Près de trois millions de citoyens, issus de 182 pays, dont le Cameroun et d’autres nations africaines, ont signé une pétition historique pour exiger un traité mondial juridiquement contraignant sur les plastiques. Cette pétition, remise en Corée du Sud à la veille du cinquième cycle de négociations (INC-5), appelle les gouvernements à réduire radicalement la production et l’utilisation des plastiques pour protéger la planète. Les attentes sont énormes pour cette rencontre cruciale qui se déroule du 25 novembre au 1er décembre 2024.
Portée par Greenpeace, WWF et Break Free From Plastic, la pétition a recueilli exactement 2 987 435 signatures, témoignant d’un consensus mondial sur la nécessité d’agir contre la pollution plastique. Symboliquement remise par le poète Nikita Gill et les activistes sud-coréens Hannah Kim et Jeah Han, elle a été réceptionnée par Juliet Kabera, directrice de l’Autorité rwandaise de gestion de l’environnement, et Jeff Merkley, sénateur américain. Cette mobilisation interpelle particulièrement l’Afrique, où les communautés vulnérables subissent de plein fouet les effets dévastateurs de la pollution plastique sur leur santé et leurs écosystèmes.
Des appels poignants à l’action
Les voix des jeunes militants ont marqué les esprits à Busan. « Imaginez un océan débarrassé d’îlots de plastique et des communautés respirant un air pur », a plaidé Hannah Kim. Pour Jeah Han, il est impératif que les dirigeants mondiaux traduisent en actes concrets les revendications portées par des millions de citoyens. Ces discours trouvent un écho particulier en Afrique, où des milliers de tonnes de déchets plastiques importés envahissent les territoires, mettant en péril les moyens de subsistance des populations locales.
Une opportunité pour l’Afrique
Gerance Mutwol, de Greenpeace Afrique, a rappelé que le continent est fortement touché par la pollution plastique, qui menace ses écosystèmes marins et terrestres. Selon le WWF, un traité juridiquement contraignant devrait inclure des mesures pour réduire non seulement la production de plastique, mais aussi les substances chimiques toxiques qui y sont associées. Pour les pays africains, ce traité représente une opportunité de réclamer une transition équitable et des mécanismes de compensation pour les travailleurs des secteurs impactés.
Du 25 novembre au 1er décembre, les négociations de l’INC-5 à Busan seront déterminantes. L’objectif est de parvenir à un accord historique sur le plastique, touchant toutes les étapes de son cycle de vie. Pour Von Hernandez de Break Free From Plastic, il s’agit de l’une des dernières chances pour les leaders mondiaux d’agir face à une crise environnementale et sanitaire grandissante. En Afrique comme ailleurs, la réussite de ces négociations pourrait marquer un tournant décisif dans la lutte contre la pollution plastique. Toute inaction serait perçue comme un échec coûteux pour les générations actuelles et futures.
Boris Ngounou
Près de trois millions de citoyens, issus de 182 pays, dont le Cameroun et d’autres nations africaines, ont signé une pétition historique pour exiger un traité mondial juridiquement contraignant sur les plastiques. Cette pétition, remise en Corée du Sud à la veille du cinquième cycle de négociations (INC-5), appelle les gouvernements à réduire radicalement la production et l’utilisation des plastiques pour protéger la planète. Les attentes sont énormes pour cette rencontre cruciale qui se déroule du 25 novembre au 1er décembre 2024.
In Niger, the decision to temporarily close several gold mining sites in the northern part of the country was made on May 3, 2024, after more than fifty ruminant animals died suddenly. Suspected poisoning linked to gold mining activities is believed to be the cause, with local farmers attributing the contamination to water discharged by the Chinese gold mining company Sahara SARL.
As African heads of states and governments gather at the 37th African Union Summit in Addis Ababa, Ethiopia on February 17-18, environmentalists have called for a unified commitment to and greater leadership in tackling the escalating plastic pollution crisis and overfishing in Africa’s waters.
The trial on the merits of the Agadez civil society case against Somida opened on Wednesday January 31, 2024 before the Niamey High Court. The company, which operates a uranium mine in northern Niger, is once again accused of polluting the environment and negatively impacting the health of local residents. The case is due to be heard on March 6, 2024.
Une lettre de dénonciation reçue (en ampliation) par Greenpeace Afrique appelle le Gouvernement du Cameroun à ne pas délivrer l’autorisation de déversement des eaux usées au profit de l’entreprise FIPCAM du fait des risques de pollution, de destruction de l’environnement et des ressources vitales ainsi qu’une atteinte à la santé des populations.
Par un Avis Public rendu publié le 16 novembre 2022, le Préfet du département de la Mefou et Afamba annonçait l’ouverture d’une enquête publique relative à l’impact de déversement des eaux usées par la société de fabrique camerounaise de parquet (FIPCAM). Une lettre d’opposition et de dénonciation adressée au Ministre camerounais de l’Eau et de l’Energie relève les dangers et le désastre que représenterait la délivrance de l’autorisation visée par l’enquête publique. Dans sa correspondance datant de 21 février 2023, Sosthène Amougou, natif de Mfou, relevait déjà les éventuels risques d’une telle initiative sur les populations. “ Nous vivons de l’agriculture, de la pêche et consommons l’eau des ruisseaux. Notre opposition se base sur les conséquences que ces déversements d’eaux usées auront sur l’équilibre écologique, le cadre et la qualité de vie des populations ainsi que leur environnement.” a-t-il écrit.
En effet, si FIPCAM déverse ses eaux dans l’environnement, cela élève le risque de destruction de la flore et de la faune aquatique ainsi que la pollution des eaux dans la localité.
“ La ville de Mfou n’est pas une poubelle et ses habitants ont le droit de respirer un air pur. Le droit à un environnement sain est consacré dans la Constitution du Cameroun. Octroyer une telle autorisation à FIPCAM serait choisir délibérément d’endommager la santé des Camerounais qui ont pourtant déjà une longue liste de défis à relever au quotidien, et ainsi violer ce droit fondamental de l’Homme. Le gouvernement est le garant du bien-être de la population et doit agir en conséquence dans ce cas de figure“ a déclaré Ranece Jovial Ndjeuda, Responsable de la Campagne Forêt chez Greenpeace Afrique. “Dans la même lancée, il est curieux que l’avis au public du préfet de Mfou soit signé le jour de la date annoncée pour l’ouverture de l’enquête publique, et l’affichage dudit avis public (sensé permettre aux populations d’avoir l’information sur ce projet qui impactera négativement leur vie) le 18 novembre 2022 soit deux jours après la date de l’ouverture de l’enquête publique. Ceci représente une illégalité notamment en ce qui concerne l’observance des délais en pareille circonstance sachant que les populations devaient avoir besoin de temps pour se préparer pour l’enquête susmentionnée” ajoute Ranece Ndjeudja.
“Les compagnies comme FIPCAM doivent disposer d’une usine de traitement d’eau pour éviter d’intoxiquer la population environnante. Nous encourageons le Ministre de l’Eau et de l’Energie à demander à l’entreprise de suivre le même processus pour en construire une ou la mettre à jour en vue de traiter ses eaux usées, et ainsi donner une chance aux habitants de Mfou de vivre dans un environnement sain” conclut Ranece Jovial Ndjeudja.
Greenpeace Afrique
Une lettre de dénonciation reçue (en ampliation) par Greenpeace Afrique appelle le Gouvernement du Cameroun à ne pas délivrer l’autorisation de déversement des eaux usées au profit de l’entreprise FIPCAM du fait des risques de pollution, de destruction de l’environnement et des ressources vitales ainsi qu’une atteinte à la santé des populations.