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À l’approche de la campagne « SHARE A SMILE-WIE 2024 », qui se tiendra du 11 au 13 septembre prochain à Banengo, Bafoussam, nous avons l’honneur de recevoir Thierry NDIMI, président de l’Association pour l’Égalité et le Bien-Être (ASEBE). Cette initiative vise à améliorer l’accès à l’eau potable et l’assainissement dans cette localité de l’Ouest Cameroun. Thierry NDIMI de l’ASEBE nous parle aujourd’hui des objectifs précis de cette campagne, des défis à  rencontrer, ainsi que des stratégies mises en place pour un impact durable. Thierry NDIMI répond aux questions de Boris Ngounou

CAMEROUN: l’initiative “Share a Smile (WIE 24)” promu l’accès à l’eau à Banengo

CAMEROUN: l’initiative “Share a Smile (WIE 24)” promu l’accès à l’eau à Banengo

À l’approche de la campagne « SHARE A SMILE-WIE 2024 », qui se tiendra du 11 au 13 septembre prochain à Banengo, Bafoussam, nous avons l’honneur de recevoir Thierry NDIMI, président de l’Association pour l’Égalité et le Bien-Être (ASEBE). Cette initiative vise à améliorer l’accès à l’eau potable et l’assainissement dans cette localité de l’Ouest Cameroun. Thierry NDIMI de l’ASEBE nous parle aujourd’hui des objectifs précis de cette campagne, des défis à rencontrer, ainsi que des stratégies mises en place pour un impact durable. Thierry NDIMI répond aux questions de Boris Ngounou

Le Burkina Faso prend un tournant stratégique dans sa planification budgétaire en intégrant la Budgétisation Sensible au Dividende Démographique (BSDD) pour l’exercice 2025. Un dialogue national avec les parlementaires et les décideurs politiques, organisé du 26 au 27 août 2024 à Ouagadougou, marque une étape clé dans la capture du dividende démographique pour un développement durable et inclusif.

Le Burkina Faso a décidé d’inscrire la Budgétisation Sensible au Dividende Démographique (BSDD) comme une priorité dans l’élaboration de son budget pour l’année 2025. Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la Feuille de route de l’Union Africaine visant à tirer pleinement profit du dividende démographique, notamment en investissant massivement dans la jeunesse.

Un dialogue politique national se tient à Ouagadougou du 26 au 27 août 2024, réunissant les parlementaires et les décideurs politiques, pour discuter des résultats techniques obtenus par le Burkina Faso dans ce domaine. L’objectif est clair : sensibiliser les législateurs à l’importance d’un budget qui tienne compte des impératifs liés au dividende démographique.

Un taux de fécondité de 5,4 enfants par femme

Avec un taux de croissance démographique de 3% par an et un taux de fécondité de 5,4 enfants par femme, le Burkina Faso se trouve confronté à une population jeune, dont 45,3% ont moins de 15 ans. En 2022, l’Institut National de la Statistique et de la Démographie (INSD) a également révélé que la population active (15-64 ans) représente 51,3% de la population totale, tandis que le rapport de dépendance démographique s’établit à 95%. Cela signifie que 100 adultes doivent prendre en charge 95 personnes dépendantes, majoritairement des jeunes de moins de 15 ans.

La budgétisation sensible au dividende démographique se concentre sur l’allocation efficace des ressources publiques vers les secteurs clés, notamment l’éducation, la santé, et la création d’emplois décents pour les jeunes. Il s’agit de répondre aux besoins pressants de cette jeune population tout en assurant un développement économique inclusif et durable.

Selon les acteurs impliqués, cette initiative permettrait d’améliorer l’examen du projet de loi des finances à travers le prisme du dividende démographique, et d’institutionnaliser cette approche dans le processus budgétaire.

Une budgétisation alignée sur les réalités démographiques

La mise en œuvre de cette feuille de route a déjà permis de renforcer les capacités des acteurs en charge de l’élaboration et de l’exécution budgétaire au Burkina Faso. Désormais, l’accent est mis sur l’opérationnalisation de la BSDD pour que le budget 2025 reflète cette volonté de capturer le dividende démographique.

Avec l’appui de la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA) et du Ministère de l’Économie, des Finances et de la Prospective, ce dialogue est une étape cruciale pour que le Burkina Faso puisse profiter pleinement des opportunités offertes par sa population jeune, en jetant les bases d’un avenir économique robuste et équitable.

