C’est la beauté, vue autrement. La beauté de la jeune fille camerounaise, évaluée sous un prisme écologique. Il faut dire que c’est carrément une innovation au Cameroun, un concours de beauté basé sur des critères d’hygiène et d’assainissement. Il s’agit du concours Miss Venta. La compétition rendue à sa deuxième édition cette année, vise à promouvoir l’hygiène et l’assainissement auprès des populations à travers la beauté de la jeune fille. Les candidates à ce concours sont appelées à faire rayonner leurs capacités entrepreneuriales et leur attachement aux questions de santé et d’environnement.
Pour en parler, nous recevons Ekath Loïs. La jeune étudiante en médecine basée à Yaoundé, est candidate au Concours Miss Venta, dont la finale a lieu le 25 août 2024 à Douala.
Environnementales, c’est le principal magazine de contribution à la protection de l’environnement en Afrique au sud du Sahara.
C’est la beauté, vue autrement. La beauté de la jeune fille camerounaise, évaluée sous un prisme écologique. Il faut dire que c’est carrément une innovation au Cameroun, un concours de beauté basé sur des critères d’hygiène et d’assainissement. Il s’agit du concours Miss Venta. La compétition rendue à sa deuxième édition cette année, vise à promouvoir l’hygiène et l’assainissement auprès des populations à travers la beauté de la jeune fille. Les candidates à ce concours sont appelées à faire rayonner leurs capacités entrepreneuriales et leur attachement aux questions de santé et d’environnement.
Freya, une jeune lionne âgée de six mois, a été sauvée du trafic d’animaux sauvages au Liban. En sortant de sa cage de transport dans la matinée du 2 juillet 2024, elle a curieusement reniflé l’air avant de faire ses premiers pas prudents dans le sanctuaire à lion de Drakenstein en Afrique du Sud. Le choix porté sur le pays d’Afrique australe comme terre d’accueil des lions sauvés du trafic d’espèce sauvage, est toutefois contesté par des défenseurs de la nature.
C’est dans un parc établi sur 50 hectares près de la magnifique région vinicole du Cap en Afrique du Sud, que vivra désormais la jeune Freya. La lionne de 6 mois venue du Liban ne pourra malheureusement jamais vivre comme une lionne sauvage. Elle passera sa vie dans le refuge de Drakenstein, qui accueille d’autres lions sauvés de zoos et de cirques en provenance de France, du Chili, de Roumanie et d’ailleurs. Certains de ces lions ont été victimes de maltraitance, comme le montre les pancartes du sanctuaire : Arès, par exemple, était aveugle et négligé, tandis que Brutus avait la mâchoire brisée suite à des violences.
Les sauveteurs de Freya espèrent qu’elle nouera des liens avec Pi, un jeune lion mâle qu’ils pensent être son frère. Pi a été sauvé du Liban en avril dernier après avoir été utilisé illégalement pour promouvoir un compte TikTok. Son propriétaire, qui utilisait souvent du ruban adhésif pour lui fermer la bouche lors de vidéos et de selfies, le gardait dans une cage étroite. Jason Mier, directeur d’Animals Lebanon, a souligné que Pi était détenu comme symbole de statut, reflétant la puissance et la richesse de son propriétaire.
L’Afrique du Sud, dénoncée pour maltraitance des animaux sauvages
Freya s’installe donc à Drakenstein, mais les groupes de défense des animaux mettent en lumière la position contradictoire de l’Afrique du Sud envers les lions. Bien que le pays soit réputé pour ses efforts de conservation et ses sanctuaires éthiques comme Drakenstein, il possède également un commerce florissant de lions en captivité. Ces lions sont élevés pour être caressés, chassés lors de « chasses en boîte » ou pour le commerce de leurs os.
L’Afrique du Sud bénéficie d’une autorisation spéciale de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (CITES) pour exporter des os et des squelettes de lions vers l’Asie du Sud-Est, où ils sont utilisés dans la médecine traditionnelle. La chasse en enclos, où les lions sont abattus sans possibilité de fuite, est également légale. Les défenseurs des animaux demandent l’interdiction de l’élevage de lions en captivité. Le gouvernement sud-africain a récemment annoncé son intention de mettre fin à cette activité, ce qui devrait prendre deux à trois ans, sauf en cas de contestation judiciaire.
En Afrique du Sud, on compte plus de 300 centres de détention de lions, abritant plus de 7 000 lions en captivité, soit le double du nombre de lions vivant à l’état sauvage dans le pays. Les militants soulignent l’importance d’informer les visiteurs que la majorité des lions sud-africains vivent en cages, faisant de l’Afrique du Sud la plus grande industrie de captivité de lions au monde.
