RDC : plus de 96 000 arbres replantés pour restaurer la biodiversité du bassin du Congo

Les efforts de reboisement menés dans le cadre du projet ECO RDC Réserve mondiale écologique, exécuté entre mai 2023 et avril 2024, ont permis la production et la mise en terre de 96 000 jeunes plants dans la plaine de la Ruzizi. Ces données sont issues du rapport technique, transmis ce 9 octobre 2025 à la rédaction d’Environnementales, par le consortium ADAK–ALCO–CTB–CODESH–FK–APROBE. Le projet réalisé avec l’appui de Maniema Leadership Asbl, illustrant la volonté croissante de la RDC de redevenir un acteur majeur de la restauration forestière en Afrique centrale.

Les efforts de reboisement menés dans le cadre du projet ECO RDC Réserve mondiale écologique, exécuté entre mai 2023 et avril 2024, ont permis la production et la mise en terre de 96 000 jeunes plants dans la plaine de la Ruzizi. Ces données sont issues du rapport technique, transmis ce 9 octobre 2025 à la rédaction d’Environnementales, par le consortium ADAK–ALCO–CTB–CODESH–FK–APROBE. Le projet réalisé avec l’appui de Maniema Leadership Asbl, illustrant la volonté croissante de la RDC de redevenir un acteur majeur de la restauration forestière en Afrique centrale.

Au cœur de la plaine de la Ruzizi, dans l’Est de la République démocratique du Congo, la reforestation n’est plus une promesse, mais une réalité. Selon le rapport du projet ECO RDC Réserve mondiale écologique, plus de 96 000 jeunes plants — flamboyants, grevellia, moringa, citronniers, orangers ou encore avocatiers — ont été produits et plantés sur 250 hectares entre 2023 et 2024. Ces arbres contribuent à la fixation de l’azote, à la lutte contre l’érosion et à la restauration d’écosystèmes durement touchés par la déforestation.

Soutenu par le Maniema Leadership Asbl, le projet vise un objectif ambitieux : créer un couloir écologique national de 108 000 km² de forêts et 60 000 km² de tourbières protégées. Cette initiative s’inscrit dans une logique de développement durable, combinant lutte contre le réchauffement climatique, emploi des jeunes et autonomisation des femmes, notamment à travers des programmes d’agroforesterie et de permaculture.

Les résultats de cette campagne témoignent d’une dynamique nationale : la RDC renforce ses politiques vertes pour redevenir un « pays-solution » dans la lutte contre le changement climatique. Mais les défis restent nombreux, notamment le manque de financement, le difficultés logistiques et le besoins de formation. Les acteurs du projet appellent donc à un soutien accru de l’État et des partenaires internationaux pour amplifier l’impact des actions locales et atteindre une couverture forestière durable.

Boris Ngounou

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