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Month: septembre 2024

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Face à la crise climatique et au manque de ressources des journalistes africains, l’organisation  Africa 21 propose un mécanisme de financement pour renforcer la couverture des enjeux environnementaux et de la transition durable. Le fonds sera officiellement présenté lors d’un événement prévu le 11 octobre 2024 à Genève, avec la participation de personnalités influentes du secteur environnemental et médiatique.

Alors que l’Afrique subit de plein fouet les impacts du dérèglement climatique, 74% des journalistes africains estiment ne pas avoir les moyens nécessaires pour couvrir les défis environnementaux. C’est le constat tiré d’une étude menée par l’Association Africa 21. Pour pallier ce manque de ressources, l’ONG propose un mécanisme de financement dédié aux journalistes du continent, visant à faciliter la couverture des questions climatiques et de développement durable.

Selon Boris Ngounou, journaliste à Radio Tiemeni Siantou et Environnementales au Cameroun, « le manque de moyens contraint de nombreux journalistes à abandonner des sujets importants sur l’environnement ». Dans ce contexte, l’étude menée du 10 au 13 mai 2024 par Africa 21 révèle que 44% des journalistes interrogés manquent de maîtrise technique sur des enjeux complexes, comme la gestion des produits chimiques ou les liens entre finance et environnement.

Pour répondre à cette problématique, Africa 21 propose la création d’un fonds, géré par un comité de pilotage composé de divers partenaires internationaux. Ce mécanisme, basé sur des partenariats pluriannuels, vise à former et soutenir les journalistes à travers des ateliers, webinaires, et événements internationaux, tout en leur permettant de participer aux grandes conférences climatiques.

L’association souhaite mobiliser la communauté internationale et les acteurs de la Genève internationale pour contribuer à ce mécanisme et garantir une couverture médiatique plus complète et éclairée des enjeux climatiques en Afrique.

Le fonds sera officiellement présenté lors d’un événement prévu le 11 octobre 2024 à Genève, avec la participation de personnalités influentes du secteur environnemental et médiatique.

Boris Ngounou

Africa 21, vers un fonds pour soutenir les journalistes africains sur les questions climatiques

Face à la crise climatique et au manque de ressources des journalistes africains, l’organisation Africa 21 propose un mécanisme de financement pour renforcer la couverture des enjeux environnementaux et de la transition durable. Le fonds sera officiellement présenté lors d’un événement prévu le 11 octobre 2024 à Genève, avec la participation de personnalités influentes du secteur environnemental et médiatique.

Le 20 septembre 2024, une opération conjointe menée par la Direction Provinciale des Eaux et Forêts de l’Ogooué-Maritime, l’antenne provinciale de la Direction Générale de Recherche (DGR), et soutenue par l’ONG Conservation Justice, a conduit à l’arrestation de deux individus gabonais en flagrant délit de tentative de vente d’un bébé chimpanzé. Cette arrestation s’inscrit dans le cadre de la lutte contre le trafic d’espèces protégées au Gabon.

Les suspects, N.G et M.R, ont été arrêtés alors qu’ils s’apprêtaient à conclure la transaction dans la capitale provinciale, Port-Gentil. Le chimpanzé, transporté dans un carton, était sur le point d’être vendu, une infraction sévèrement punie par la loi gabonaise. Selon les aveux de N.G, ce dernier ignorait que la vente, la détention et le transport d’espèces protégées, telles que les chimpanzés, étaient illégaux au Gabon. Il a déclaré avoir acheté le bébé primate à un certain M.I.V, tandis que M.R l’accompagnait pour la transaction.

Sanctions légales et risques sanitaires

Les trafiquants encourent une peine d’emprisonnement allant jusqu’à six mois, ainsi qu’une amende comprise entre 100 000 et 10 millions de francs CFA. Cette sanction reflète la gravité du crime, puisque les chimpanzés sont classés parmi les espèces intégralement protégées.

Au-delà des risques légaux, la détention de primates présente de graves dangers sanitaires. En raison de leur proximité génétique avec l’homme, les chimpanzés peuvent être porteurs de zoonoses, des maladies transmissibles entre animaux et humains. Parmi celles-ci figurent Ebola, la variole du singe, et la tuberculose. Ces pathologies peuvent être mortelles et se propager rapidement. De plus, les morsures de primates, notamment lorsqu’ils atteignent l’âge adulte, sont fréquentes et peuvent causer des blessures graves.

Le trafic de faune sauvage, et particulièrement d’espèces protégées comme les grands singes, représente non seulement une violation des lois gabonaises, mais aussi un risque majeur pour la santé publique et l’équilibre des écosystèmes locaux.

Boris Ngounou

Deux gabonais interpellés pour tentative de vente d’un bébé chimpanzé à Port-Gentil

Le 20 septembre 2024, une opération conjointe menée par la Direction Provinciale des Eaux et Forêts de l’Ogooué-Maritime, l’antenne provinciale de la Direction Générale de Recherche (DGR), et soutenue par l’ONG Conservation Justice, a conduit à l’arrestation de deux individus gabonais en flagrant délit de tentative de vente d’un bébé chimpanzé. Cette arrestation s’inscrit dans le cadre de la lutte contre le trafic d’espèces protégées au Gabon.

