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Tag: Changement climatique

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À l’approche de la COP29 en Azerbaïdjan, Greenpeace Afrique appelle les négociateurs climatiques africains à parler d’une seule voix pour exiger une augmentation substantielle des flux de financement climatique en direction de l’Afrique. Lors d’une conférence de presse à Yaoundé, l’ONG a plaidé pour une taxe sur les combustibles fossiles et un financement public net pour soutenir les efforts d’adaptation et d’atténuation des effets du changement climatique sur le continent.

Greenpeace Afrique réitère un appel pressant à l’unité des négociateurs climatiques africains à l’approche de la COP29, qui se tiendra en Azerbaïdjan. L’enjeu principal : renforcer et augmenter les financements climatiques destinés à l’Afrique, un continent particulièrement vulnérable aux effets dévastateurs du changement climatique. Selon Greenpeace, il est essentiel que les négociateurs exigent un nouveau cadre de financement basé sur un Objectif Collectif Quantifié (OCQ), garantissant une réponse financière adéquate pour soutenir les efforts d’adaptation et d’atténuation des pays africains.

L’ONG propose notamment la création d’une taxe sur les dommages climatiques, appliquée à l’extraction des combustibles fossiles, qui pourrait générer jusqu’à 900 milliards de dollars d’ici 2030 pour financer l’action climatique. Cet appel est soutenu par l’argument du principe du pollueur-payeur, selon lequel les industries les plus responsables des émissions de gaz à effet de serre doivent assumer les coûts des dommages climatiques qu’elles causent. Selon Greenpeace, la majorité de ces fonds devraient être alloués aux pays en développement, qui en ont le plus besoin pour faire face à la crise climatique.

Les données récentes sont en effet alarmantes : Le Cameroun est confronté à une série de catastrophes climatiques, dont des inondations dans l’extrême nord du pays, avec un bilan provisoire de plus de 8000 maisons détruites, affectant près de 200 000 personnes. Ces événements ont également perturbé la rentrée scolaire, laissant de nombreuses écoles fermées dans les régions touchées. La situation s’aggrave d’année en année, illustrant l’urgence d’un soutien financier adapté pour les populations africaines. Greenpeace souligne que les négociateurs africains doivent insister pour que l’essentiel de ce financement soit consacré à l’adaptation (30 %) et à l’atténuation (70 %) des effets du changement climatique. L’ONG plaide également pour que les transitions énergétiques sur le continent soient justes et inclusives. Le financement de la lutte contre le changement climatique doit également soutenir le recyclage et la reconversion des travailleurs des secteurs du charbon, du pétrole et du gaz, afin de protéger les moyens de subsistance tout en avançant vers une économie verte durable.

L’Afrique, qui représente une fraction minime des émissions mondiales de gaz à effet de serre, souffre pourtant de manière disproportionnée des impacts climatiques. Pour Greenpeace Afrique, il est temps que les grandes nations et les industries des combustibles fossiles paient leur juste part, et que l’Afrique bénéficie des ressources financières nécessaires pour se développer de manière durable et résiliente face à cette crise mondiale.

Boris Ngounou

En route vers la COP29, Greenpeace Afrique propose une stratégie pour mobiliser 900 Mds $ de fonds climat pour les pays en développement

À l’approche de la COP29 en Azerbaïdjan, Greenpeace Afrique appelle les négociateurs climatiques africains à parler d’une seule voix pour exiger une augmentation substantielle des flux de financement climatique en direction de l’Afrique. Lors d’une conférence de presse à Yaoundé, l’ONG a plaidé pour une taxe sur les combustibles fossiles et un financement public net pour soutenir les efforts d’adaptation et d’atténuation des effets du changement climatique sur le continent.

Greenpeace Africa organised a conference on climate finance to coincide with the celebration of the 20th anniversary of the Economic and Social Council of the African Union, which took place during the week of 18 July 2024 in Accra, Ghana. Entitled « Ending the Crisis: The Role of Financial Reforms in Addressing the Climate and Environmental Crisis in Africa, » this conference facilitated discussions on the financial reforms needed to tackle current climate and environmental challenges.