Cette initiative, en phase avec les objectifs de développement durable du pays, souligne l’importance d’une budgétisation alignée sur les réalités démographiques pour un développement national durable.

Boris Ngounou

Le Burkina Faso intègre la Budgétisation sensible au dividende démographique dans son budget 2025

Le Burkina Faso prend un tournant stratégique dans sa planification budgétaire en intégrant la Budgétisation Sensible au Dividende Démographique (BSDD) pour l’exercice 2025. Un dialogue national avec les parlementaires et les décideurs politiques, organisé du 26 au 27 août 2024 à Ouagadougou, marque une étape clé dans la capture du dividende démographique pour un développement durable et inclusif.

La Commission Économique pour l’Afrique (CEA) a récemment achevé une mission essentielle en Égypte, représentant un tournant significatif pour la finance durable et la gestion de la dette dans le pays. Cette visite de cinq jours, réalisée dans le cadre du programme « Renforcer la résilience budgétaire et la finance durable en Égypte », a été l’occasion de discussions approfondies avec des responsables égyptiens de haut niveau.

Dirigée par Adam B. Elhiraika, Directeur de la CEA pour l’Afrique du Nord, la mission a ciblé trois objectifs principaux. Tout d’abord, la création d’une base de données complète sur la dette publique a été discutée pour permettre une gestion plus transparente et efficace. Ensuite, les discussions ont porté sur le développement de nouveaux produits financiers durables, intégrant des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG). Enfin, la mission a visé à améliorer l’efficacité de l’Unité de Gestion de la Dette en proposant des recommandations techniques et en adoptant des meilleures pratiques internationales.

La délégation de la CEA a rencontré des figures clés telles que Ghadeer Hegazi, Vice-ministre au ministère de la Planification, du Développement économique et de la Coopération internationale, Magda Ghoneim, Vice-gouverneure de la Banque centrale d’Égypte, Rasha Abdelal, Commissaire à l’Autorité fiscale égyptienne (ETA), et Mae Adel, Conseillère du ministre et Cheffe de l’Unité de Gestion de la Dette au ministère des Finances. Ces rencontres ont permis de cerner les besoins spécifiques de l’Égypte et de définir les modalités d’un soutien adapté par la CEA.

Cette mission s’inscrit dans une approche plus large visant à améliorer la gestion de la dette publique à travers l’Afrique. L’objectif est de renforcer les capacités d’endettement des pays africains en assurant l’accès à des financements durables et abordables, tout en réduisant le fardeau de la dette et en établissant des systèmes rigoureux de contrôle. La CEA propose ainsi une assistance technique détaillée, comprenant des diagnostics et des formations, ainsi qu’un conseil intégré et des outils de gestion pour optimiser la gestion de la dette.

Créée en 1958 par le Conseil économique et social des Nations Unies (ECOSOC), la Commission Économique pour l’Afrique (CEA) est l’une des cinq commissions régionales de l’ONU. Avec ses 54 États membres, elle œuvre pour le développement économique et social de la région, favorisant l’intégration régionale et la coopération internationale pour un développement durable et inclusif.

La mission récente en Égypte marque un pas significatif vers une meilleure gestion des finances publiques, visant à renforcer la résilience économique du pays et à atteindre des objectifs de développement durable ambitieux.

Boris Ngounou

La CEA renforce l’Égypte pour une gestion durable de la dette

La Commission Économique pour l’Afrique (CEA) a récemment achevé une mission essentielle en Égypte, représentant un tournant significatif pour la finance durable et la gestion de la dette dans le pays. Cette visite de cinq jours, réalisée dans le cadre du programme « Renforcer la résilience budgétaire et la finance durable en Égypte », a été l’occasion de discussions approfondies avec des responsables égyptiens de haut niveau.

Where does Cameroon stand in the implementation of integrated water resources management (IWRM)? This question was the focus of a workshop held on October 6, 2023, in the conference room of the Global Water Partnership-Central Africa (GWP-Caf) in Yaoundé. The level of implementation of Gire in Cameroon stands at 49%.