Alors que la saison des pluies bat son plein au Cameroun, les précipitations excessives augmentent considérablement les risques de catastrophes naturelles, telles que les glissements de terrain et les inondations. Ces phénomènes touchent de plein fouet les zones à forte densité urbaine, notamment dans les régions du Centre, du Littoral et de l’Extrême-Nord. Face à ces menaces, des mesures préventives s’imposent pour limiter les pertes humaines et matérielles.
Une chronique environnementale de Boris Ngounou

CAMEROUN : pendant que l’on assiste les sinistrés à l’extrême-nord, la prévention s’imposent

CAMEROUN : pendant que l’on assiste les sinistrés à l’extrême-nord, des mesures de prévention s’imposent
Alors que la saison des pluies bat son plein au Cameroun, les précipitations excessives augmentent considérablement les risques de catastrophes naturelles, telles que les glissements de terrain et les inondations. Ces phénomènes touchent de plein fouet les zones à forte densité urbaine, notamment dans les régions du Centre, du Littoral et de l’Extrême-Nord. Face à ces menaces, des mesures préventives s’imposent pour limiter les pertes humaines et matérielles.
Boris Ngounou

Chers auditeurs, cette semaine, nous portons notre regard sur la situation dramatique qui ravage actuellement les départements du Mayo-Danay et du Logone et Chari, dans la région de l’Extrême-Nord du Cameroun, frappés par des inondations dévastatrices depuis juillet. Ces pluies torrentielles, excédant les niveaux habituels avec une pluviométrie supérieure de 125%, ont causé des dégâts humains et matériels colossaux. Le bilan provisoire fait état d’au moins 15 morts, 200 000 sinistrés, et 44 700 maisons détruites​. Une chronique de Boris Ngounou

Chronique Environnementale : Les Inondations dans l’Extrême-Nord du Cameroun

Chers auditeurs, cette semaine, nous portons notre regard sur la situation dramatique qui ravage actuellement les départements du Mayo-Danay et du Logone et Chari, dans la région de l’Extrême-Nord du Cameroun, frappés par des inondations dévastatrices depuis juillet. Ces pluies torrentielles, excédant les niveaux habituels avec une pluviométrie supérieure de 125%, ont causé des dégâts humains et matériels colossaux. Le bilan provisoire fait état d’au moins 15 morts, 200 000 sinistrés, et 44 700 maisons détruites​

À l’approche de la COP29 en Azerbaïdjan, Greenpeace Afrique appelle les négociateurs climatiques africains à parler d’une seule voix pour exiger une augmentation substantielle des flux de financement climatique en direction de l’Afrique. Lors d’une conférence de presse à Yaoundé, l’ONG a plaidé pour une taxe sur les combustibles fossiles et un financement public net pour soutenir les efforts d’adaptation et d’atténuation des effets du changement climatique sur le continent.

Greenpeace Afrique réitère un appel pressant à l’unité des négociateurs climatiques africains à l’approche de la COP29, qui se tiendra en Azerbaïdjan. L’enjeu principal : renforcer et augmenter les financements climatiques destinés à l’Afrique, un continent particulièrement vulnérable aux effets dévastateurs du changement climatique. Selon Greenpeace, il est essentiel que les négociateurs exigent un nouveau cadre de financement basé sur un Objectif Collectif Quantifié (OCQ), garantissant une réponse financière adéquate pour soutenir les efforts d’adaptation et d’atténuation des pays africains.

L’ONG propose notamment la création d’une taxe sur les dommages climatiques, appliquée à l’extraction des combustibles fossiles, qui pourrait générer jusqu’à 900 milliards de dollars d’ici 2030 pour financer l’action climatique. Cet appel est soutenu par l’argument du principe du pollueur-payeur, selon lequel les industries les plus responsables des émissions de gaz à effet de serre doivent assumer les coûts des dommages climatiques qu’elles causent. Selon Greenpeace, la majorité de ces fonds devraient être alloués aux pays en développement, qui en ont le plus besoin pour faire face à la crise climatique.

Les données récentes sont en effet alarmantes : Le Cameroun est confronté à une série de catastrophes climatiques, dont des inondations dans l’extrême nord du pays, avec un bilan provisoire de plus de 8000 maisons détruites, affectant près de 200 000 personnes. Ces événements ont également perturbé la rentrée scolaire, laissant de nombreuses écoles fermées dans les régions touchées. La situation s’aggrave d’année en année, illustrant l’urgence d’un soutien financier adapté pour les populations africaines. Greenpeace souligne que les négociateurs africains doivent insister pour que l’essentiel de ce financement soit consacré à l’adaptation (30 %) et à l’atténuation (70 %) des effets du changement climatique. L’ONG plaide également pour que les transitions énergétiques sur le continent soient justes et inclusives. Le financement de la lutte contre le changement climatique doit également soutenir le recyclage et la reconversion des travailleurs des secteurs du charbon, du pétrole et du gaz, afin de protéger les moyens de subsistance tout en avançant vers une économie verte durable.

L’Afrique, qui représente une fraction minime des émissions mondiales de gaz à effet de serre, souffre pourtant de manière disproportionnée des impacts climatiques. Pour Greenpeace Afrique, il est temps que les grandes nations et les industries des combustibles fossiles paient leur juste part, et que l’Afrique bénéficie des ressources financières nécessaires pour se développer de manière durable et résiliente face à cette crise mondiale.

Boris Ngounou

En route vers la COP29, Greenpeace Afrique propose une stratégie pour mobiliser 900 Mds $ de fonds climat pour les pays en développement

À l’approche de la COP29 en Azerbaïdjan, Greenpeace Afrique appelle les négociateurs climatiques africains à parler d’une seule voix pour exiger une augmentation substantielle des flux de financement climatique en direction de l’Afrique. Lors d’une conférence de presse à Yaoundé, l’ONG a plaidé pour une taxe sur les combustibles fossiles et un financement public net pour soutenir les efforts d’adaptation et d’atténuation des effets du changement climatique sur le continent.