The discussions highlighted the connection between the climate crisis and the necessary financial reforms in Africa. Experts emphasized the role of the African Union in resolving climate finance issues and discussed the United Nations Tax Convention and its impact on the socio-economic well-being of African populations.

Fred Njehu, Pan-African Policy Strategist at Greenpeace Africa, stated: « We are all witnessing the harmful effects of the climate crisis in Africa. To address this, African countries must be an integral part of the solution. Adequate climate funds must be mobilized to address the losses and damages suffered by our communities. We also want African countries to position themselves to decolonize the global financial system and ensure it is fair, equitable, and adequately meets climate needs. Our governments must ensure that funds are directed to the real beneficiaries within our communities. »

Dorine Nininahazwe, Policy Advisor at Greenpeace Africa, added: « Africa must speak as one at major international meetings. One of the things that works against us in Africa is that we come separately, and so our voices and demands are weak. The more united we are, the stronger and more effective we will be. There is a lot of injustice in the financial system. Our countries pay high taxes on loss and damage funds, while large polluting companies pay the least. We must ensure that there is tax justice. This is our common fight. »

Grace Appolos, Program Director at We the People (Nigeria), stated: « We cannot talk about a just transition while fossil fuels continue to burn; it’s lying to ourselves and putting more lives at risk. As Tihah Bolton said, we cannot keep mopping the floor while the tap is open. The tap must be turned off if we want our efforts to mitigate the climate crisis to have any impact. »

The event, organized in partnership with the Youth Strategic Network for Development and the African Tax Justice Network, underscored the importance of climate and financial justice to ensure a just and equitable transition for African populations.

Fanta Mabo

Greenpeace Africa Demands Compensation for Climate Crisis Losses and Damages

Greenpeace Africa organised a conference on climate finance to coincide with the celebration of the 20th anniversary of the Economic and Social Council of the African Union, which took place during the week of 18 July 2024 in Accra, Ghana. Entitled « Ending the Crisis: The Role of Financial Reforms in Addressing the Climate and Environmental Crisis in Africa, » this conference facilitated discussions on the financial reforms needed to tackle current climate and environmental challenges.

Greenpeace Afrique marque un tournant majeur dans sa mission environnementale en participant au 20ème anniversaire du Conseil économique, social et culturel de l’Union africaine (UA-ECOSOCC) à Accra au Ghana. En parallèle des activités de commémoration, l’organisation procède du 11 au 12 juillet 2024, au lancement du Mouvement pour la justice climatique en Afrique de l’Ouest. L’initiative vise à rassembler diverses forces pour lutter contre les défis environnementaux croissants de la région.

Le Mouvement pour la justice climatique, lancé les 11 et 12 juillet 2024, vise à unir des organisations de la société civile, des dirigeants communautaires et des experts environnementaux pour faire face aux problèmes urgents tels que la surpêche, la déforestation, les systèmes alimentaires non durables et les impacts néfastes du changement climatique. Ce mouvement est une réponse directe aux défis environnementaux de plus en plus pressants qui menacent la stabilité socio-économique de l’Afrique de l’Ouest.

En marge de l’UA-ECOSOCC, Greenpeace Afrique organisera également un événement pour discuter du rôle des réformes financières dans la lutte contre la crise climatique. Les discussions porteront sur l’importance de restructurer les politiques économiques pour soutenir des initiatives écologiques durables et promouvoir le bien-être socio-économique dans la région.

L’Afrique de l’Ouest a perdu près de 80% des forêts vierges

Les enjeux sont de taille. Selon un rapport de la Banque mondiale, l’Afrique pourrait perdre jusqu’à 12% de son PIB annuel à cause des impacts du changement climatique d’ici 2050. La déforestation en Afrique de l’Ouest, notamment en Côte d’Ivoire et au Ghana, a déjà entraîné la perte de 80% des forêts d’origine, mettant en danger la biodiversité et exacerbant les conditions climatiques extrêmes. De plus, la surpêche représente une menace sérieuse, avec des stocks de poissons qui diminuent de manière alarmante, mettant en péril la sécurité alimentaire des communautés côtières.