In Cameroon, the Taskforce for monitoring target no. 5 of the sixth Sustainable Development Goal (SDG 6.5.1), namely the level of implementation of integrated water resource management (IWRM), has submitted its report for 2023. The Taskforce met in Yaoundé on October 6, 2023 for a workshop organized and financed by the Global Water Partnership-Central Africa (GWP-Caf). Taskforce members assessed SDG indicator 6.5.1 by filling in a questionnaire on the degree of implementation of this indicator in Cameroon.
They found that Cameroon scored an average of 41/100 for the enabling environment; 62/100 for institutions and participation; 48/100 for management tools; and 42/100 for financing. This gives Cameroon an overall average of 49% for the year 2023.
A three-year assessment
With a view to improving living conditions and preserving the environment, in September 2015 the United Nations General Assembly adopted the Sustainable Development Goals (SDGs), which constitute the new framework for international collaboration broken down into 17 objectives and 169 indicators. These SDGs aim to accelerate sustainable development and track progress between now and 2030. With this in mind, monitoring and reporting on indicator 6.5.1 is based on a self-assessment questionnaire sent to all UN member states every three years. Based on the responses to this questionnaire, a periodic analysis of progress provides an overall picture of the current situation of Gire in the country concerned and worldwide.
In Cameroon, responsibility for achieving this objective has been entrusted to the Ministry of Water and Energy, whose achievements have enabled us to reach a score of 40% at national level in 2020 for the second evaluation cycle, compared with 34% at the end of the first cycle in 2017.
Fanta Mabo

La recrudescence des éboulements de terrain inquiète au Cameroun. Une situation qui pousse à s’interroger sur la mise en œuvre par les pouvoirs publics d’une planification urbaine. C’est l’objet de cette tribune.
Par Leonel Akosso
Ce dimanche 08 octobre 2023, la forte pluie qui s’est abattue sur la ville de Yaoundé a causé un éboulement de terrain au quartier MBANKOLO, entraînant plusieurs dégâts matériels et humains. Cette tragédie vient compléter la liste noire des catastrophes naturelles qui se répètent presque au même moment de l’année depuis bientôt cinq ans. Il faut évoquer notamment aux éboulements de terrain de NGOUACHE à Bafoussam qui avaient fait 43 morts en octobre 2019. Et dans la même période, au quartier NGOUSSO à Yaoundé, le même phénomène avait entraîné une perte en vie humaine. Une telle récurrence ne peut être que le fait d’une situation de chaos urbain en contexte camerounais.
L’urbanisme au Cameroun est régi par des règles générales d’urbanisme et de construction et mis en œuvre par des documents de planification urbaine qui sont bien mentionnés à l’article 26 de la loi n° 2004/003 du 21 avril 2004, complétée par le décret n°2008/0735/PM du 23 avril 2008 dans son article 2. Il y est stipulé que les documents d’utilisation et de maîtrise de l’espace urbain sont:
– Plan Directeur d’urbanisme (PDU)
-Plan d’Occupation des Sols (POS)
– Plan de Secteur (PS)
-Plan Sommaire d’Urbanisme (PSU)
La loi du 21 avril 2004 dit en sa section 2, Article 9, alinéa 1  » Sont inconstructibles, sauf prescription spéciale, les terrains exposés à un risque naturel (inondation, érosion, éboulement, séisme etc…) les parties du domaine public classées comme telles et les aires écologiquement protégées telles que définies par la législation environnementale. (2) Sont impropres à l’habitat les terrains exposés à un risque industriel ou à des nuisances graves (pollution industrielle, acoustique…) et ceux de nature à porter atteinte à la santé publique et aux valeurs culturelles locales…
On relève donc de ce fait dans nos grands centres urbains tels que la ville de Douala, les constructions anarchiques occupant parfois la voie publique et les zones marécageuses comme MAKEPE ou MABANDA.
Tout compte fait, la sensibilisation et l’éducation sont nécessaires pour éviter le pire. Par exemple, le jeune public doit être informé sur la nécessité de mener des études d’impact environnemental avant tout projet de construction. La nécessité des bureaux de mairies où sont délivrés les permis de bâtir. Un locataire en vie vaut mieux qu’un propriétaire enseveli.
L’éducateur quant à elle doit se mener à travers des campagnes mobiles de porte-à-porte à effectuer par des agents communaux et des experts en géotechniques pour se rassurer de la viabilité des constructions dans nos villes. Ceci pour mieux anticiper l’évacuation des zones à risques par les populations déjà installées et pour procéder au balisage des zones à risques avec la collaboration des chefs de quartier et de village au moyen de plaques signalétiques.