Le Canada accordera 20 millions dollars à quatre pays d’Afrique de l’Ouest. Ce financement dont le déploiement est prévu sur quatre ans, sera géré par l’organisation canadienne NovaSphere, à l’effet de renforcer les capacités nationales des quatre pays dans la mise en place de systèmes de mesure du climat.
Lors de sa visite au Ghana le 24 mai 2022, le ministre canadien de l’Environnement et du Changement climatique a annoncé un montant de 20 millions de dollars sur quatre ans pour aider quatre pays de l’Afrique de l’Ouest, à savoir le Ghana, le Libéria, la Gambie et le Togo, à accroître la capacité de leurs systèmes nationaux de mesure, de déclaration et de vérification liés au climat.
Selon le ministre Steven Guilbeault, l’instauration des systèmes de déclaration et de vérification (MRV/ Measuring, Reporting and Verification), constitue une étape cruciale dans l’élaboration des politiques et des mesures d’atténuation fermes et efficaces des nations. Car ces systèmes fournissent aux gouvernements des renseignements transparents, exacts et comparables sur les sources d’émissions de gaz à effets de serre. Il s’agit pour le gouvernement canadien d’aider les pays bénéficiaires à surveiller leurs progrès dans l’atteinte de leurs contributions déterminés au niveau national (CDN), défini dans le cadre l’Accord de Paris.
Un financement géré par NovaSphere
Ce financement canadien dédié à l’atténuation des changements climatiques sera géré par NovaSphere. C’est un organisme canadien sans but lucratif dont la mission consiste à mobiliser les parties intéressées et à créer des solutions face aux changements climatiques et au développement non durable. NovaSphere a travaillé avec plus de 20 pays à des solutions novatrices pour la gouvernance et les systèmes de mesure, de déclaration et de vérification.
« NovaSphere est honorée de collaborer avec le gouvernement du Canada pour soutenir la mise en œuvre des contributions déterminées à l’échelle nationale et la gouvernance climatique avec ses pays partenaires.L’organisation aidera également les pays partenaires à établir des ordres de priorité et à attirer un financement suffisant pour mettre en œuvre leurs contributions nationales respectives, rehausser leur ambition et instaurer des changements transformationnels. », affirme Tom Baumann, le président-directeur général de NovaSphere.
Ce financement s’inscrit dans le cadre de la contribution du Canada pour l’atteinte des objectifs de l’Accord de Paris sur le climat. En 2021, le gouvernement canadien a annoncé qu’il allait doubler son engagement dans le financement international de la lutte contre les changements climatiques, portant ainsi sa contribution à 5,3 milliards de dollars sur cinq ans.
Boris Ngounou