Depuis plusieurs jours, la station de dessalement de l’eau de mer de Fouka 2, une commune de la wilaya de Tipaza en Algérie, est entrée en phase d’essais techniques. Cette étape de mise en service et d’observation pourrait s’étendre sur plusieurs semaines, afin d’effectuer tous les réglages nécessaires au fonctionnement de la nouvelle usine.
Les travaux de dessalement de l’eau de mer de Fouka 2 sont sur le point de se terminer, avec un taux d’achèvement de 92%, que déjà, la phase de tests est lancée. Depuis le 26 janvier 2025, la société Cosidar, maître d’ouvrage du projet hydraulique, vérifie que l’ensemble des équipements de cette station fonctionnent bien et acheminent les premières quantités d’eau dessalée vers le réseau de distribution. Ceci, sous la supervision d’Algerian Energy Company (AEC), filiale du groupe Sonatrach (Société nationale pour la recherche, la production, le transport, la transformation, et la commercialisation des hydrocarbures). Ces évaluations pourraient s’étendre sur plusieurs semaines, soit jusqu’à la mise en service effective de l’usine de dessalement de Fouka 2, prévue avant le mois sacré de Ramadan en mars 2025.
L’enjeu est d’importance. Car, d’ici quelques semaines, la nouvelle installation, implantée dans la wilaya de Tizapa en Algérie, approvisionnera près de 3 millions de personnes une fois la capacité de production maximale de l’installation atteinte, soit 300 000 m3 par jour.
La station Fouka 2, dont le chantier a démarré en juillet 2023, figure parmi les projets stratégiques approuvés par le président algérien Abdelmadjid Tebboune, dans le cadre du programme complémentaire de renforcement de la sécurité hydrique dans le pays d’Afrique du Nord. Celui-ci prévoit la réalisation de cinq stations principales de dessalement de l’eau de mer, chacune d’une capacité de production de 300 000 m3 par jour. Les quatre autre installations seront situées dans les wilayas d’Oran (Cap Blanc), Bejaia (Tighermat), Boumerdes (Cap Jannat) et El Tarf (Koudia Darouch) en Algérie.
Inès Magoum