À Busan, la cinquième session des négociations pour un traité global sur les plastiques s’est achevée le 2 décembre 2024 sans consensus, révélant les divisions profondes entre États membres. Malgré l’absence d’un accord, plus de 100 nations se mobilisent pour un traité ambitieux, visant à réduire une pollution plastique qui impacte lourdement santé et environnement. Un espoir persiste, mais les défis restent immenses.
La ville coréenne de Busan a accueilli, du 27 novembre au 2 décembre 2024, la cinquième session du Comité intergouvernemental de négociation (INC-5) pour un traité global sur les plastiques. Pourtant, aucun traité n’a vu le jour. Les discussions achoppent sur des points clés, notamment la réduction de la production de plastique et le financement de sa mise en œuvre.
Selon Greenpeace Afrique, les communautés riveraines continuent de subir des conséquences disproportionnées de la pollution plastique, entre exposition et ingestion constantes. L’absence de mesures contraignantes laisse place à une inertie qui, selon Graham Forbes de Greenpeace USA, « sacrifie impitoyablement les plus vulnérables ».
Des propositions ambitieuses ignorées
La délégation africaine, soutenue par 126 États, a plaidé pour un mécanisme de financement autonome, jugé essentiel pour les pays en développement. Une demande rejetée dans le texte final, suscitant des appels à plus de transparence et de volonté politique.
Malgré les vents contraires, plus de 100 nations, représentant des milliards de personnes, ont rejeté des accords jugés trop faibles et se sont engagées à poursuivre la lutte pour un traité robuste. Les objectifs incluent l’interdiction des plastiques à usage unique, la réduction des substances chimiques nocives, et des financements équitables pour garantir une transition juste.
Les négociations finales, prévues en 2025, doivent surmonter les résistances portées par l’industrie pétrochimique et les combustibles fossiles. « Un accord robuste est la seule option viable », conclut Forbes.
À Busan, la cinquième session des négociations pour un traité global sur les plastiques s’est achevée le 2 décembre 2024 sans consensus, révélant les divisions profondes entre États membres. Malgré l’absence d’un accord, plus de 100 nations se mobilisent pour un traité ambitieux, visant à réduire une pollution plastique qui impacte lourdement santé et environnement. Un espoir persiste, mais les défis restent immenses.
Près de trois millions de citoyens, issus de 182 pays, dont le Cameroun et d’autres nations africaines, ont signé une pétition historique pour exiger un traité mondial juridiquement contraignant sur les plastiques. Cette pétition, remise en Corée du Sud à la veille du cinquième cycle de négociations (INC-5), appelle les gouvernements à réduire radicalement la production et l’utilisation des plastiques pour protéger la planète. Les attentes sont énormes pour cette rencontre cruciale qui se déroule du 25 novembre au 1er décembre 2024.
Portée par Greenpeace, WWF et Break Free From Plastic, la pétition a recueilli exactement 2 987 435 signatures, témoignant d’un consensus mondial sur la nécessité d’agir contre la pollution plastique. Symboliquement remise par le poète Nikita Gill et les activistes sud-coréens Hannah Kim et Jeah Han, elle a été réceptionnée par Juliet Kabera, directrice de l’Autorité rwandaise de gestion de l’environnement, et Jeff Merkley, sénateur américain. Cette mobilisation interpelle particulièrement l’Afrique, où les communautés vulnérables subissent de plein fouet les effets dévastateurs de la pollution plastique sur leur santé et leurs écosystèmes.
Des appels poignants à l’action
Les voix des jeunes militants ont marqué les esprits à Busan. « Imaginez un océan débarrassé d’îlots de plastique et des communautés respirant un air pur », a plaidé Hannah Kim. Pour Jeah Han, il est impératif que les dirigeants mondiaux traduisent en actes concrets les revendications portées par des millions de citoyens. Ces discours trouvent un écho particulier en Afrique, où des milliers de tonnes de déchets plastiques importés envahissent les territoires, mettant en péril les moyens de subsistance des populations locales.
Une opportunité pour l’Afrique
Gerance Mutwol, de Greenpeace Afrique, a rappelé que le continent est fortement touché par la pollution plastique, qui menace ses écosystèmes marins et terrestres. Selon le WWF, un traité juridiquement contraignant devrait inclure des mesures pour réduire non seulement la production de plastique, mais aussi les substances chimiques toxiques qui y sont associées. Pour les pays africains, ce traité représente une opportunité de réclamer une transition équitable et des mécanismes de compensation pour les travailleurs des secteurs impactés.