Greenpeace Afrique, en partenariat avec plusieurs organisations locales et internationales, vise à instaurer des pratiques de pêche durable, à restaurer les forêts, et à promouvoir des systèmes alimentaires écologiques. L’événement parallèle de l’UA-ECOSOCC, prévu pour le 17 juillet 2024, servira de plateforme pour discuter de ces initiatives et mobiliser des soutiens financiers et politiques nécessaires pour leur réalisation.

L’initiative d’Accra intervient après celle de Yaoundé au Cameroun. La capitale camerounaise a abrité le 5 juin 2024, le lancement officiel du Mouvement Camerounais pour la Justice Climatique (MCJC), une coalition regroupant près de 40 organisations de la société civile à travers les 10 régions du pays d’Afrique centrale. Ce mouvement vise à coordonner les efforts locaux pour lutter contre la déforestation et promouvoir des actions concrètes en faveur de la protection de l’environnement au Cameroun.

Boris Ngounou

AFRIQUE DE L’OUEST : Greenpeace Afrique lance le Mouvement pour la justice climatique

Greenpeace Afrique marque un tournant majeur dans sa mission environnementale en participant au 25ème anniversaire du Conseil économique, social et culturel de l’Union africaine (UA-ECOSOCC) à Accra au Ghana. En parallèle des activités de commémoration, l’organisation procède du 11 au 12 juillet 2024, au lancement du Mouvement pour la justice climatique en Afrique de l’Ouest. L’initiative vise à rassembler diverses forces pour lutter contre les défis environnementaux croissants de la région.

Dans le sillage de l’édition 2024 de la Journée mondiale de l’environnement, la Fondation Eboko a allié le devoir de mémoire et la préservation écologique. L’organisation qui œuvre à la protection des écosystèmes forestiers du bassin du Congo a inaugurer un verger en mémoire des esclaves déportés de la République du Congo, à partir de la baie de Loango, située à l’extrême sud du pays.

La ville de Pointe-Noire, à l’extrême-sud de la République du Congo, a abrité le le samedi 8 juin 2024, une marche rassemblant une centaine de volontaires. Une seconde marche a eu lieu le lendemain à Brazzaville, la capitale du pays d’Afrique centrale. Ces événements consistaient non seulement à renforcer la conscience environnementale locale mais aussi à promouvoir des actions concrètes, comme la plantation des arbres. Et c’est à ce moment qu’intervient le projet de mise en place d’un verger mémoriel des esclaves déportés de la baie de Loango, un sanctuaire de mémoire et de vie.

« La baie de Loango, ancien port d’embarquement des esclaves, est un lieu chargé d’histoire. Par ce verger, chaque arbre planté devient un hommage vivant à ceux qui ont été arrachés à leur terre et expédiés vers les Amériques. La plantation d’arbres symbolise la résilience et l’engagement pour un avenir durable », explique Vanessa Mvila, la présidente de la Fondation Eboko, initiatrice du projet.

Un verger pour l’avenir

En conjuguant préservation environnementale et devoir de mémoire, la Fondation Eboko et ses partenaires, dont le projet Matatchebo, Brasco, Welltec, et bien d’autres, ont réussi à créer un espace unique où chaque arbre raconte une histoire. Ce verger est présenté comme un sanctuaire où la mémoire des déportés est honorée à travers la nature, chaque feuille et chaque branche symbolisant un engagement indéfectible envers le passé et l’avenir des communautés locales.

La Fondation Eboko entend continuer à lutter contre les contre-cultures en préservant et en transmettant les récits du passé. Avec l’inauguration officielle de l’École des Sages à Loango en septembre 2024, un nouveau chapitre s’ouvre pour la préservation du patrimoine et de l’environnement dans la région.

