spirituel et théologique la vieille théorie de la lutte des classes. Le Pape parle de la responsabilité des plus riches et des pays occidentaux, considérés en partie comme responsables de la crise climatique. En dénonçant leur manque d’engagement pour l’inversion de la courbe de l’effondrement climatique tel que relevé par le Secrétaire Général de l’Organisation des Nations Unies, Antonio Gutterez, le Pape François aborde également la question des nouvelles technologies, les dangers de l’intelligence artificielle et les conséquences des grands projets à impact environnemental négatif. Il rappelle enfin l’utilité d’un choix radical en faveur de l’écologie et l’importance des petits gestes quotidiens en faveur de la protection de l’environnement.
Ce second plaidoyer pour la protection de l’environnement doit rappeler à l’Occident qu’il compte actuellement les pays les plus exposés aux conséquences de la crise climatique en termes de pollution de l’air et des sols, et de pénurie d’eau et d’énergie de toute sorte. L’Afrique quant à elle, pour le bonheur de ses propres enfants piégés de la misère depuis longtemps; doit envisager avec sérénité sa marche vers la prospérité économique et l’exploitation de ses richesses pour devenir elle aussi une puissance économique digne et fière. Mais la ruine de l’Occident devra lui permettre dans cette quête légitime de prospérité, d’éviter de commettre les mêmes erreurs.
Leonel Akosso

LAUDATE DEUM, deuxième plaidoyer écologique du Pape François

Journaliste environnementaliste et littéraire, LEONEL AKOSSO a lu pour notre média, l’exhortation apostolique du Pape François, LAUDATE DEUM, publié le jour de la fête de Saint François d’Assise, le 04 octobre 2023. Cette production littéraire fait suite à l’encyclique écologique LAUDATO SI, paru en 2015 et longtemps resté une référence en matière de discours officiel de L’Eglise catholique Romaine sur la protection de l’environnement.


Le 04 octobre 2023, le Pape François a publié l’exhortation apostolique LAUDATE DEUM (Louez Dieu). Ce même 04 octobre était jour de fête de Saint François d’Assise et marquait l’ouverture du Synode sur l’avenir de L’Eglise catholique Romaine. Dans cette exhortation apostolique présentée comme une suite à l’encyclique phare sur l’écologie intégrale LAUDATO SI paru en 2015, le Pape François place à nouveau l’écologie au centre de son pontificat en alertant sur la dégradation accélérée de la planète, l’indifférence des puissants face à cette catastrophe et les dangers liés aux récents progrès scientifiques et techniques réalisés ces huit dernières années.
Le Pape commence son exhortation en ces termes :  » Huit années se sont écoulées depuis que j’ai publié la lettre encyclique LAUDATO SI, voulant partager avec vous tous, frères et sœurs de notre planète éprouvée, nos profondes préoccupations concernant la sauvegarde de la Maison Commune. Mais je me rends compte au fil du temps que nos réactions sont insuffisantes alors que le Monde qui nous accueille s’effrite et s’approche peut-être d’un point de rupture. Quoiqu’il en soit de cette éventualité, il ne fait aucun doute que l’impact du changement climatique sera de plus en plus préjudiciable à la vie et aux familles de nombreuses personnes. Nous en ressentirons les effets dans les domaines de la santé, de l’emploi, de l’accès aux ressources, du logement, des migrations forcées… »
A travers ces propos, le Saint Père fait le constat d’un échec à retarder le compte à rebours de la dégradation de l’environnement par l’Homme, malgré les alertes lancées par le Successeur de Saint Pierre en personne. Alors, faut-il arrêter de parler? Pas du tout. Car si nous arrêtions d’être vigilants sur la dégradation de l’environnement, le pire, en plus de ne plus être combattu, serait accéléré et toutes les forces du profit se déchaineraient comme un seul Homme pour donner le coup de grâce à Notre environnement et à Notre Terre déjà en pleine agonie. Comme le Pape qui malgré la gravité de la situation continue de réfléchir, d’écrire et d’alerter avec notamment ce nouveau et précieux document, nous devons continuer à mener ce merveilleux combat.
Outre cet aveu d’impuissance, le Pape continue avec la prose qu’on lui reconnaît, de dénoncer le capitalisme. En fustigeant à maintes reprises la recherche débridée du profit, il rend visible ce que tout le monde sait: que notre modèle économique ne cherche qu’une chose : s’agiter toujours plus, détruire, produire encore et encore au nom d’une approche consumériste de la prospérité. En reprenant des arguments classiques de l’anticapitalisme, le Pape se fait l’écho de divers militants écologistes, condamnant comme eux les faux progrès miroités par le marketing pour voiler la propre décadence des élites mondialisées. Il est clair que le Saint Père reprend à son compte, avec un supplément spirituel et théologique la vieille théorie de la lutte des classes. Le Pape parle de la responsabilité des plus riches et des pays occidentaux, considérés en partie comme responsables de la crise climatique. En dénonçant leur manque d’engagement pour l’inversion de la courbe de l’effondrement climatique tel que relevé par le Secrétaire Général de l’Organisation des Nations Unies, Antonio Gutterez, le Pape François aborde également la question des nouvelles technologies, les dangers de l’intelligence artificielle et les conséquences des grands projets à impact environnemental négatif. Il rappelle enfin l’utilité d’un choix radical en faveur de l’écologie et l’importance des petits gestes quotidiens en faveur de la protection de l’environnement.
Ce second plaidoyer pour la protection de l’environnement doit rappeler à l’Occident qu’il compte actuellement les pays les plus exposés aux conséquences de la crise climatique en termes de pollution de l’air et des sols, et de pénurie d’eau et d’énergie de toute sorte. L’Afrique quant à elle, pour le bonheur de ses propres enfants piégés de la misère depuis longtemps; doit envisager avec sérénité sa marche vers la prospérité économique et l’exploitation de ses richesses pour devenir elle aussi une puissance économique digne et fière. Mais la ruine de l’Occident devra lui permettre dans cette quête légitime de prospérité, d’éviter de commettre les mêmes erreurs.
Leonel Akosso

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