Sommet Finance 2025 : l’AFD et la Badea coopèrent pour augmenter le financement vert en Afrique

Au Cap, l’AFD et la Badea coopèrent pour augmenter le financement vert en Afrique©AFD

Alors que la cinquième édition du Sommet Finance en Commun se referme ce vendredi 28 février 2025, Environnementales revient sur l’accord de partenariat signé un jour plus tôt, le 27 février, entre l’Agence française de développement (AFD) et la Banque arabe pour le développement économique en Afrique (Badea), pour amplifier l’impact des financements en faveur du développement durable en Afrique.

Accélérer la transition écologique, renforcer la sécurité alimentaire et soutenir l’entrepreneuriat et la création d’emplois sur le continent africain. C’est l’ambition de l’Agence française de développement (AFD) et la Banque arabe pour le développement économique en Afrique (Badea) qui viennent de signer un accord de partenariat établissant un cadre de coopération renforcée pour les quatre prochaines années (2025-2029).  «Ensemble, nous allons pouvoir mettre en oeuvre des projets à fort impact, au profit des populations africaines dans des domaines clés», a déclaré  Sidi Ould Tah, président de la Badea le 27 février dernier au Cap, en Afrique du Sud où il assiste au Sommet Finance en Commun 2025, ouvert le 26 février.

Rémy Rioux, directeur général de l’AFD et président de la coalition Finance en Commun 2025, prend également part à ce rendez-vous international qui rassemblera jusqu’à ce 28 février au soir, l’ensemble des banques publiques de développement pour renforcer la coopération internationale et accélérer l’action climatique.

Un partenariat centré sur quatre axes stratégiques

Cette signature formalise une dynamique de collaboration déjà en marche entre les deux institutions. En janvier 2025, le Président de la Badea avait été reçu à Paris en France lors de la célébration des 10 ans d’émissions obligataires vertes de l’AFD, illustrant leur ambition commune de mobiliser des financements innovants pour la transition écologique.

L’accord noué au Cap définit quatre domaines d’intervention prioritaires qui reflètent les défis majeurs liés au climat en Afrique. D’abord, cette nouvelle entente entre l’institution financière française et la Banque arable vise le soutien aux petites et moyennes entreprises (PME) et à l’entrepreneuriat, véritables moteurs de création d’emplois et de richesse. 

L’autre domaine d’intervention est la finance verte et le climat, notamment en mobilisant des ressources pour financer des projets d’énergies renouvelables, d’efficacité énergétique et d’adaptation au changement climatique, reconnaissant la vulnérabilité particulière de l’Afrique face aux dérèglements climatiques. Au cours de ces quatre prochaines années le renforcement de la résilience des systèmes agricoles et promotion d’une agriculture durable pour assurer la souveraineté alimentaire du continent sera également une priorité pour l’AFD et la Badea.

Ces banques de développement renforceront également le soutien au développement d’infrastructures modernes et résilientes pour accélérer l’intégration économique et sociale tout en respectant l’environnement dans les pays africains, pour une croissance juste et durable.

Alors que le Sommet Finance en Commun 2025 se poursuit, avec les représentants de plus 500 banques publiques de développement, qui pèsent plus de 2 000 milliards d’investissements annuels à travers le monde, d’autres engagements financiers aux principaux défis climatiques en Afrique sont attendus.

Inès Magoum

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