Ce projet a également permis de sensibiliser la communauté aux érosions côtières menaçant la baie, en partenariat avec Dominique Batota Kissala et le projet Matatchebo. La baie de Loango, aujourd’hui en danger, est un témoin silencieux de l’un des plus grands génocides de l’histoire humaine. L’alerte lancée lors de la marche met en lumière l’urgence de protéger ce site inscrit à la liste du patrimoine mondial de l’humanité.

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Le Projet « ZU dia ba NKA – L’École des Sages »

Sélectionné par l’Unesco, le projet « ZU dia ba NKA – L’École des Sages » se déroulera à Pointe-Noire, sur le site de l’ancien port d’embarquement des esclaves de Loango. Signifiant « la Voix des Ancêtres » en langue locale, ce projet mettra en place des campagnes de sensibilisation pour informer le grand public sur l’histoire de ce site et son importance culturelle.

Les activités incluent des visites du musée de Loango, des discussions avec des experts locaux, et des sessions d’apprentissage de chants traditionnels d’esclaves. Ces initiatives visent à renforcer la compréhension émotionnelle des jeunes et à les inciter à s’engager profondément dans la préservation du site.

La réussite de ces initiatives repose sur le soutien de nombreux partenaires, dont le projet Matatchebo, qui vise à pérenniser la mémoire des millions d’Africains déportés et à prévenir l’extinction de ces arbres emblématiques. Ce projet s’efforce également à protéger les manguiers historiques de la baie de Loango contre les charançons.

Boris Ngounou

RÉPUBLIQUE DU CONGO : un verger dédié à la mémoire des esclaves déportés de Loango

Dans le sillage de l’édition 2024 de la Journée mondiale de l’environnement, la Fondation Eboko a allié le devoir de mémoire et la préservation écologique. L’organisation qui œuvre à la protection des écosystèmes forestiers du bassin du Congo a inaugurer un verger en mémoire des esclaves déportés de la République du Congo, à partir de la baie de Loango, située à l’extrême sud du pays.

On June 21, 2024, Madagascan President Andry Rajoelina inaugurated the first segment of the Antananarivo cable car, marking a significant advancement in the capital’s urban transport system. This innovative project aims to alleviate traffic congestion and provide a more environmentally friendly alternative to conventional transportation.

The Antananarivo cable car, with the capacity to transport up to 75,000 passengers daily, addresses the issue of overcrowding in a city originally designed for 300,000 residents, which now accommodates over 3 million. President Rajoelina, along with several Malagasy and French officials, showcased the efficiency and safety of this new transportation mode by flying over the city center in one of the cable cars.

Environmental Benefits

The cable car system represents a substantial environmental benefit. « Removing 75,000 passengers from buses and 2,000 cars from Tana’s roads is a major step in reducing carbon emissions and improving travel efficiency, » stated Gérard Andriamanohisoa, Madagascar’s Secretary of State for New Towns and Housing. Decreasing the number of vehicles on the roads will lead to a reduction in CO2 emissions, thereby enhancing the air quality in the capital.

The 12 km project, executed by French companies Poma and Colas, features a highest point of over 50 meters. Extensive safety tests were conducted over several weeks before opening to the public. « We test the brakes and have numerous sensors in the stations and along the line to detect any potential issues early, allowing us to stop the system and ensure passenger safety, » explained Guillaume Rannaz, Technical Manager at Poma.

The construction, which cost a staggering €152 million, was primarily financed through a bank loan guaranteed by the Banque Publique d’Investissement. An additional €28 million was funded by a loan from the French Treasury.

Despite its numerous advantages, the cable car remains out of reach for a large segment of the population due to its cost. A ticket is priced at 4,000 ariarys (approximately 80 euro cents), six times the cost of a bus ticket. With a minimum wage of around €50 per month, many residents of Tananarivo cannot afford this mode of transport. However, social fares are available for students and pensioners.

By Fanta Mabo

Madagascar unveils Tananarivo cable car: a step forward for urban and environmental progress

On June 21, 2024, Madagascan President Andry Rajoelina inaugurated the first segment of the Antananarivo cable car, marking a significant advancement in the capital’s urban transport system. This innovative project aims to alleviate traffic congestion and provide a more environmentally friendly alternative to conventional transportation.