Freya, une jeune lionne âgée de six mois, a été sauvée du trafic d’animaux sauvages au Liban. En sortant de sa cage de transport dans la matinée du 2 juillet 2024, elle a curieusement reniflé l’air avant de faire ses premiers pas prudents dans le sanctuaire à lion de Drakenstein en Afrique du Sud. Le choix porté sur le pays d’Afrique australe comme terre d’accueil des lions sauvés du trafic d’espèce sauvage, est toutefois contesté par des défenseurs de la nature.
Dans le sillage de l’édition 2024 de la Journée mondiale de l’environnement, la Fondation Eboko a allié le devoir de mémoire et la préservation écologique. L’organisation qui œuvre à la protection des écosystèmes forestiers du bassin du Congo a inaugurer un verger en mémoire des esclaves déportés de la République du Congo, à partir de la baie de Loango, située à l’extrême sud du pays.
La ville de Pointe-Noire, à l’extrême-sud de la République du Congo, a abrité le le samedi 8 juin 2024, une marche rassemblant une centaine de volontaires. Une seconde marche a eu lieu le lendemain à Brazzaville, la capitale du pays d’Afrique centrale. Ces événements consistaient non seulement à renforcer la conscience environnementale locale mais aussi à promouvoir des actions concrètes, comme la plantation des arbres. Et c’est à ce moment qu’intervient le projet de mise en place d’un verger mémoriel des esclaves déportés de la baie de Loango, un sanctuaire de mémoire et de vie.
« La baie de Loango, ancien port d’embarquement des esclaves, est un lieu chargé d’histoire. Par ce verger, chaque arbre planté devient un hommage vivant à ceux qui ont été arrachés à leur terre et expédiés vers les Amériques. La plantation d’arbres symbolise la résilience et l’engagement pour un avenir durable », explique Vanessa Mvila, la présidente de la Fondation Eboko, initiatrice du projet.
Un verger pour l’avenir
En conjuguant préservation environnementale et devoir de mémoire, la Fondation Eboko et ses partenaires, dont le projet Matatchebo, Brasco, Welltec, et bien d’autres, ont réussi à créer un espace unique où chaque arbre raconte une histoire. Ce verger est présenté comme un sanctuaire où la mémoire des déportés est honorée à travers la nature, chaque feuille et chaque branche symbolisant un engagement indéfectible envers le passé et l’avenir des communautés locales.
La Fondation Eboko entend continuer à lutter contre les contre-cultures en préservant et en transmettant les récits du passé. Avec l’inauguration officielle de l’École des Sages à Loango en septembre 2024, un nouveau chapitre s’ouvre pour la préservation du patrimoine et de l’environnement dans la région.
Ce projet a également permis de sensibiliser la communauté aux érosions côtières menaçant la baie, en partenariat avec Dominique Batota Kissala et le projet Matatchebo. La baie de Loango, aujourd’hui en danger, est un témoin silencieux de l’un des plus grands génocides de l’histoire humaine. L’alerte lancée lors de la marche met en lumière l’urgence de protéger ce site inscrit à la liste du patrimoine mondial de l’humanité.
Sélectionné par l’Unesco, le projet « ZU dia ba NKA – L’École des Sages » se déroulera à Pointe-Noire, sur le site de l’ancien port d’embarquement des esclaves de Loango. Signifiant « la Voix des Ancêtres » en langue locale, ce projet mettra en place des campagnes de sensibilisation pour informer le grand public sur l’histoire de ce site et son importance culturelle.
Les activités incluent des visites du musée de Loango, des discussions avec des experts locaux, et des sessions d’apprentissage de chants traditionnels d’esclaves. Ces initiatives visent à renforcer la compréhension émotionnelle des jeunes et à les inciter à s’engager profondément dans la préservation du site.
La réussite de ces initiatives repose sur le soutien de nombreux partenaires, dont le projet Matatchebo, qui vise à pérenniser la mémoire des millions d’Africains déportés et à prévenir l’extinction de ces arbres emblématiques. Ce projet s’efforce également à protéger les manguiers historiques de la baie de Loango contre les charançons.
Dans le sillage de l’édition 2024 de la Journée mondiale de l’environnement, la Fondation Eboko a allié le devoir de mémoire et la préservation écologique. L’organisation qui œuvre à la protection des écosystèmes forestiers du bassin du Congo a inaugurer un verger en mémoire des esclaves déportés de la République du Congo, à partir de la baie de Loango, située à l’extrême sud du pays.