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Tag: Conservation Justice

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À Lambaréné, deux présumés trafiquants d’ivoire ont été pris en flagrant délit lors d’une opération conjointe. En leur possession, sept pointes d’ivoire, preuve d’une recrudescence du trafic de faune sauvage qui menace la biodiversité gabonaise. Face à cette crise, des sanctions sévères sont prévues par le Code pénal.

Le 30 octobre 2024, une opération conjointe a permis d’interpeller deux suspects en flagrant délit de trafic d’ivoire à Lambaréné. Cette opération, menée par la Direction de la Lutte Contre le Braconnage des Eaux et Forêts, la Direction provinciale des Eaux et Forêts du Moyen-Ogooué, et la Police Judiciaire de la ville, avec le soutien de l’ONG Conservation Justice, a mis la main sur R.M, qui tentait de vendre sept pointes d’ivoire entières.

Le principal suspect, R.M, a rapidement cité W.W.M comme complice, entraînant également son interpellation. Les deux hommes sont actuellement en garde à vue à la Police Judiciaire de Lambaréné en attendant leur transfert au parquet spécial de Libreville.

Selon les articles 390 et 398 du Code pénal gabonais, la détention et le commerce illégal d’ivoire sont sévèrement punis, avec des peines pouvant atteindre dix ans de prison et une amende équivalente à cinq fois la valeur de l’ivoire saisi. Cette arrestation intervient peu après celle de cinq autres présumés trafiquants à Kango, illustrant l’intensification de la lutte contre le trafic d’espèces protégées.

Le ramassage de l’ivoire sans notification aux autorités forestières reste illégal, malgré les explications souvent avancées par les trafiquants, qui se justifient en prétendant avoir simplement trouvé ces trophées en forêt. Cette tentative de détourner la responsabilité du braconnage souligne la nécessité d’une vigilance accrue de la part des autorités et des citoyens.

Avec l’augmentation des cas de trafic d’ivoire, le Gabon intensifie ses efforts pour protéger sa faune sauvage, un engagement soutenu par des ONG comme Conservation Justice. Le public est également encouragé à signaler toute découverte d’ivoire aux autorités pour éviter toute complicité présumée dans le braconnage, un crime qui continue de décimer les populations d’éléphants en Afrique.

Boris Ngounou

Les acteurs de la foresterie sociale au Gabon ont bénéficié, du 15 au 19 octobre, de formations intensives organisées par la Direction Provinciale des Eaux et Forêts du Moyen-Ogooué, appuyée par l’ONG Conservation Justice. Ces ateliers, tenus à Lambaréné et Ndjolé, visaient à outiller les responsables communautaires et les autorités locales pour une meilleure gouvernance des ressources forestières, dans le cadre du projet RALF financé par l’Union Européenne.

Ces formations ont permis de sensibiliser plus de 50 acteurs, dont des responsables de forêts communautaires et des représentants villageois, sur des mécanismes tels que les Cahiers de Charges Contractuelles (CCC) et le Fonds de Développement Local (FDL). Le gouverneur Jean Benoit Bekale a souligné l’importance de ces outils pour améliorer la gestion forestière tout en intégrant les communautés locales, assurant une répartition équitable des revenus issus de la foresterie.

Les échanges ont également mis en lumière les défis rencontrés dans l’implémentation de ces mécanismes. Abdoul Eyeghe Traoré, chef juridique de Conservation Justice, a expliqué que de nombreuses communautés faisaient face à des lacunes en matière de gouvernance et d’utilisation des fonds. La sensibilisation sur la mise en place des Comités de Gestion et de Suivi des Projets (CGSP) a ainsi été renforcée pour combler ces déficits.

Par ailleurs, les participants ont exprimé leur satisfaction pour cette initiative, comme l’a indiqué Rodrigue Ndong Mba, secrétaire général de la Forêt Communautaire Abanga Island, qui a salué ces ateliers pour leur clarté sur le rôle de chaque membre dans la gestion forestière. Ces ateliers viennent pallier les manques de connaissances et de gestion, souvent à l’origine de conflits internes et de perte de ressources.

En renforçant la formation des acteurs locaux, ces sessions constituent une avancée pour assurer un développement durable et une gouvernance efficace des forêts communautaires au Gabon.

