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En cause, les animaux du parc national de Nki, qui abandonnent leur espace naturel et pénètrent dans les plantations des riverains puis détruisent les cultures des agriculteurs. Ce sont des pachydermes, des singes et autres petits animaux qui dictent désormais la loi dans les champs des habitants des deux villes du département du Haut-Nyong dans la région de l’Est. Ils sont protégés par la loi tandis que les cultivateurs sont dans l’incapacité de les tuer pour préserver leurs cultures au risque de sanctions pénales sévères. Chacun essaie alors de limiter les dégâts.

Nous sommes à Adjila, un petit village situé à 11 km du centre ville de Ngoyla réputée autrefois pour la présence abondante de viande de brousse. Ici, ce sont les pleurs et les cris. Les plantations de cacao, de plantains, les champs d’arachide ou encore de manioc sont envahies et les cultures détruites chaque fois par les animaux qui viennent du parc national de Nki et même d’ailleurs (a-t-on appris sur place). Ils font des dégâts importants dans les champs des riverains au parc. Medjo Donatien, chef du village Adjila, est dépité comme ses sujets. “Les hérissons et les taupes s’attaquent respectivement aux patates, aux arachides, au manioc. Même les jeunes pousses ne sont pas épargnées”, déclare l’octogénaire. Ngue Christophe Arthur, habitant de Ngoyla ayant une bananeraie à Adjila, est désemparé. Les éléphants et les grands singes s’adonnent à cœur joie dans sa plantation : ils s’attaquent aux pieds de bananier, au cacaoyer, s’offusque le natif de Ngoyla. “Nous n’avons plus que nos yeux pour pleurer”, s’écrie la cultivatrice Abah Madeleine, sa voisine.
A Messok, la situation est identique. “Les femmes ont même déjà peur de remettre les pieds dans leurs champs”, explique le Conseiller régional Beng Bimeng Joël Maxime. Ici, les gorilles, les chimpanzés et les éléphants sont les principaux animaux sauvages qui dévastent les champs de manioc, les arbres à fruits et autres bananiers, affirme l’élu local.

Les animaux dans les champs

En fait, la présence des animaux du parc national de Nki dans les plantations villageoises a plusieurs explications. Selon l’écogarde qui a accepté de parler sous anonymat, les champs des habitants de Ngoyla comme de Messok sont à proximité des limites du parc qui a une superficie 309.362 ha. Aussi, il est plus facile pour les bêtes d’avoir accès aux différents champs. Bien plus, on continue de rencontrer des faits de braconnage au sein du parc, notamment par les pygmées Baka qui y trouvent leur compte. Ce qui contraint les animaux du parc à parfois quitter leur habitat pour aller ailleurs, et partant dans les plantations des agriculteurs, rappelle l’écogarde.

D’un autre côté, le conseiller municipal Nkouom Metchio Cyrus de Ngoyla note avec force que la conservation a “effectivement réussi”. Ce qui a eu pour effet d’accroître le nombre des animaux sauvages. Le braconnage et le fait de tuer les animaux pour protéger les champs sont proscrits, souligne l’élite de Ngoyla. La conséquence directe est donc que, les animaux sauvages devenus plus nombreux qu’avant, sont parfois obligés de quitter le parc lorsque la nourriture se fait rare surtout lorsque les arbres fruitiers ne produisent plus en forêt et que la compétition pour la survie est forte. C’est alors qu’ils envahissent les plantations des habitants afin de trouver leur pitance, argue notre interlocuteur. Il ressort des propos du conseiller que “les buffles s’attaquent aux cabosses de cacao, que les singes et les grands singes déterrent le manioc, déchirent et détruisent tout ce qui est tubercule, tige ou racine, banane”. Il rappelle également que les pachydermes, les hérissons, les porcs épics voire les serpents investissent les cultures des villageoises [on retrouve de nombreux serpents dans les champs]. Ils détruisent dans le même temps les cultures vivrières et maraîchères.
Sur place, on apprend également que certains animaux sauvages viennent des villes voisines comme Mintom où de très importantes activités anthropiques sont menées. Ce qui les amène à quitter les forêts de ces villes pour aller en d’autres lieux parmi lesquelles Messok et Ngoyla, deux villes voisines.

