Les Rencontres d’échanges, de découvertes et d’exhibitions de l’Ouest (REDEO), ouvertes le 13 décembre 2024 à Bafoussam, mettent en lumière les PME locales appuyées dans le cadre du projet COBALAM. Ces entreprises, spécialisées dans l’apiculture, la transformation agroalimentaire et la production d’huile d’avocat, témoignent des impacts positifs d’un accompagnement technique et financier visant à concilier gestion durable des ressources et autonomisation des communautés.
Le stade omnisports de Tocket à Bafoussam a fait le plein d’œuf le 13 décembre 2024, à l’occasion de la cérémonie d’ouverture de la deuxième édition des Rencontres d’échanges, de découvertes et d’exhibitions de la région de l’Ouest (REDEO). L’évènement qui se tient jusqu’au 22 décembre prochain rassemble plusieurs exposants, avec en bonne place les PME locales accompagnées par l’Ong américaine Rainforest Alliance. Cet accompagnement se fait dans le cadre du projet : « Eliminer les obstacles à la conservation de la biodiversité, à la conservation de la biodiversité, à la restauration des terres et à la gestion des durable des forêts à travers une gestion communautaire des paysages » (COBALAM) développé par ONU-Environnement et le ministère camerounais en charge de l’Environnement (Minepded), avec le soutien financier du Fonds pour l’Environnement Mondial (GEF). « Les produits exposés sont le résultat de l’accompagnement qui est fait pour rendre les communautés autonomes, plus visibles et capables de nouer des partenariats pour labéliser à terme ce qu’ils produisent », fait observer le coordonnateur des activités de Rainforest Alliance dans les hautes terres de l’Ouest, Jacques Waouo.
Spécialisées dans la production du miel et dérivés, des produits transformés de pomme de terre, de manioc, de patate et de maïs et la production d’huile d’avocat, ces PME concilient à la fois « gestion responsable des ressources » et « amélioration de revenus économiques et de la vie sociale » à travers leurs activités. Au cours de ce rendez-vous du donner et du recevoir, la Société coopérative simplifiée des apiculteurs des monts Bamboutos (SCOOPS AMONBA) est présente avec les Gics APEB et Ndasse. Leur spécialité : le miel et ses produits dérivés. « Aux REDEO, nous sommes venus exposer le miel, la cire d’abeille, l’extrait de propolis, le lait de toilette fait à base de cire d’abeille et d’extrait de propolis, les baumes de massage fait à base de cire d’abeille et d’extrait de propolis, les crèmes de cheveu pour épaissir, faire grandir et faire pousser les cheveux, des bougies, etc. », décline la responsable de la coopérative, Charnelle Koubo Labo. Les quantités de miel issues des trois structures (APEB, Ndasse et coopérative) et exposées aux REDEO sont de plus de 300 litres, indique notre source.
La coopérative AMONBA est constituée de 56 personnes dont 60 à 65% de femmes. Elle a été créée en juillet 2024 et dispose d’une capacité de production de plus de 5000 litres de miel par an. Les projets portés par le groupe en ce moment consistent notamment à mettre du miel de qualité sur le marché, surtout les produits dérivés du miel. Il y a aussi le projet lié à la mise sur pied d’une vitrine pour la commercialisation des produits, basée à Mbouda où se trouve le siège social. « L’appui de Rainforest Alliance a été capital pour nous. Avant, on pratiquait l’apiculture de façon vague. Les femmes ne s’y intéressaient même pas. Rainforest Alliance nous a formé et nous a donné l’intérêt qu’il y à produire le miel dans les monts Bamboutos. Ensuite, ils nous ont encouragé de sorte que les apiculteurs se multiplient, à travers les formations sur la transformation, les équipements octroyés à certains GIC », explique Mme Koubo Labo. « L’appui de Rainforest Alliance a été important dans l’épanouissement économique de tous les membres de la coopérative. A ce jour, tous les membres ont subi au moins une formation sur les bonnes pratiques apicoles », ajoute notre interlocutrice.