Boris Ngounou

Renforcement de la foresterie sociale : une nouvelle vision pour les communautés rurales au Gabon

Les acteurs de la foresterie sociale au Gabon ont bénéficié, du 15 au 19 octobre, de formations intensives organisées par la Direction Provinciale des Eaux et Forêts du Moyen-Ogooué, appuyée par l’ONG Conservation Justice. Ces ateliers, tenus à Lambaréné et Ndjolé, visaient à outiller les responsables communautaires et les autorités locales pour une meilleure gouvernance des ressources forestières, dans le cadre du projet RALF financé par l’Union Européenne.

Les forces de l’ordre gabonaises, en partenariat avec l’ONG Conservation Justice, ont frappé un grand coup dans la lutte contre le braconnage. Cinq individus ont été arrêtés pour trafic d’ivoire à Kango, après avoir tenté de vendre neuf pointes d’ivoire.

Lors d’une opération conjointe menée par la Direction de la Lutte Contre le Braconnage des Eaux et Forêts et la Police judiciaire de Ntoum, cinq présumés trafiquants d’ivoire ont été arrêtés en flagrant délit à Kango. Parmi eux, B.I et C.N, directement interpellés avec neuf pointes d’ivoire, ont rapidement avoué leur intention de vendre les trophées issus du braconnage pour des raisons financières.

Les enquêteurs ont élargi le réseau en arrêtant W.I.N, identifié comme l’un des propriétaires d’une des pointes saisies. Deux autres individus, J.F.M et J.N.L, également impliqués dans cette tentative de vente illégale, ont été interpellés peu après. L’ensemble du groupe a été déféré devant le procureur de la République le 21 octobre 2024.

Des sanctions sévères encourues

Les cinq trafiquants risquent jusqu’à 10 ans d’emprisonnement et des amendes correspondant au quintuple de la valeur de l’ivoire saisi, selon les articles 390 et 398 du Code Pénal gabonais. Ces infractions concernent la détention, le transport et la tentative de vente des espèces protégées comme l’éléphant, sans qu’il y ait légitime défense ou protection des biens.

Engagement dans la lutte contre le braconnage

Cette opération réussie démontre une fois de plus l’engagement actif de l’administration gabonaise et de l’ONG Conservation Justice dans la lutte contre le braconnage. L’éléphant, espèce intégralement protégée, continue d’être la principale victime du commerce illicite de l’ivoire, qui menace la biodiversité et l’équilibre écologique de la région.

Boris Ngounou

Les ONG Space for Giants et Conservation Justice ont signé le 1er octobre 2024 à Libreville, un partenariat stratégique de quinze mois pour la gestion des clôtures électriques mobiles dans plusieurs provinces du Gabon. Ce dispositif innovant vise à atténuer les conflits Homme-Faune (CHF), particulièrement avec les éléphants, tout en protégeant les cultures agricoles des communautés locales. Face à l’augmentation du CHF dans les provinces du Haut-Ogooué, de l’Ogooué-Lolo, de la Ngounié et de l’Ogooué-lvindo, cette collaboration intervient à un moment crucial.

Depuis son implantation au Gabon, Space for Giants a installé des clôtures électriques mobiles fonctionnant à l’énergie solaire. Ce projet, en partenariat avec Conservation Justice, a pour ambition de sécuriser les cultures ravagées régulièrement par les éléphants. Selon Eric Chehoski, Directeur National de Space for Giants, « il est inconcevable de parler de conservation sans évoquer le conflit homme-éléphant. Nous mettons tout en œuvre pour que les communautés locales bénéficient de ces clôtures, une solution immédiate et pratique. »

La collaboration ne se limite pas à l’installation de ces dispositifs. Conservation Justice identifiera les bénéficiaires et facilitera leurs démarches auprès des autorités locales. En plus de cela, l’ONG s’engage à former les communautés rurales pour mieux gérer et maintenir ces équipements, tout en assurant un suivi post-installation. Pour Luc Mathot, Directeur Exécutif de Conservation Justice, « la participation active des populations locales est la clé pour résoudre durablement ce problème. »

Le projet cible initialement quatre provinces, mais pourrait être étendu à d’autres régions en fonction des résultats et opportunités. Avec ce partenariat, Space for Giants et Conservation Justice réaffirment leur engagement à promouvoir une cohabitation pacifique entre l’homme et la faune tout en assurant un développement agricole durable dans les zones rurales du Gabon.

