La compagnie pétrolière française TotalEnergies et la Compagnie des bois du Gabon (CBG) s’associent pour développer un modèle novateur de gestion forestière. Ce procédé combine l’exploitation durable, la conservation de la biodiversité et le stockage du dioxyde de carbone à long terme.
Le géant français TotalEnergies devient le premier actionnaire de la Compagnie des bois du Gabon (CBG) après avoir acquis 49% de son capital auprès de Criterio Africa Partners. La CBG est une entité importante du secteur forestier gabonais, « reconnu pour sa gestion responsable et durable de 600 000 hectares de forêts, certifiée selon les meilleurs standards internationaux du Forest Stewardship Council (FSC), ainsi que pour sa contribution à la protection de la biodiversité. », indique le groupe pétrolier français.
Selon TotalEnergies, son entrée au sein du capital de la CBG se traduira par le développement d’un nouveau modèle de gestion forestière associant la production durable de bois, la préservation de la biodiversité et la séquestration du dioxyde de carbone. « Nous sommes par ailleurs particulièrement heureux, au Gabon, d’étendre notre activité à la gestion forestière raisonnée et durable, après plus de 90 ans d’investissements et d’activités économiques dans l’exploitation des ressources d’hydrocarbures du pays. », se réjouit Nicolas Terraz, président Exploration et Production chez TotalEnergies.
Employant plus de 100 000 personnes dans 120 pays avec un chiffre d’affaire de plus de 184,7 milliards de dollars américains en 2021, TotalEnergies collabore avec de nombreux partenaires locaux à travers le monde afin de développer et de conserver des puits naturels de carbone, tout en contribuant à la préservation de leur biodiversité.
Dans le cadre de son ambition climat, la compagnie pétrolière projette d’investir 100 millions de dollars par an afin de se constituer un portefeuille de projets capable de générer au moins 5 millions de tonnes de CO2 de crédits carbone par an d’ici à 2030. Ces crédits carbones seront utilisés après 2030 pour la compensation des émissions de la compagnie.
Boris Ngounou