La faim à l’horizon

Face à cette dévastation des plantations des habitants de Ngoyla et Messok, les populations sont menacées de famine, explique le Conseiller municipal, Nkouom Metchio Cyrus. La disette, les difficultés à s’alimenter, l’incapacité à aller au champ en toute sérénité sont quelques contraintes que rencontrent déjà les habitants des deux cités camerounaises. A cela s’ajoutent les difficultés à faire du commerce. Les cultivateurs peinent à vendre les fruits des champs car les animaux dévastent les cultures, soutient-il. Certains parents éprouvent même déjà des difficultés à envoyer les enfants à l’école ou assumer plusieurs charges quotidiennes, fait-il savoir.
Ngue Christophe Arthur note que, pour réussir à avoir un champ qui pourrait échapper “éventuellement” à la voracité des bêtes sauvages, il faut désormais travailler de petites surfaces. Encore que cela ne change pas grand chose, relativise-t-il. La menace demeure, selon le fils de Ngoyla.

Stratégies pour chasser les bêtes

Sans perdre espoir et pour éloigner les bêtes des plantations malgré les pesanteurs de la loi et leurs moyens limités, les populations ont développé des stratégies qui donnent des résultats mitigés. Nkouom Metchio Cyrus explique que la première méthode consiste “à frapper fort sur des arbres situés autour des champs pour éloigner les grands singes et les pachydermes surtout lorsque les habitants, regroupés en communauté, travaillent dans une même plantation. L’idée ici est d’intensifier les bruits au même endroit afin de dissuader les bêtes de ne pas approcher”, soutient celui qui est en outre enseignant. La seconde consiste à mettre du feu de manière prudente autour des champs pour chasser les porcs épics, les hérissons et autres petits animaux qui se faufilent ou rampent pour accéder aux différents champs.
A Adjila, les villageois utilisent du sel et un produit, dont ils taisent le nom, pour empoisonner certaines bêtes qui pénètrent dans les champs.
D’un autre coté, l’écogarde sous cap nous apprend que le conservateur leur donne également des instructions pour éloigner les animaux des plantations des habitants. Ceux-ci vont généralement dans les zones comme Messok, Malea, Lomié. Ils “tirent en l’air”, afin de repousser les bêtes sauvages vers leur habitat naturel.
Malgré ces efforts, les bêtes sauvages ne semblent pas se décourager puisque “les gorilles se rapprochent parfois du village, celui-ci étant proche de la réserve”, affirme Abah Madeleine de Ngoyla. Justement à Adjila, les habitants se sentent en outre en insécurité parce qu’il arrive parfois que les bêtes se retrouvent aux aborts du village, indiquent-ils. Même les champs près des habitations sont envahis par les bêtes sauvages, expliquent-ils.

Réparation ?

Le conflit entre les bêtes sauvages venant du parc national de Nki et même d’ailleurs et les agriculteurs est connu de tous. Le second adjoint au sous-préfet de Ngoyla reconnaît en effet que “le phénomène est réel et a un impact sur la vie des populations”. Ces propos sont confirmés par le commissaire de la ville qui reçoit chaque fois des informations à ce sujet. Le secrétaire général de la Commune de Ngoyla, Joseph Chia Kwamong confirme que les agriculteurs éprouvent d’importantes difficultés à cause de ce conflit homme-faune. Malheureusement, la mairie ne dispose pas de solutions adéquates pouvant soulager les agriculteurs.
Toutefois, des propositions de réparation pour aider les cultivateurs de Messok et Ngoyla sont évoquées afin de mitiger les dégâts causés par les animaux et qui paralysent leurs activités. A Messok par exemple, le Conseiller régional Beng Bimeng Joël Maxime, en attendant des solutions concrètes de l’Etat, envisage l’idée d’une compensation au bénéfice des populations victimes de la furie des bêtes sauvages. Il ne donne par la nature de cette compensation. A Ngoyla, sa Majesté Medjo Donatien s’en remet simplement à l’Etat dans l’espoir d’avoir des solutions au problème qui les tracasse. C’est également la position de plusieurs agriculteurs de Messok et Ngoyla qui ne savent plus à quel Saint se voué.
Qu’à cela ne tienne, les populations se réunissent avec les responsables des ONGs (WWF qui veille à la sécurité des animaux), de la Commune et des autorités locales pour trouver des réponses communes et durables à ce conflit homme-faune afin de se conformer d’abord à la loi car, comme le souligne le pasteur et agriculteur Simon Andjongo, “on n’a pas les mains libres ; tu abats un gorille, un chimpanzé, même le serpent ou le varan, tu fais la prison” ; ensuite pour voir comment mieux sécuriser les champs car les villageois “n’ont pas complètement abandonné les plantations”, rappelle l’écogarde qui a accepté sous anonymat de parler.