Concernant le volet agro-alimentaire, la présence des Ets Niama B est perceptible à travers l’exposition des farines de pomme de terre, de patate, de maïs, d’igname et de manioc. Les farines de pomme de terre et de maïs sont utilisées pour la pâtisserie, les bouillies pour bébés. Le manioc, la patate et l’igname sont utilisées pour le couscous comme pour la pâtisserie. Grace su soutien apporté par l’Ong Rainforest Alliance, l’entreprise est montée à échelle. Niama B a ainsi reçu une laveuse éplucheuse de pommes de terre, un tamis vibrant, un broyeur, une scelleuse à bande avec dateur, un séchoir de 36 plateaux, une découpeuse/trancheuse de légumes et fruits et une conditionneuse/ensacheuse semi-automatique. « L’appui apporté par Rainforest Alliance a été un déclic pour Niama-B. Nous étions dans l’ombre. L’organisation nous a permis de nous découvrir. Ils nous ont également ouvert beaucoup de portes. Grâce à eux, nous avons fait plusieurs rencontres », a expliqué la directrice de Niama-B spécialisée dans la transformation des produits agroalimentaires, Jorelle Penkam Nguebou. Aux REDEO, la boîte créée en 2018 et constituée de 15 employés (11 femmes et quatre hommes) est venue exposer des produits mis au point pour limiter les pertes post-récolte, promouvoir la consommation des produits made in Cameroon et participer à sa manière à la politique d’import-substitution prônée par le gouvernement camerounais. Les produits liés à la transformation de l’avocat en huile sont aussi présentés aux visiteurs, pour minimiser les pertes post-récolte évaluées à environ 30% selon les statistiques officielles. A travers la chaîne de valeurs qui va de la pulpe aux produits dérivés, il y a une niche d’opportunités, notamment l’huile végétale dont le litre coûte à peu près 25 000 F.
Les Rencontres d’échanges, de découvertes et d’exhibitions de l’Ouest (REDEO), ouvertes le 13 décembre 2024 à Bafoussam, mettent en lumière les PME locales appuyées dans le cadre du projet COBALAM. Ces entreprises, spécialisées dans l’apiculture, la transformation agroalimentaire et la production d’huile d’avocat, témoignent des impacts positifs d’un accompagnement technique et financier visant à concilier gestion durable des ressources et autonomisation des communautés.
Le numéro de ce jour, nous emmène à Somalomo. Un petit coin de paradis situé à 208 kilomètres de Yaoundé (la capitale du Cameroun), où la nature est reine et les abeilles sont les gardiennes du trésor écologique de la réserve du Dja. Somalomo, quand l’apiculture moderne se positionne comme alternative de développement et de protection de la Biodiversité. Environnementales est un magazine radiophonique conçu et présenté par Boris Ngounou.
Email: contact@environnementales.com
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Le numéro de ce jour, nous emmène à Somalomo. Un petit coin de paradis situé à 208 kilomètres de Yaoundé (la capitale du Cameroun), où la nature est reine et les abeilles sont les gardiennes du trésor écologique de la réserve du Dja. Somalomo, quand l’apiculture moderne se positionne comme alternative de développement et de protection de la Biodiversité. Environnementales est un magazine radiophonique conçu et présenté par Boris Ngounou.
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Ce phénomène appliqué à la ville de DOUALA s’explique de deux manières : premièrement, l’insalubrité publique liée à l’eau. Les moyens par lesquels les eaux usées sont évacuées laissent à désirer, sauf peut-être les moustiques : les drains et les caniveaux qui tiennent lieu de voies d’évacuation, sont bouchés par les ordures ménagères déposées par les populations riveraines elles-mêmes. Et leur aménagement à ciel ouvert facilite le va-et-vient des moustiques qui y pondent leurs œufs pour en revenir avec une légion encore plus assoiffée de sang humain.
