L’appel mondial à candidatures pour le Prix Équateur 2025 est lancé par le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud). Les peuples autochtones et les communautés locales intéressés, et qui soutiennent le développement durable et la résilience écologique dans le monde dont en Afrique, ont jusqu’au 23 février pour se porter candidat.
Pour cette quizième édition du Prix Équateur, les inscriptions en ligne sont ouvertes depuis le 26 janvier 2025, à tout peuple autochtone et communauté locale qui mettent en œuvre avec succès des solutions innovantes basées sur la nature pour promouvoir la résilience climatique, construire une économie verte et nourrir la relation avec la nature. Et cette année encore, les avantages liés à ce prix sont tous aussi importants. «Chaque lauréat recevra 10 000 de dollars américains pour développer ses projets, ainsi qu’un soutien pour participer à des dialogues politiques et événements spéciaux à l’automne 2025. Les futurs lauréats bénéficieront également d’un renforcement des capacités et d’une formation afin de perfectionner leurs compétences et d’appuyer leur impact», indique le Pnud.
Il faudra pour ce faire, postuler au plus tard le 23 février 2025. Les initiatives primées seront reconnues dans deux catégories principales, avec une attention particulière portée aux actions climatiques menées par les jeunes et les femmes. La première catégorie intitulée « Nature pour l’atténuation, l’adaptation et la résilience climatique», regroupera les initiatives protégeant, conservant et restaurant les forêts, mangroves, tourbières, sols, océans et écosystèmes marins. Cette catégorie comprend également la création de systèmes alimentaires résilients face au climat et la promotion de pratiques agricoles et forestières régénératrices pour atténuer les effets du changement climatique et s’y adapter.
Les résultats dévoilés le 9 août prochain
Quant à la seconde catégorie, « Nature pour une transition juste », elle favorisera une économie verte inclusive, créant des possibilités d’emploi décent tout en veillant à ce que personne ne soit laissé pour compte, y compris les peuples autochtones et les communautés locales. Elle met aussi en lumière les solutions locales ayant un impact global, telles que l’adoption d’économies circulaires et de pratiques durables réduisant la pression sur les ressources et la biodiversité, et étudie la contribution de ces initiatives à un avenir à faible émission de dioxyde de carbone (CO2) et favorable à la nature. «Alors que les groupes locaux et autochtones des tropiques démontrent et illustrent le développement durable, le prix Équateur met en lumière leurs efforts en les célébrant sur la scène internationale», affirme Marcos Neto, administrateur assistant et directeur du Bureau des politiques et de l’appui aux programmes du Pnud.
Il s’agit notamment d’interactions étroites avec l’environnement, qui contribuent à préserver environ 80% de la biodiversité mondiale restante aujourd’hui. En tout, dix candidats seront sélectionnés pour le Prix Équateur. Leurs noms seront dévoilés le 9 août prochain lors de la cérémonie de remise du Prix Équateur, qui coïncidera avec la célébration de la journée internationale des peuples autochtones. Chaque organisation lauréate rejoindra un réseau de plus de 296 organisations communautaires issues de 84 pays, honorées depuis la création de ce prix en 2002 et qui est décerné tous les deux ans.
L’édition 2023 du Prix Équateur, organisée sous le thème «Célébrer le rôle de l’action locale dans la réalisation du Cadre Mondial de la biodiversité », a fait la part belle aux organisations originaires du Brésil, du Burundi, de la Bolivie, de l’Équateur, du Groenland, du Guatemala, du Liberia, des Philippines, du Népal et de la Zambie, Sélectionnées parmi plus de 500 candidatures reçues de 108 pays.
Pour plus d’informations sur l’appel à candidatures du Pnud, cliquez ici.
Inès Magoum