Parc national de Nki

Il faut noter que le parc national de Nki a une superficie de 309.362 ha. Ce secteur regroupe les villes que sont Ngoyla, Messok, Maléa, Mouloundou, Etat-frontière (Cameroun-Congo). Il a été créé le 6 octobre 2005 en même temps que celui de Boumba Bek.
L’UNESCO précise que “Près de 14 types de formations végétales y ont été trouvées avec près de 831 espèces de plantes de diamètre à hauteur de poitrine supérieure à 10 cm. En termes de biodiversité, les recherches sont récentes, cependant, les résultats des inventaires de la faune mammalienne confirment la présence de 34 espèces de grands mammifères communs aux sites. Les chercheurs estiment à environ 180 mammifères dont la présence reste à confirmer”. https://whc.unesco.org/fr/listesindicatives/6308/

Hervé Ndombong, de retour de Ngoyla et Messok. Un reportage qui a bénéficié du soutien du Rainforest journalism Fund et Pulitzer Center

Cameroun :: Messok-Ngoyla :: Des champs dévastés par les bêtes sauvages ; les populations menacées de famine développent des solutions locales limitées

En cause, les animaux du parc national de Nki, qui abandonnent leur espace naturel et pénètrent dans les plantations des riverains puis détruisent les cultures des agriculteurs. Ce sont des pachydermes, des singes et autres petits animaux qui dictent désormais la loi dans les champs des habitants des deux villes du département du Haut-Nyong dans la région de l’Est. Ils sont protégés par la loi tandis que les cultivateurs sont dans l’incapacité de les tuer pour préserver leurs cultures au risque de sanctions pénales sévères. Chacun essaie alors de limiter les dégâts.

Nous sommes à Adjila, un petit village situé à 11 km du centre ville de Ngoyla réputée autrefois pour la présence abondante de viande de brousse. Ici, ce sont les pleurs et les cris. Les plantations de cacao, de plantains, les champs d’arachide ou encore de manioc sont envahies et les cultures détruites chaque fois par les animaux qui viennent du parc national de Nki et même d’ailleurs (a-t-on appris sur place). Ils font des dégâts importants dans les champs des riverains au parc. Medjo Donatien, chef du village Adjila, est dépité comme ses sujets. “Les hérissons et les taupes s’attaquent respectivement aux patates, aux arachides, au manioc. Même les jeunes pousses ne sont pas épargnées”, déclare l’octogénaire. Ngue Christophe Arthur, habitant de Ngoyla ayant une bananeraie à Adjila, est désemparé. Les éléphants et les grands singes s’adonnent à cœur joie dans sa plantation : ils s’attaquent aux pieds de bananier, au cacaoyer, s’offusque le natif de Ngoyla. “Nous n’avons plus que nos yeux pour pleurer”, s’écrie la cultivatrice Abah Madeleine, sa voisine.
A Messok, la situation est identique. “Les femmes ont même déjà peur de remettre les pieds dans leurs champs”, explique le Conseiller régional Beng Bimeng Joël Maxime. Ici, les gorilles, les chimpanzés et les éléphants sont les principaux animaux sauvages qui dévastent les champs de manioc, les arbres à fruits et autres bananiers, affirme l’élu local.