Les moustiques ont envahi nos quartiers et nos maisons. Que l’on vive à BONANJO, BALI ou BONAPRISO ; ou même à MABANDA, BEPANDA ou NEW BELL, ces petites bestioles côtoient depuis le début de la saison sèche à DOUALA notre quotidien autant dans le luxe de nos villas cossues que dans la promiscuité de nos chaumières de fortune. Et même la bonne vieille climatisation qui était supposée autrefois les intimider, ne semble plus être un frein à leurs concerts de bourdonnements dans nos oreilles, que l’on soit endormi ou éveillé avec le tonnerre d’applaudissements générés par le croisement nerveux de nos paumes de mains à leur passage, applaudissements résultant le plus souvent d’une légitime défense contre l’agression de leurs piqures destinées à nous voler un peu de notre sang sans manquer de nous laisser au passage un peu de paludisme. Autant de facteurs nuisibles qui ne peuvent que nous conduire à vouloir éloigner de nous ce voisin encombrant qu’est le moustique, mais qui semble se développer et proliférer de façon incontrôlée dans nos maisons et nos quartiers en cette période de saison sèche.
Prenons le cas d’AMANDINE, cette jeune étudiante vivant au niveau de BEPANDA OMNISPORT. Elle n’a presque pas dormi de la nuit, dans une chambre sombre, après une coupure d’électricité. Elle a dû affronter le bourdonnement et les piqures des moustiques aux alentours. C’est que, malgré la saison sèche, ces insectes affluent dans certains domiciles et même dans certains bureaux depuis le début de cette année. Un habitant du quartier BONAMOUSSADI me confiait le week-end avoir utilisé sans succès une bouteille d’insecticides en trois jours. Car à peine des moustiques sont tués que d’autres réinvestissent la maison.
En vérité, il n’y a pas de recrudescence de moustiques à DOUALA. En saison de pluie, l’eau qui ruisselle ne permet pas aux moustiques de se reproduire. Mais en saison sèche, avec les eaux qui stagnent près des maisons, dans les caniveaux, les moustiques peuvent se reproduire et se développer paisiblement ; et aller à la recherche de leur nourriture qui, pour l’anophèle femelle, n’est autre que le sang humain.
Ce phénomène appliqué à la ville de DOUALA s’explique de deux manières : premièrement, l’insalubrité publique liée à l’eau. Les moyens par lesquels les eaux usées sont évacuées laissent à désirer, sauf peut-être les moustiques : les drains et les caniveaux qui tiennent lieu de voies d’évacuation, sont bouchés par les ordures ménagères déposées par les populations riveraines elles-mêmes. Et leur aménagement à ciel ouvert facilite le va-et-vient des moustiques qui y pondent leurs œufs pour en revenir avec une légion encore plus assoiffée de sang humain.
De même, ce phénomène peut aussi s’expliquer par le fait que DOUALA se trouve au niveau de la mer. Dans des villes élevées comme BAFOUSSAM ou NKONGSAMBA, qui n’ont pas de proximité avec la mer, avec un climat doux, les moustiques ne peuvent pas proliférer comme ils le font à DOUALA.
Il revient donc aux autorités municipales d’aménager un système d’évacuation des eaux hermétique pour rendre la tâche plus difficile aux moustiques. Quant aux populations, elles peuvent, tant que c’est possible, éviter d’investir les quartiers à proximité des marécages ou des drains si elles tiennent vraiment à ériger une distance entre elles et ces voisins nuisibles. Les bacs à ordures ainsi que les dépôts d’ordures anarchiques qui polluent nos trottoirs, doivent être ramassés par HYSACAM afin d’éviter de faire le lit de ces agents colporteurs du paludisme et de ses conséquences mortelles en AFRIQUE et particulièrement au CAMEROUN.