Du 25 novembre au 1er décembre, les négociations de l’INC-5 à Busan seront déterminantes. L’objectif est de parvenir à un accord historique sur le plastique, touchant toutes les étapes de son cycle de vie. Pour Von Hernandez de Break Free From Plastic, il s’agit de l’une des dernières chances pour les leaders mondiaux d’agir face à une crise environnementale et sanitaire grandissante. En Afrique comme ailleurs, la réussite de ces négociations pourrait marquer un tournant décisif dans la lutte contre la pollution plastique. Toute inaction serait perçue comme un échec coûteux pour les générations actuelles et futures.
Près de trois millions de citoyens, issus de 182 pays, dont le Cameroun et d’autres nations africaines, ont signé une pétition historique pour exiger un traité mondial juridiquement contraignant sur les plastiques. Cette pétition, remise en Corée du Sud à la veille du cinquième cycle de négociations (INC-5), appelle les gouvernements à réduire radicalement la production et l’utilisation des plastiques pour protéger la planète. Les attentes sont énormes pour cette rencontre cruciale qui se déroule du 25 novembre au 1er décembre 2024.
Cette journée du 14 août 2024 s’annonce tendue dans la localité d’Apouh à Ngog, située dans le district d’Edéa 1, dans la région du littoral au Cameroun. Les femmes riveraines de l’agroindustrie de production d’huile de palme Socapalm, entendent exprimer leur colère contre les opérations de replantation de palmiers à huile menées par la Socapalm depuis le 8 août dernier. Les opérations lancées par la filiale du groupe Socfin empiètent sur les espaces de vie de la communauté locale, menaçant la souveraineté alimentaire des familles et portant atteinte à leur dignité.
Les tensions montent à Apouh à Ngog, une localité du district d’Edéa 1, où les habitants, principalement les femmes, sont en révolte contre les opérations de replantation de palmiers à huile par la Socapalm. Cette filiale du groupe Socfin, contrôlée par le groupe français Bolloré et la famille luxembourgeoise Hubert Fabri, détient près de 60 000 hectares de terres au Cameroun. Depuis le 8 août 2024, la Socapalm a intensifié ses efforts de replantation, envahissant les espaces vitaux des communautés locales, notamment les arrière-cours, les devantures des maisons et même les tombes.
Les communautés locales, en particulier les femmes, ont exprimé leur mécontentement à travers des lettres et des pétitions adressées à diverses autorités, y compris le Président de la République du Cameroun et la Commission Nationale des Droits de l’Homme et des Libertés. Elles dénoncent l’avidité de la SOCAPALM et le manque de respect envers les droits des populations locales. Malgré leurs efforts, l’entreprise continue de faire la sourde oreille.
Face à cette situation, les habitants d’Apouh à Ngog ont décidé de passer à l’action en organisant une manifestation ce jour pour exiger l’arrêt immédiat des replantations. Ils réclament la restitution de leurs terres afin de préserver leur souveraineté alimentaire et leur dignité. La situation est particulièrement critique, car ces replantations, si elles se poursuivent, condamneraient les communautés locales à des décennies de souffrances, d’abus et de privations.
Les regards sont désormais tournés vers les autorités camerounaises et la SOCAPALM pour voir comment cette crise sera gérée. Le combat des habitants d’Apouh à Ngog s’inscrit dans une lutte plus large pour la reconnaissance et le respect des droits des communautés locales face aux appétits grandissants des agro-industries.
Cette journée du 14 août 2024 s’annonce tendue dans la localité d’Apouh à Ngog, située dans le district d’Edéa 1, dans la région du littoral au Cameroun. Les femmes riveraines de l’agroindustrie de production d’huile de palme Socapalm, entendent exprimer leur colère contre les opérations de replantation de palmiers à huile menées par la Socapalm depuis le 8 août dernier. Les opérations lancées par la filiale du groupe Socfin empiètent sur les espaces de vie de la communauté locale, menaçant la souveraineté alimentaire des familles et portant atteinte à leur dignité.
Du 8 au 12 juillet 2024, Lagos sera l’épicentre de la lutte contre la pollution de l’air en Afrique. C’est à la faveur du forum CLEAN-Air qui réunira plus de 300 experts de 40 pays dans la capitale économique du Nigéria. Cet événement crucial vise à partager des connaissances, établir des collaborations et promouvoir des interventions durables pour améliorer la qualité de l’air dans les villes africaines.
