Ce 19 février 2025 est journée internationale des baleines. C’est l’occasion de sensibiliser les communautés aux enjeux de préservation de ces majestueux animaux marins qui font face à de nombreuses menaces, notamment, la collision avec les navires, la pollution et le changement climatique. Il resterait environ 100 000 baleines à travers la planète, réparties en quatorze espèces dont la baleine bleue, le plus grand du monde avec ses 30 mètres de long pour 180 tonnes.
Initiée en 1982 par le Fonds international pour la protection des animaux (IFAW) et Greenpeace, le journée internationale des baleines est consacrée à la protection et la défense des baleines et plus généralement à celle de l’ensemble des mammifères marins. En les protégeant, on assurerait non seulement le maintien de leurs populations, mais aussi la protection de nombreux écosystèmes et des autres espèces qui y vivent.
Les baleines agiraient comme une pompe qui remet en circulation la matière organique nourricière issue des proies englouties dans les profondeurs et qu’elles remontent en surface. Cela permettrait d’alimenter le phytoplancton qui a la particularité de produire 50 % de l’oxygène de la planète que nous respirons et d’absorber 40 % du C02 produit.
Ces animaux marins seraient également des puits de carbone. Elles stockeraient chacune en moyenne 33 tonnes de C02 dans leur graisse tout au long de leur vie, puis le séquestrent pour plusieurs siècles dans le fond des océans lorsque leur dépouille sombre dans les abysses.
Bien qu’lles soient déjà protégées dans de nombreux pays et que leur chasse commerciale soit interdite par la Commission baleinière internationale, elles subissent d’autres pressions à l’instar des pollutions physique et chimique. Les déchets déversés dans les mers et les océans vont blesser les animaux ou provoquer des perturbations endocriniennes et affecter la fertilité des baleines. Les bateaux représentent aussi un risque de collision pour ces géants des mers.
Autre menace et pas des moindre, le changement climatique, qui entraîne une perte de l’habitat des baleines, affecte le calendrier et l’étendue de leur migration, leur répartition et même leur capacité à se reproduire.
Inès Magoum