Faits marquants

4 provinces cibles : Haut-Ogooué, Ogooué-Lolo, Ngounié, Ogooué-lvindo

15 mois de collaboration pour une gestion continue des clôtures électriques mobiles

Innovation solaire : clôtures électriques alimentées par énergie solaire, adaptées à l’agriculture de subsistance

Depuis 2022, Space for Giants a installé ce dispositif dans plusieurs zones rurales du Gabon

Cette approche innovante offre aux communautés locales non seulement une protection contre les ravages des éléphants mais aussi une opportunité de développement agricole durable et sécurisé.

Boris Ngounou

Lutte contre les conflits Homme-Faune au Gabon : CJ et SFG s’unissent pour protéger les cultures

Les ONG Space for Giants et Conservation Justice ont signé le 1er octobre 2024 à Libreville, un partenariat stratégique de quinze mois pour la gestion des clôtures électriques mobiles dans plusieurs provinces du Gabon. Ce dispositif innovant vise à atténuer les conflits Homme-Faune (CHF), particulièrement avec les éléphants, tout en protégeant les cultures agricoles des communautés locales. Face à l’augmentation du CHF dans les provinces du Haut-Ogooué, de l’Ogooué-Lolo, de la Ngounié et de l’Ogooué-lvindo, cette collaboration intervient à un moment crucial.

Le 20 septembre 2024, une opération conjointe menée par la Direction Provinciale des Eaux et Forêts de l’Ogooué-Maritime, l’antenne provinciale de la Direction Générale de Recherche (DGR), et soutenue par l’ONG Conservation Justice, a conduit à l’arrestation de deux individus gabonais en flagrant délit de tentative de vente d’un bébé chimpanzé. Cette arrestation s’inscrit dans le cadre de la lutte contre le trafic d’espèces protégées au Gabon.

Les suspects, N.G et M.R, ont été arrêtés alors qu’ils s’apprêtaient à conclure la transaction dans la capitale provinciale, Port-Gentil. Le chimpanzé, transporté dans un carton, était sur le point d’être vendu, une infraction sévèrement punie par la loi gabonaise. Selon les aveux de N.G, ce dernier ignorait que la vente, la détention et le transport d’espèces protégées, telles que les chimpanzés, étaient illégaux au Gabon. Il a déclaré avoir acheté le bébé primate à un certain M.I.V, tandis que M.R l’accompagnait pour la transaction.

Sanctions légales et risques sanitaires

Les trafiquants encourent une peine d’emprisonnement allant jusqu’à six mois, ainsi qu’une amende comprise entre 100 000 et 10 millions de francs CFA. Cette sanction reflète la gravité du crime, puisque les chimpanzés sont classés parmi les espèces intégralement protégées.

Au-delà des risques légaux, la détention de primates présente de graves dangers sanitaires. En raison de leur proximité génétique avec l’homme, les chimpanzés peuvent être porteurs de zoonoses, des maladies transmissibles entre animaux et humains. Parmi celles-ci figurent Ebola, la variole du singe, et la tuberculose. Ces pathologies peuvent être mortelles et se propager rapidement. De plus, les morsures de primates, notamment lorsqu’ils atteignent l’âge adulte, sont fréquentes et peuvent causer des blessures graves.

Le trafic de faune sauvage, et particulièrement d’espèces protégées comme les grands singes, représente non seulement une violation des lois gabonaises, mais aussi un risque majeur pour la santé publique et l’équilibre des écosystèmes locaux.

Boris Ngounou

Deux gabonais interpellés pour tentative de vente d’un bébé chimpanzé à Port-Gentil

Le 20 septembre 2024, une opération conjointe menée par la Direction Provinciale des Eaux et Forêts de l’Ogooué-Maritime, l’antenne provinciale de la Direction Générale de Recherche (DGR), et soutenue par l’ONG Conservation Justice, a conduit à l’arrestation de deux individus gabonais en flagrant délit de tentative de vente d’un bébé chimpanzé. Cette arrestation s’inscrit dans le cadre de la lutte contre le trafic d’espèces protégées au Gabon.