Les animaux dans les champs

En fait, la présence des animaux du parc national de Nki dans les plantations villageoises a plusieurs explications. Selon l’écogarde qui a accepté de parler sous anonymat, les champs des habitants de Ngoyla comme de Messok sont à proximité des limites du parc qui a une superficie 309.362 ha. Aussi, il est plus facile pour les bêtes d’avoir accès aux différents champs. Bien plus, on continue de rencontrer des faits de braconnage au sein du parc, notamment par les pygmées Baka qui y trouvent leur compte. Ce qui contraint les animaux du parc à parfois quitter leur habitat pour aller ailleurs, et partant dans les plantations des agriculteurs, rappelle l’écogarde.

D’un autre côté, le conseiller municipal Nkouom Metchio Cyrus de Ngoyla note avec force que la conservation a “effectivement réussi”. Ce qui a eu pour effet d’accroître le nombre des animaux sauvages. Le braconnage et le fait de tuer les animaux pour protéger les champs sont proscrits, souligne l’élite de Ngoyla. La conséquence directe est donc que, les animaux sauvages devenus plus nombreux qu’avant, sont parfois obligés de quitter le parc lorsque la nourriture se fait rare surtout lorsque les arbres fruitiers ne produisent plus en forêt et que la compétition pour la survie est forte. C’est alors qu’ils envahissent les plantations des habitants afin de trouver leur pitance, argue notre interlocuteur. Il ressort des propos du conseiller que “les buffles s’attaquent aux cabosses de cacao, que les singes et les grands singes déterrent le manioc, déchirent et détruisent tout ce qui est tubercule, tige ou racine, banane”. Il rappelle également que les pachydermes, les hérissons, les porcs épics voire les serpents investissent les cultures des villageoises [on retrouve de nombreux serpents dans les champs]. Ils détruisent dans le même temps les cultures vivrières et maraîchères.
Sur place, on apprend également que certains animaux sauvages viennent des villes voisines comme Mintom où de très importantes activités anthropiques sont menées. Ce qui les amène à quitter les forêts de ces villes pour aller en d’autres lieux parmi lesquelles Messok et Ngoyla, deux villes voisines.

La faim à l’horizon

Face à cette dévastation des plantations des habitants de Ngoyla et Messok, les populations sont menacées de famine, explique le Conseiller municipal, Nkouom Metchio Cyrus. La disette, les difficultés à s’alimenter, l’incapacité à aller au champ en toute sérénité sont quelques contraintes que rencontrent déjà les habitants des deux cités camerounaises. A cela s’ajoutent les difficultés à faire du commerce. Les cultivateurs peinent à vendre les fruits des champs car les animaux dévastent les cultures, soutient-il. Certains parents éprouvent même déjà des difficultés à envoyer les enfants à l’école ou assumer plusieurs charges quotidiennes, fait-il savoir.
Ngue Christophe Arthur note que, pour réussir à avoir un champ qui pourrait échapper “éventuellement” à la voracité des bêtes sauvages, il faut désormais travailler de petites surfaces. Encore que cela ne change pas grand chose, relativise-t-il. La menace demeure, selon le fils de Ngoyla.