Concernant le paludisme au CAMEROUN, notre pays a lancé ce lundi 22 janvier 2024 la première campagne de vaccination systématique et à grande échelle contre le paludisme. L’injection est proposée gratuitement et systématiquement à tous les enfants de moins de six mois. Une avancée majeure dont devraient profiter toutes les familles ayant le souci de protéger leur jeune progéniture récemment arrivée au monde à partir de juillet 2024. Leonel Akosso
Ce phénomène appliqué à la ville de DOUALA s’explique de deux manières : premièrement, l’insalubrité publique liée à l’eau. Les moyens par lesquels les eaux usées sont évacuées laissent à désirer, sauf peut-être les moustiques : les drains et les caniveaux qui tiennent lieu de voies d’évacuation, sont bouchés par les ordures ménagères déposées par les populations riveraines elles-mêmes. Et leur aménagement à ciel ouvert facilite le va-et-vient des moustiques qui y pondent leurs œufs pour en revenir avec une légion encore plus assoiffée de sang humain.
6.710 milliards de Fcfa ; c’es le montant de l enveloppe du budget de l’exercice 2023 que le ministre de l’environnement de la protection de la nature et du développement durable, Hélé Pierre a défendu le 29 novembre dernier devant la commission des finances et du budget de l’Assemblée Nationale. Une enveloppe en hausse de plus de 200 millions de Fcfa comparé à l’exercice en cours.
Selon Hélé Pierre, cette enveloppe sera prioritairement consacrée à la lutte contre la désertification, les changements climatiques, la sécheresse. Ainsi, près de trois milliards sont destinés à ces secteurs avec pour objectif de réduire la vulnérabilité des activités de développement des populations face aux effets néfastes des changements climatiques. Il faut souligner que le combat engagé depuis de longues dates contre la déforestation reste de mise tout comme celui lié à la restauration des terres dégradées dans le cadre de l’opération sahel vert. À ce jour le Cameroun compte environ 12 millions d’hectares des sols dégradés qui se trouvent principalement dans la partie septentrionale du pays.
S’agissant de la biodiversité, 602 millions sont prévus pour la promotion de la conservation, la restauration et la valorisation de la biodiversité. Le ministre a indiqué que près de 700 millions de Fcfa vont aider à promouvoir la prise en compte du développement durable dans les programmes et projets au Cameroun, cette approche s’appuie sur « le nombre de programmes et projets de développement qui intègrent les questions environnementales dans leur élaboration et leur mise en œuvre » a indiqué en substance le ministre Hélé Pierre
Les pollutions, les nuisances et les substances chimiques nocives et dangereuses ne sont pas en reste, puisque près d’un milliards de Fcfa y est alloué.
En 2022
Il faut rappeler que depuis trois ans le budget du Minepded est en constante augmentation : 6,4 milliards en 2021, 6,5 en 2022, bien moins cependant des 7,4 de 2020.
6.710 milliards de Fcfa ; c’es le montant de l enveloppe du budget de l’exercice 2023 que le ministre de l’environnement de la protection de la nature et du développement durable, Hélé Pierre a défendu le 29 novembre dernier devant la commission des finances et du budget de l’Assemblée Nationale. Une enveloppe en hausse de plus de 200 millions de Fcfa comparé à l’exercice en cours.
L’Association pour l’égalité et le bien-être (ASEBE), procède en début du mois prochain, au lancement d’une vaste campagne de sensibilisation aux problèmes environnementaux dans la localité de Taro, dans le département du Mbam et Inoubou, région du centre. Il s’agira entre autres d’inviter les habitants de ce bassin de production agricole, à adopter des techniques durables. Pour en parler, Thiérry Ndimi, le président de l’Asebe répond aux questions de Boris Ngounou
L’Association pour l’égalité et le bien-être (ASEBE), procède en début du mois prochain, au lancement d’une vaste campagne de sensibilisation aux problèmes environnementaux dans la localité de Taro, dans le département du Mbam et Inoubou, région du centre. Il s’agira entre autres d’inviter les habitants de ce bassin de production agricole, à adopter des techniques durables. Pour en parler, Thiérry Ndimi, le président de l’Asebe répond aux questions de Boris Ngounou