Organisé par AirQo, une initiative de recherche panafricaine basée à l’Université de Makerere en Ouganda, en collaboration avec l’Air Quality Monitoring Research Group (AQMRG) de l’Université de Lagos, l’Agence de protection de l’environnement de l’État de Lagos (LASEPA) et UrbanBetter, ce forum vise à partager des connaissances, établir des collaborations transdisciplinaires et promouvoir des interventions durables en faveur de l’air pur dans les villes africaines.
L’événement devrait attirer des représentants de diverses parties prenantes, y compris des décideurs politiques, des représentants des organisations de la société civile, le secteur privé, des partenaires de développement et des communautés scientifiques. Ces acteurs de la qualité de l’air en Afrique discuteront des stratégies pour réduire la pollution de l’air, un problème critique qui cause environ 1,1 million de décès par an sur le continent, selon une étude du Global Burden of Disease. En Afrique, la pollution de l’air est devenue la deuxième cause de mortalité, exacerbée par l’urbanisation rapide et le manque de ressources pour mettre en œuvre des mesures efficaces.
Les sessions du forum
Le forum de Lagos s’appuie sur le succès de son événement inaugural tenu à Kampala, en Ouganda, en 2023, qui avait rassemblé des participants de plus de 31 villes du monde entier. Cette année, l’objectif est de renforcer les réseaux multirégionaux et de promouvoir des politiques fondées sur des données probantes pour une gestion efficace de la qualité de l’air.
Lors de ce forum, plusieurs sessions plénières aborderont des sujets cruciaux tels que l’élaboration de politiques basées sur des données probantes pour la gestion de la qualité de l’air, les impacts sanitaires de la pollution atmosphérique en Afrique, et des séances de partage de connaissances pour sensibiliser le public et faire progresser l’interface science-politique.
« Le Forum offrira des voies vers la gestion de la qualité de l’air pour les villes africaines et sensibilisera davantage aux problèmes de qualité de l’air et de pollution de l’air pour de meilleurs résultats en matière de santé en Afrique », explique le professeur Bainomugisha, responsable du projet AirQo.
À Lagos, 39 moniteurs de qualité de l’air ont été installés pour fournir des données en temps réel sur la qualité de l’air. Rose Alani, responsable du groupe de recherche sur la surveillance de la qualité de l’air à l’Université de Lagos, a noté que ces données sont cruciales pour élaborer des stratégies efficaces d’atténuation de la pollution atmosphérique.
Du 8 au 12 juillet 2024, Lagos sera l’épicentre de la lutte contre la pollution de l’air en Afrique. C’est à la faveur du forum CLEAN-Air qui réunira plus de 300 experts de 40 pays dans la capitale économique du Nigéria. Cet événement crucial vise à partager des connaissances, établir des collaborations et promouvoir des interventions durables pour améliorer la qualité de l’air dans les villes africaines.
In Niger, the decision to temporarily close several gold mining sites in the northern part of the country was made on May 3, 2024, after more than fifty ruminant animals died suddenly. Suspected poisoning linked to gold mining activities is believed to be the cause, with local farmers attributing the contamination to water discharged by the Chinese gold mining company Sahara SARL. The deaths occurred in the Agadez region, over 1,000 kilometers from the capital Niamey, on April 30. Livestock farmers in the area suggest that chemical residues from extraction wells have contaminated water sources, leading to the unprecedented animal fatalities. In villages such as Tamannit and Fasso, the loss of dozens of animals has had devastating effects on the livelihoods of local residents. In response to this crisis, the Nigerien government has ordered the temporary closure of several mining sites, including those operated by Sahara SARL. The aim is to investigate the poisoning causes and prevent further incidents. Teams of investigators from the gendarmerie and the police have been deployed to assess the damage and take necessary measures. These events underscore the environmental challenges associated with mining activities in African countries. Besides impacting local flora and fauna, they raise concerns about the social and environmental responsibility of mining companies. An official report confirms that chemicals used in the mines pose a serious threat to wildlife and the water table. In the Arlit region, NGOs often accuse the French company Orano (formerly Areva) of polluting the environment and causing radioactivity. The extractive sector accounted for 7.6% of Niger’s GDP and 6.52% of government revenue in 2020. Therefore, stricter control and regulatory measures are imperative to prevent such tragedies in the future and safeguard vulnerable communities dependent on agriculture and livestock farming. Fanta Mabo
In Niger, the decision to temporarily close several gold mining sites in the northern part of the country was made on May 3, 2024, after more than fifty ruminant animals died suddenly. Suspected poisoning linked to gold mining activities is believed to be the cause, with local farmers attributing the contamination to water discharged by the Chinese gold mining company Sahara SARL.