Stratégies pour chasser les bêtes

Sans perdre espoir et pour éloigner les bêtes des plantations malgré les pesanteurs de la loi et leurs moyens limités, les populations ont développé des stratégies qui donnent des résultats mitigés. Nkouom Metchio Cyrus explique que la première méthode consiste “à frapper fort sur des arbres situés autour des champs pour éloigner les grands singes et les pachydermes surtout lorsque les habitants, regroupés en communauté, travaillent dans une même plantation. L’idée ici est d’intensifier les bruits au même endroit afin de dissuader les bêtes de ne pas approcher”, soutient celui qui est en outre enseignant. La seconde consiste à mettre du feu de manière prudente autour des champs pour chasser les porcs épics, les hérissons et autres petits animaux qui se faufilent ou rampent pour accéder aux différents champs.
A Adjila, les villageois utilisent du sel et un produit, dont ils taisent le nom, pour empoisonner certaines bêtes qui pénètrent dans les champs.
D’un autre coté, l’écogarde sous cap nous apprend que le conservateur leur donne également des instructions pour éloigner les animaux des plantations des habitants. Ceux-ci vont généralement dans les zones comme Messok, Malea, Lomié. Ils “tirent en l’air”, afin de repousser les bêtes sauvages vers leur habitat naturel.
Malgré ces efforts, les bêtes sauvages ne semblent pas se décourager puisque “les gorilles se rapprochent parfois du village, celui-ci étant proche de la réserve”, affirme Abah Madeleine de Ngoyla. Justement à Adjila, les habitants se sentent en outre en insécurité parce qu’il arrive parfois que les bêtes se retrouvent aux aborts du village, indiquent-ils. Même les champs près des habitations sont envahis par les bêtes sauvages, expliquent-ils.

Réparation ?

Le conflit entre les bêtes sauvages venant du parc national de Nki et même d’ailleurs et les agriculteurs est connu de tous. Le second adjoint au sous-préfet de Ngoyla reconnaît en effet que “le phénomène est réel et a un impact sur la vie des populations”. Ces propos sont confirmés par le commissaire de la ville qui reçoit chaque fois des informations à ce sujet. Le secrétaire général de la Commune de Ngoyla, Joseph Chia Kwamong confirme que les agriculteurs éprouvent d’importantes difficultés à cause de ce conflit homme-faune. Malheureusement, la mairie ne dispose pas de solutions adéquates pouvant soulager les agriculteurs.
Toutefois, des propositions de réparation pour aider les cultivateurs de Messok et Ngoyla sont évoquées afin de mitiger les dégâts causés par les animaux et qui paralysent leurs activités. A Messok par exemple, le Conseiller régional Beng Bimeng Joël Maxime, en attendant des solutions concrètes de l’Etat, envisage l’idée d’une compensation au bénéfice des populations victimes de la furie des bêtes sauvages. Il ne donne par la nature de cette compensation. A Ngoyla, sa Majesté Medjo Donatien s’en remet simplement à l’Etat dans l’espoir d’avoir des solutions au problème qui les tracasse. C’est également la position de plusieurs agriculteurs de Messok et Ngoyla qui ne savent plus à quel Saint se voué.
Qu’à cela ne tienne, les populations se réunissent avec les responsables des ONGs (WWF qui veille à la sécurité des animaux), de la Commune et des autorités locales pour trouver des réponses communes et durables à ce conflit homme-faune afin de se conformer d’abord à la loi car, comme le souligne le pasteur et agriculteur Simon Andjongo, “on n’a pas les mains libres ; tu abats un gorille, un chimpanzé, même le serpent ou le varan, tu fais la prison” ; ensuite pour voir comment mieux sécuriser les champs car les villageois “n’ont pas complètement abandonné les plantations”, rappelle l’écogarde qui a accepté sous anonymat de parler.

Parc national de Nki

Il faut noter que le parc national de Nki a une superficie de 309.362 ha. Ce secteur regroupe les villes que sont Ngoyla, Messok, Maléa, Mouloundou, Etat-frontière (Cameroun-Congo). Il a été créé le 6 octobre 2005 en même temps que celui de Boumba Bek.
L’UNESCO précise que “Près de 14 types de formations végétales y ont été trouvées avec près de 831 espèces de plantes de diamètre à hauteur de poitrine supérieure à 10 cm. En termes de biodiversité, les recherches sont récentes, cependant, les résultats des inventaires de la faune mammalienne confirment la présence de 34 espèces de grands mammifères communs aux sites. Les chercheurs estiment à environ 180 mammifères dont la présence reste à confirmer”. https://whc.unesco.org/fr/listesindicatives/6308/

Hervé Ndombong, de retour de Ngoyla et Messok. Un reportage qui a bénéficié du soutien du Rainforest journalism Fund et Pulitzer Center

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